Summer love

J-1 avant le départ

Je regardais l'heure pour la sixième fois en moins d'une minute et ça commençais vraiment à m'exaspérer. Il était 15h12 et il me restait 18 min de torture, ou de mathématiques si vous préférez. Je n'ai jamais aimé cette matière, ne me demandez pas pourquoi. Moi je pense que c'est à cause de ma logique tordue, elle me dit qu'on ne peut pas associer des nombres avec de lettres et je l'écoute. Je regardais ma montre encore une fois : 15h13. OUI ! criai-je mentalement. Mais je fus interrompue par une voix que je détestais trop pour ne pas la reconnaître : "Si tu souris pour être plus belle c'est raté." Je tournais ma tête vers là où le son m'est parvenue et regarda Cyndie droit dans les yeux : "Tu sais quoi Cyndie ?"

- Nan mais tu vas me le dire. dit-elle, entre deux mastication de chewing-gum.

- Ta gueule. dis-je le plus froidement possible.

Cyndie resta bouche bée pendant que ces deux acolytes, Marie et Pauline, se retenaient de rire. Je leur tournais le dos et regardais, encore une fois, l'heure qu'affichais ma montre : 15h13, achevez moi je vous en supplie ! Cyndie était la fille la plus superficielle que je connaisse : à 15 ans, et oui elle a redoubler sa 4ème, elle se maquille comme une voiture volée et économise déjà pour de la chirurgie esthétique. Ses sujets de conversation favoris sont les garçons, le maquillage, et puis le shopping. Si votre phrase n'est pas sur ces trois sujet, n'est pas une critique, ou ne comporte aucunes insultes, et bien elle ne la comprendra pas tout simplement. C'est aussi simple que ça. En faite, c'est l'opposé de moi: je suis une petite brune aux cheveux bouclés et aux yeux bruns que la plupart des gens ne remarquent pas, ce qui me vas très bien. J'étais toujours dans mes pensées quand une voix grave et masculine me tira de ma rêverie : " Mademoiselle Beaujardin, vous êtes toujours avec nous ou mon cours ne vous intéresse plus ? ". Je levai les yeux vers Mr. Sorenneaux et me retenue de répondre :" Ils se trouve que votre cours ne m'intéresse plus et que je n'ai plus rien à faire ici donc, vous m'excuser." et de partir, mais ma mère penserait que j'aurais fait exprès d'être collée pour ne pas partir au Portugal. Je sortis donc pour toute réponse : "Non messieurs, je cherchais juste où j'ai pue faire une erreur dans cet exercice." 

- En regardant par la fenêtre ? me dit-il, l'air septique.

- Oui messieurs, ça m'aide à réfléchir. répondis-je, comme si c'était évident.

- Eh bien pour la prochaine fois, je te conseil de regarder ton cahier, car si tu ne l'avais pas remarquer, c'est là que l'erreur  se trouve. Sur ce, il se tourna et se dirigea vers le tableau pour continuer son cours. 

- Oui messieurs. dis-je, d'une voie insolente. "Mais quel débile" pensais-je. 

Les 12 minutes restante me parurent les plus longues minutes de toute l'histoire de l'humanité, et je n'exagère pas. Je suis désolé mais voir Cyndie mâcher comme une vache et essayer de draguer Mr. Sorenneaux est la chose la plus exaspérante qui existe. Mais bon, je ne peux pas nier le fait que Mr. Sorenneaux a un certain charisme avec son coté mystérieux, mais le fait qui soit professeur gâche TOUT. Et puis, même si c'est le plus jeune des profs de l'établissement, il à tout de même 31 ans et n'a pas à être en couple avec ses élèves. Soudain, une mélodie au son doux et apaisant se fit entendre dans la salle de classe : " DRIIIIIIIIIIIIIING !". Je n'attendis même pas l'autorisation du professeur pour me lever et fourrais mes affaires dans mon sac un peu n'importe comment. Je sorti de la salle en première, ignorant les remarques désobligeantes de mes camarades de classe et me dirigeai vers mon casier. J'y pris les affaires dont j'avais besoin et partis vers la sortie. J'avançais dans le large couloir quand quelqu'un cria mon nom : "ELEONOR !". Je me retournais et souris à la personne qui venait de m'appeler avant de dire : " Salut Chloé ! "

- Je pensais que t'allais partir sans moi. dit Chloé, faisant semblant d'être vexée.

- Mais nan bananne ! J'allais t'attendre tu m'a pris pour qui ? dis-je, d'un aire faussement outré, à ma seule meilleure amie.