Serena entra dans l'appartement de Martin.
Des cadavres de bouteilles étaient éparpillés partout au sol, et une odeur de renfermé régnait dans l'atmosphère.
Elle regarda au fond de la pièce l'homme avachi sur un fauteuil.
Cela faisait si longtemps qu'elle ne l'avait plus vu tel qu'elle l'avait connu.
Car avant le drame, Martin était un homme heureux. Il était intelligent et fier, il s'émerveillait de tout et recherchait à atteindre la perfection sans arrêt.
Et oui, on dit que c'est l'amour qui donne des ailes.
Mais elles lui ont été retiré, et ce de la façon la plus brutal qu'il soit.
Car Andres l'avait rejeté, il l'avait quitté pour rejoindre son frère dans ce casse. Ce casse où il s'est fait exécuter.
Et ça, Martin ne pouvait s'en remettre.
Serena ne savait plus quoi faire. Elle se devait d'être la pour lui, comme elle l'avait toujours fait, mais elle avait ce sentiment d'impuissance qui l'a faisait énormément douter : Es ce que Martin avait vraiment besoin d'elle ?
Oui, c'était évident, il fallait qu'elle le sorte de cette situation.
Mais comment redonner goût à la vie à quelqu'un qui ne veut plus goûter à rien ?
Désespérée, elle commença à ranger les débris traînant dans l'appartement.
Elle fit tombé une bouteille, ce qui réveilla Martin :
-Serena, que fait tu encore ici. Arrête de perdre ton temps avec moi, tu sais bien que je ne veux pas m'en sortir de toute façon...
Elle avait l'habitude de ce genre de discours, c'est pourquoi elle lui répondit :
- Tu sais très bien que je ne te laisserais pas comme ça. Alors à toi de voir si tu préfères que je passe à côté de ma vie en réanimant la tienne, ou si tu te relève pour que je ne me fasse plus de soucis.
Martin soupira, et ne répondit rien.
Ça lui faisait du mal de le voir comme ça. Elle s'assit à côté de son ami, et posa sa main dans ses cheveux sales :
-Il faut que tu te reprenne Martin. Regarde toi, depuis combien de temps n'as tu pas pris de douches ? Et depuis quand n'es tu pas sorti ? Tu sais, je n'aime pas te bousculer comme ça, mais sais tu ce qu'Andres t'aurais dit ?
- Je n'en ai pas la moindre idée, mais si tu peux m'éclairer... Dit il avec dédain.
Elle soupira avant de se lancer :
-Il dirait "Martin, regarde toi, tu me fait pitié. Ressaisie toi bon sang ! Mon frère je t'ai connu plus distingués que ça, alors arrête tes conneries maintenant."
-Un mélange que classe et de vulgarité, mon dieu mais c'est tout lui ça en effet.
Dit il amèrement.Mais Serena avait vu dans la lueur de ses yeux qu'un déclic s'était produit.
Ses espérences se confirmairent lorsqu'il se leva pour prendre une douche.
Depuis l'autre pièce elle lui souhaita une bonne journée, et lui promis de revenir le lendemain.
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Palerme Reconstruit
FanfictionÀ ce moment, Martin pensa que c'était vraiment paradoxal de la faire souffrir comme Andres l'avait fait avec lui auparavant... Fanfiction de la casa de papel (il y a un tome 2)