Qu'est-ce que je pourrais écrire? Je n'ai pas d'idée. Mais je veux écrire! Je fais tourner les rouages de mon imaginations pour trouver un thème, une chose, ou même un truc intéressant à dire. Pourquoi est-ce que je parlerai pas de cette épreuve d'anglais que je viens de terminer facilement dix minutes avant la fin du cours? Pourquoi je ne parlerai pas de ces devoirs d'allemand oubliés par ma mémoire que j'ai terminé avant de se présenter devant cette feuille vierge? La prof vient de nous dire, ou plutôt dire aux personnes encore penchées sur leurs copies:
« Il reste trois minutes. »
Bien. Elle n'est pas d'accord avec ma montre. Elle, elle dit qu'il reste même pas une minute, voir quelques secondes. Je vois certaines personnes qui stressent, la cloche venant de sonner. Je dois me lever et changer de cours, maintenant.
Je suis en classe d'allemand. Je viens de corriger la première partie des devoirs, de la traduction. Je lève la main car j'ai une question. Logique. La prof ne m'interroge pas. M'a t-elle mis un vent ou a-t-elle une mauvaise vue? Enfin, elle a répondu. Une réponse longue et intéressante mais je n'ai rien compris. Attention: correction de la fin de la page que j'ai faite après mon épreuve tout à l'heure. Pour l'instant, deux justes sur cinq. Bon, pas grave. Il faut maintenant que je fasse la suite. J'ai faim. Aller! Au travail!
C'est bon, j'ai fini. C'est simple l'allemand, quand même. Ah, une faute. J'étais pas sûr de la réponse et la prof m'a dit que c'était faux. Et comme exemple, elle a utilisé un restaurant indien. Et a finalement demandé si quelqu'un savait où se trouvait un bon restaurant indien. Et ça se voit que tout le monde à faim. Normal, il est onze heure cinquante-deux.
On corrige les exercices, J'ai tout juste, pour l'instant, Ah, non, je les ai fait trop vite, comme d'hab'. Mais j'ai que deux fautes. Pour l'instant. Je viens de me faire huer car je n'ai pas dit "souper" mais "dîner". Ah les Suisses! Toujours aussi pointus sur les expressions. J'ai quatre minutes pour faire les devoirs. Aller! On passe la deuxième!
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Après un week-end bien sympathique, retour en cours d'allemand. J'ai réussi à finir les devoirs avant qu'elle vérifie chez moi. Tranquillou. Et j'ai répondu à l'oral à la plupart. Tranquillou. J'ai fait l'exercice qu'elle a demandé en cinq minutes. On corrige. Il reste dix minutes. J'ai eu tout juste. Maintenant, on va regarder le voc. J'ai envie de dormir. Bâillements. Il reste deux minutes. Ah! On va re-recevoir les EVACOMs*. Yes! Ça vient de sonner. Pause. Enfin!
*Epreuves de fin de cycle à Genève, Suisse
Français, langue magnifiquement chiante à apprendre. On parle des incroyable règles sur les accents. Ah! Oh langue latin, pourquoi est-tu aussi complexe? Les homophones, homonymes, variables, invariables, lettres muettes, préfixes, suffixes...Ah! Ça sonne dans deux minutes! Déjà? Ensuite, cours de maths. Après les mots, les chiffres. Et après les chiffres, la bouffe! Et bah non, j'ai cours facultatif de musique. J'ai faim. Ça vient de sonner. Aller, lève toi, Enzo. Aller, courage!
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Après une nuit de sommeil avec une fenêtre ouverte, ma mère m'a réveillé en criant que j'étais un fou. Enfin, pas exactement, mais quelque chose du même genre. Aujourd'hui, j'ai un cours de latin plus tôt, à huit heures moins cinq. Malgré la caféine que j'ai dans le sang, je m'endors. Ah! J'ai eu tout juste à la correction des devoirs! Que j'aime le laaazzzz... Aller réveille-toi Enzo! On va faire de la grammaire...[pleurs] Connaissez-vous "is, ea, id"? Non? Alors vous rajouter "-dem" à la fin. Vous trouvez, par magie: "isdem, eadem, iddem". Et bien sûr, on enlève une lettre: "idem, eadem, idem". Vous reconnaissez? Idem (hahaha...). Aller, exercice sur nos chers pronoms-déterminants. Go! Bien sûr, l'exercice est bien long, chiant et galère, donc on l'a en devoirs. Génial. J'aime l'ironie.
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Reflexions
HumorUn genre de texte autobiographique d'un ado égocentré mais pas égoïste (je tiens à cette distinction!)