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Durant le trajet, Mark n'avait pas cesser de changer de chaîne radio. Il était constamment en mouvement car l'idée de patienter durant 2h de route ne le réjouissait guerre. Il n'aimait pas être assis sur le côté passager et Alfred lui avait refuser l'accès au volant.

-- Mark arrête de gigoter comme ça tu me déconcentre.

-- Maria... Tu as pu la voir?

-- tu m'a poser cette question une centaine de fois et je t'ai répondu qu'elle allait bien. Répondit t-il avec une voix neutre.

-- oui... Mais es ce que tu l'a vu? Comment vont ses yeux? Et Alvina ?

-- Alvina se porte comme un charme quant à Maria, c'est toujours pareil avec ses yeux.

Mark gardait le silence car cette information l'avait bouleversé. Il se demandait maintenant si Maria avait vraiment des chances de revoir un jour.

-- dès toute cette histoire terminer je ferai en sorte qu'elle guérisse. Déclare t-il tristement.

Son ami Alfred garait lentement dans une station pour faire le plein. Il jetait subitement un regard à son voisin qui avait les yeux embués de larme. Son cœur rata un battement car, il avait bien vu Mark dans des situation désastreuse mais jamais, il ne l'avait vu s'inquiéter autant pour une femme  au point d'être physiquement touché.

-- elle sait que tu l'aime autant ? Demande t-il subitement

Mark n'eut même pas la force d'y répondre. Tout honteux de paraître autant fragile, il détournait le regard vers la vitre.

-- montre lui que tu l'aime... Donne lui de l'affection et tu verras qu'elle en guérira plus vite. Tu savais que l'amour est une véritable potion?

Il sourit puis s'essuyait rapidement la larme qui s'échappait de ses yeux.

-- et maintenant que vas tu faire?

Il lança un soupir qui en disait long.

-- je ne sais pas trop. Je veux démissionner du sénat... Je ne pourrai pas m'occuper de Maria , de Alvina, de ma carrière et de mes entreprises en même temps.

-- sa va t'epuiser

-- si seulement je pouvais avoir un frère sur qui compter. Nathan est tellement stupide, il fait confiance à tout ceux qui lui sourit...

-- S'il te plaît.  Il à commit une erreur...

-- qui à failli coûter la vie à ma femme. Je ne lui pardonnerai.

-- dans ce cas, tu devrai toi aussi t'en vouloir... Tu l'avais abandonné aussi non?

Il se tut EB ne sachant pas quoi dire pour  sa défense. Et que pouvait t-il dire? Lui même savait qu'il était en tort et qu'aucune excuse ne pourrai justifier son acte irréfléchie.

-- l'essentiel est qu'elles soient tout deux tiré d'affaires. Mark la vue t'offre une chance inouïe de vivre enfin heureux. Toute ta vie n'a été rempli que de haine, de rancœur et d'obstacles toi fixait à toi même. Aujourd'hui, tu as enfin une véritable famille alors ne gâche pas tout s'il te plaît.

Il retournait enfin la tête pour faire à Joker qui continuait toujours de parler. Jamais il n'aurai cru entendre Ça de lui. Joker était pourtant la dernière personne à qui il se serait confier 5ans plutôt, car Mark considérait tout ses employés comme des potentiels objets avec lesquels il n'y avait aucune intimité.

-- sa y est nous sommes arrivé.

À peine avait t-il formuler cette phrase que Mark ôtait rapidement sa ceinture pour descendre de la voiture. Il était stressé, surexcité, apeuré, et à la foie joyeux de retrouver enfin la femme qui avait hanter ses pensées durant ses 6jours.

MA MALÉDICTION ( Tome II)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant