Acte 5 - Scène 1

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Acte 5 – scène 1 :

(Ming et sa mère Ai sont à l’intérieur de la maison, dans la réserve d'or)

Ming est meurtri par les obstacles de la nature, son visage est entaillé par les pierres et sa peau de porcelaine comporte des traces de boues remplies de verres grouillants.

Ai : Que fais tu ici !? Cette pièce m’appartient, tu n’as aucun droit de te tenir ici, retourne dans la grange poisseuse. Tu vas salir mon argent ! C’est MON argent. Ai crie à en perdre la voix. Sors immédiatement !

Ming : tu es devenue folle, la maladie a ronger ton organe vitale. L’argent te corrompt, mais il ne comblera jamais la place d’une famille.

Le Lilas des Indes n’est plus qu’un trou.

Ai : Mensonge ! Supercherie ! Cauchemar ! L’argent a toujours fait mon bonheur et il le fera toute ma vie ! Je me suis battues pour me hisser à ce statue et je me laisserais pas faire par un avortons de ton genre ! Erreur de la nature ! Je ne t’ai jamais voulue ! Je voulais des enfants pour en faire des Esclaves, ainsi je pouvais m’enrichir sans lever un seul de mes membres. Tu n’es qu’un esclave, tu doit t'incliner devant moi.

Ming : les âmes impurs, doivent être purifiés, c’est pour cela que Oh Nu Wa déesse de la création je t’offre en offrande tout l’or de ma génitrice. Ainsi elle sera pardonnée de ses péchés et elle pourra revenir auprès des êtres humains. Oh Déesse de la vie je te demande de purifier ma mère de sa maladie. Je vous remercie Déesse de votre geste pur.

Ming s’approche de l’argent pour effectuer une danse macabre, ses pas sont lourds et ses membres désaccordés, puis il allume une allumette qui jette dans l’or entassé et parfaitement rangé par ordre numérique.

Ming : le feu est puissant comme ta maladie mais regarde mère, bientôt toute ta vie ne sera plus qu’un affreux cauchemar et tu pourras rejoindre les anges de la mort en enfer tandis que
Père sera au paradis avec Chang et ton frère. Toi tu n’es que ténèbres. Ils vont te regarder brûler en enfer comme l’ange noir que tu es.

Ai se met à crier se toutes forces, ses hurlements sont stridents, ils ressemblent à des ultrasons mais malheureusement ils sont bien audibles. Les larmes suivent et son visage affreux est noyéde larmes qui se mélangent au mucus fabriqués par son nez rouge.

Le Lilas des Indes Où les histoires vivent. Découvrez maintenant