Chapitre 24 : La signature

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Trois jours plus tard.

Planque d'Hydra,

Paris, France.

Une fois ma veste en cuir ajustée au dessus de mon haut blanc, je remets mes cheveux en place et lance un regard à ma sœur. Elle ne tarde pas à être prête elle aussi, alors nous sortons de la plaque d'Hydra que nous avons décidé d'occuper pour quelques temps. Une fois dans la rue, Athie met ses mains dans les poches de sa veste et regarde partout autour d'elle.

« Est-ce que la France fait partie des cent dix-sept nations qu'on a sur le dos ? Me demande-t-elle.

- Je n'en sais rien. La signature du traité devrait se faire bientôt, on devrait peut-être suivre ça pour entendre le nom des pays où on ne pourra plus aller sans se faire arrêter. »

Elle hoche la tête. Quelques minutes de marche plus tard, nous poussons les portes vitrées d'un café parisien, dont nous connaissons la propriétaire. Lorsqu'on est en cavale, elle est la personne que nous devons aller voir si on veut récupérer du matériel, des faux papiers, ou une adresse où se planquer. On s'approche du bar et nous nous adressons à elle avec le sourire.

« Bonjour, Katerina.

- Eh bien, de tous les agents d'Hydra qui ont déserté ou qui ont des problèmes, je ne m'attendais sûrement pas à vous voir ici, toutes les deux, nous répond-t-elle avec son accent russe. Qu'est-ce que je peux faire pour vous, mesdemoiselles ?

- On prendrait bien un chocolat chaud avec des beignets, s'il te plaît, demande Athie.

- Les français prennent plutôt des croissants et des pains au chocolat au petit déjeuner. »

Elle se retourne pour commencer à nous préparer nos commandes. On s'assoit au bar et attendons qu'elle dépose nos boissons chaudes devant nous. Nous la remercions sous son regard suspicieux.

« Je croyais que vous étiez du côté des gentils, maintenant. Pourquoi vous êtes venues ici ?

- Disons que les gentils veulent nous imposer beaucoup trop de contraintes, et que ça ne nous intéresse pas d'être encore une fois à la solde de quelqu'un, soupirais-je. Tu as entendu parler des accords de Sokovie ?

- Ah, ouais. C'est aujourd'hui que ce sera signé, ça passe à la télé. »

Elle prend la télécommande de la télévision suspendue du café et augmente le son. Des journalistes se mettent à raconter le but du traité. C'est une jeune femme qui prend la parole en première.

« Le traité de Sokovie, ou encore les accords de Sokovie, ont pour but de rassurer le monde en imposant des limites aux destructions causées par les Avengers. La cérémonie commence dans peu de temps, mais il semblerait qu'une partie des Avengers ne répondent pas à l'appel. Où sont donc Captain America, Falcon et les jumelles ? Ont-ils décidé de ne pas suivre la loi ? Prennent-ils leur retraite ? Nous pourrons sans doute éclairer ce point à la fin de la cérémonie de la signature du traité. »

Katerina nous lance un regard et arque un sourcil. Elle secoue la tête en soupirant et elle met ses mains contre ses hanches.

« Je suis capable de faire disparaître des gens dans la nature, mais pas lorsque cent dix-sept pays sont à leurs trousses.

- On n'est pas venues pour te demander de l'aide, on est seulement là pour prendre le petit-déjeuner. Tu es l'une des rares personnes avec laquelle on peut discuter sans s'attirer des ennuis.

- En parlant de s'attirer des ennuis, vous devriez penser à changer de tête. Personne d'autre que toi n'a un côté blond vénitien et un côté brun, tu ferais mieux de te faire une coloration ou de porter une perruque.

The Twins - ABANDONNEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant