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Alice

Je me lève brusquement mais Steeve me rattrape car j'étais encore trop faible pour bouger. Les sages-femmes s'affairent sur mon bébé autant qu'elles peuvent. Elles amènent des machines pour le stimuler mais toujours rien. J'avais l'impression que toute ma vie s'écroulait en voyant mon bébé ainsi sans aucune réaction. Il ne respire pas non plus donc les sages-femmes lui mettent des machines de respirations artificiels. Il était tout petit mais déjà toutes ces machines étaient autour de lui. J'eu un gros pincement au cœur et mes larmes continuaient de couler. Steeve me consolait malgré tout et ne cessait de me répéter des paroles réconfortantes. Je m'en voulais énormément de nous faire traverser ce moment car si j'avais écouter mon mari on en serait pas là. Les sages-femmes secouent mon bébé comme pour le faire réagir. J'étais inconsolable.

[...]

Mon bébé n'était plus avec moi quelques heures plus tard. Les sages-femmes ont dû le ramener en salle de réanimation pour bébé pour mieux s'occuper de lui. J'étais avec Steeve qui pose un baisé sur mon front. Je décide d'égrainer le chapelet avec lui et on commence à prier.

Dieu, aujourd'hui montre-moi que tu existes réellement et que tout est possible quand on passe par toi. Sauve mon enfant je t'en supplie. dis-je intérieurement totalement abattue

Je prie avec Steeve et on ne s'arrête pas d'invoquer le nom de Dieu.
J'essuie mes larmes qui ne cessaient de couler et je lève mes yeux en regardant Steeve en face qui contrôlait ses larmes toujours mieux que moi. Il me regarde et laisse échapper quelques larmes sans pouvoir les retenir. Je lui essuie les larmes et lui redemande pardon pour la énième fois.

- On garde la foi chérie.

Je bouge la tête en signe d'approbation. J'entends les bruits d'un bébé qui pleurait se rapprochant de ma chambre. La sage-femme rentre dans ma chambre avec mon bébé tout couvert et qui pleurait à présent. Je lève les yeux vers le haut et je remercie le Seigneur encore et encore toute en larmes. Steeve me serre dans les bras et tout en pleurant de joie, prends son fils dans les bras. Je le regarde serré notre fils pour la première fois et grande est ma joie à cet instant précis. Je n'arrête pas de remercier le Très haut.
Le 24/06 notre fils Gabriel voit le jour. Gabriel qui signifie « force et dieu » est le nom parfait qu'on a trouvé pour lui et je trouve que ça lui va à la perfection.

[...]

Deux mois plus tard

Il était 05h du matin et je suis encore réveillée par les pleurs de Gabriel. Avec Steeve on était toujours très content d'entendre ces pleurs car j'avais eus la peur de ma vie le jour de sa naissance ou mon fils était sortit sans pleurer. Ces pleurs m'avaient manquer et chaque jour qu'il pleurait je n'étais pas fatiguer de venir vers lui et de le couvrir d'amour. C'était mon tout. Après tout ce qui c'était passer à l'hôpital, la mère de Steeve m'avait été d'une grande aide et était restée chez nous pendant un mois pour m'apporter son aide. N'en parlons pas de Phoebe, Jade et Princess. Mes parents étaient tout content quand ils avaient reçu la nouvelle et préparaient leur voyage pour revenir sur Paris. Gabriel s'était endormi le sein dans sa bouche. Je regarde sa figure si mignonne et je retire mon sein doucement avant d'essuyer le lait qui coulait le long de ces petites lèvres. Il ressemblait énormément à Steeve et ce dernier était fou de notre fils. Je berce Gabriel durant un moment avant de le remettre dans son berceau et je pars boire un bol de lait dans la cuisine. Je n'avais plus sommeil et j'en profite pour travailler sur quelques paperasses. Je prends mon laptop sur mon plan de travail et je m'installe au salon.

- Mme vous ne dormez pas ?
- Ah!! Jade! Tu m'as fais peur.
- Oh désolé je ne voulais pas.
- Ce n'est pas grave. Non je n'ai plus sommeil.
- Je peux vous aidez ?
- Non Jade, je vais me débrouiller. Va plutôt te reposer.
- Je n'ai plus vraiment sommeil.
- Et pourquoi? Quelque chose te tracasse?
- J'ai reçus une nouvelle mais j'avais peur de vous faire part de ça de crainte de perdre mon travail.
- Raconte moi qu'est ce qui ne va pas.
- Ma mère est hospitalisée depuis plus d'une semaine à cause de ces problèmes de tension et toute la famille me réclame afin que je puisse être à ces côtés moralement et financièrement. Je ne veux pas perdre ma mère.
- Ce qui veut dire que tu dois retourner à New York?
- Oui. Ne me virez pas s'il vous plaît.
- Tu prendras le vol demain à la premier heure pour rejoindre ta mère. La santé ça n'attends pas et je sais de quoi je parle. Ne t'inquiètes pas pour ton boulot Jade, tu pourras revenir quand tout sera rentrer en ordre. Je vais juste prendre une baby-sitter pour le court-terme.
- Merci infiniment Mme.

Elle me saute dans les bras et me fait un gros câlin. Je lui rends son câlin et lui sourit. Jade est une très bonne fille et je comprends ce qu'elle traverse et je ne peux l'éloigner ou refuser qu'elle aille voir sa mère pour au moins l'assistée. Elle me remercie encore et retourne maintenant se coucher plus apaisée.

Au-delà de l'infiniOù les histoires vivent. Découvrez maintenant