2.

135 6 2
                                    

                                                       2.
                                                   ALEX

Je sens un petit ricanement dans mes oreilles,mais n'y prête pas la moindre attention ;  je préfère de loin me concentrer sur le fait que je pourrais, avec un petit peu de chance, me rendormir dans ma couette chaude.

Évidement, manque de bol, la réalité refait surface.

Et croyez-moi, elle n'est pas totalement excitante quant-il s'agit d'un habitant du quartier nord du Colorado.

Un liquide à la fois étrangement visqueux et froid déboule le long de ma colonne vértébrale, jusqu'à  atteindre mon calçon,puis mes fesses.

- Mais qu'est-ce...

Je me lève d'un bond, puis éxamine le dégât.

Encore là, le mot est minime pour qualifier ceci ; moi et même mon pauvre lit sont imprégner de...lait caillé.

- Javier...,grognais-je avant de sauter hors du lit afin de l'attraper.

Ce petit bouffon ria à s'en recracher les poumons - et peut-être même le coeur, qui sait? - et appella le, comme je les surnommes,  El Pequeño Monstruo n.2, à venir dans la chambre.

- Luís, Luís! Vien vite! Ça l'a marcher!

Ce dernier, probablement en bas précédent, monta précipitament les marches quatres par quatres et se rejoignit au fiasco.

- Oh! Alex... Alex, que está tan bien!

Puis ils partirent d'un fou rire collectif.

- Les mecs, je ne veux surtout pas gacher l'ambiance, mais je vous conseil fortement de prendre fuite avant que quelque chose arrive...Et no va a ser un bonito espectáculo, dis-je méchamment.

Tout deux arrêtèrent de rire, comme je l'avais prédis, puis Javier cria :

- Vite, Luís, cours !

Javier sortit précipitement de la chambre, les jambes à son cou, puis tourna à gauche, hors de mon champ de vision.

Luís, quant-à lui, resta bouche-bée au seuil de la porte.

- A-Alex...je -...

- Qui as eu l'idée?, essayais-je de demander d'une voix douce afin de ne pas l'effrayé d'avantage.

Je crois bien que c'est ratée.

- ...

- Luís?

Toujours rien.

- Luís Felipe Jorge Pena Suarez, qui, pour la deuxième et dernière fois, à eu l'intélligente idée de monter ce stupide plan?

Un frisson parcoura tout son pauvre corps, mais il se ressésit, puis annonça d'une voix qui se veux confiante :

- C'est Javier, Alex. Je te le jure.

- Évidemment, dis-je.

Au moment où mon petit frère de douze ans allais sortir, je lui dit :

- Continue comme sa, hermano menor, et personne ne pourra te piétiner dessus.

Il afficha un sourire victorieux, puis disparu.

Quant-à moi, je pris une douche, enleva mes draps sales, puis déscendit finalement en bas.

- Holá, maman.

- Bon matin, mon chéri. Bien dormit?

Je jeta un coup d'oeil à Javier assis en face de Luís.

Il évita complètement mon regard assassin.

Résolut à le balancer à mamá, je répondis :

- Eh bien...Oui, sauf que le réveil était tout sauf 'bien'.

Mamá arcquas un sourcils.

Javier me regarda.

Tien donc, j'ai capter ton attention cette fois-ci, frérot?

- Ah oui? ¿Por qué?

Javier me suplia du regard pour ne rien dire.

Mamá ne me suplia pas, mais ce contenta d'un regard " dit moi la vérité, sinon, je te le jure, je te fait regretter " afin que je dévoile tout.
Oh, mais avec plaisir maman chérie!

- Un autre coup foireux de Javier. Luís n'était pas dans le coup cette fois-ci. Ou peut-être un peu.

Comme je les aimes, mes petits frères.

Ne sommes nous pas des frères qui se protèges l'uns l'autres? Hahaha.

Elle soupira d'éxaspération.

- Et cette fois, c'était quoi?

- Du lait caillé. Sur moi...et mon lit. Il y en avait aussi un peu sur ton magnifique tapis que tu m'a acheté la semaine dernière, mentis-je.

- Même pas vrai! Alex, tu ment! Tu ment!, meuglas Javier.

C'est un match perdu d'avance mon pauvre petit Javier, et tu le sais très bien!

- Javier Antonio Pena Suarez! cria maman.

Il grinça des dents.

- Comment oses-tu! Ne t'ais-je pas dit d'arrêter ces bêtises?

- Oui, Javier, écoute maman!, dis-je afin de me moquer de lui et d'agraver un petit peu son cas.

Mamá le fouetta - pas fort - avec la serviette entre ses mains.

- Petit monstre!

- Mais Mamá t'es folle! Aïe!

OK.

Je l'ai mis dans la merde jusqu'au cheville, mais si lui il veux se mettre dans la merde jusqu'au cou... ese es su problema.

- Javier, dis-je afin de calmer la tension. Excuse-toi.

Il me regarda, comme pour me dire " tu te fout de ma gueule? " et resta muet comme une tombe.

- J'ai dit excuse toi.

Il me regarda, des éclaires dans les yeux.

C'est sa fierté qui est en jeu, c'est moi qui vous le dit!

- Pardón, mamá, finit-il par répondre.

Je me marre bien, là.

L'égo et la surfierté de mon frère de quinze ans en a pris  une sacrée raquelée!

C'est une première!

Finalement, cette journée ne commence pas si mal, tout compte fait.

Dark BloodOù les histoires vivent. Découvrez maintenant