Incontrôlable 1 | l.t

18 'Le début d'une fin'

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J'étais né pour être un ange.

« Je peux entendre ce à quoi tu penses, Louis. » m'avait-elle dit en riant.

« Oh... » je rougissais.

« Tu es adorable. »

« Peut-être bien.. »

« Laisse moi te prendre dans mes bras. »

J'avais acquiescé de la tête. Elle s'était approchée et j'avais réciproqué son étreinte. Tout était devenu noir. Tout s'était passé si... rapidement. Mon pou s'était emballé. Mon cœur battait tellement vite que j'aurais pu croire qu'il allait explosé. J'avais chaviré et m'étais écroulé sur le sol, tête première.

***

J'avais ouvert les yeux et ma vue c'était arrêtée sur un long voile de tissus blanc, presque transparent. Je m'étais redressé sur mes coudes pour regarder cette pièce. Une grande chambre, un lit avec un grand voile et une tonne d'oreiller. J'avais tiré sur mon haut pour le replacer et m'étais lever. J'avais passé une main dans mes cheveux. Ceux ci méritaient une bonne douche.

Il y avait un bain dans la chambre accompagné d'une douche. Je m'étais lavé et avait remit les mêmes vêtements, les seuls que j'avais en ma possession, pour le moment.

Mes cheveux étaient encore humides quand mes pieds furent posés sur la moquette du salon. Une femme d'une cinquantaine d'années me fixait, qui était-elle? Elle avait l'air apeurée. Comme si j'étais un imposteur. J'avais placés mes mains devant moi, montrant signe d'innocence. Elle voulait parler. Elle voulait dire quelque chose mais aucun son ne voulait sortir de sa bouche, je le voyais très bien. Je pouvais sentir tout les sentiments, toutes les sensations et toute sa peur. Elle tremblais, elle était figée et elle essayait de bouger, sans succès. Elle avait tellement peur. Je pouvais entendre le battement de son cœur aller à un rythme irrégulier, trop rapidement. Je m'étais approché doucement et avait doucement pris ses poignets dans mes mains en lui chuchotant des "Shh" qui, dans mes oreilles, sonnaient tel de l'échos. Elle regardait droit dans mes yeux. Après quelques secondes, elle s'était calmée et je lui avais offert un petit sourire.

« Vous... qui.. qui êtes-vous? » Sa voix tremblait toujours, elle avait bafouillée les mots.

« N'aillez pas peur. Je ne suis pas méchant je ne comprends simplement pas votre réaction.. » avais-je tenté d'expliquer.

« Qui.. qui êtes-vous? »

« Un ami d'Alice, votre fille je suppose? » avais-je dis en souriant de toutes mes dents.

« Alice? »

« Votre fille? »

« Je n'ai pas de fille. Je ne connais aucune Alice. » avait-elle murmurée, les sourcils plissés. Je pouvais sentir sa peur revenir, les larmes lui montaient aux yeux. J'avais reculé et lui avait fait signe de mon départ. J'avais ouvert la porte et m'était envolé, toujours confus, toujours avec cette sensation de stress qui m'envahissait.

Je ne savais plus au j'allais. Cette femme n'était pas la mère d'Alice et encore pire, elle ne connaissait aucune Alice. Cette femme avait réagit d'une manière si étrange. Comme si j'étais chez elle, dans sa maison.

Je battait des ailes, j'allais je ne sais où. Ma vue était embrouillé. Les larmes dévalaient mes joues. Je criais tellement fort. Je montais et montais pour m'arrêter sur un nuage. Je m'étais élancé et était tombé sur le dos. La douceur du nuage avait retenu ma chute. J'avais pris ma tête dans mes deux mains pour y déverser toutes cette eau salée.

« Alice! »

Je n'arrêtais pas d'hurler son prénom. Son magnifique prénom. Mes ailes me faisaient tellement mal, comme si quelqu'un tentait de me les arracher. Je m'étais alors souvenu de son histoire, à elle.

Elle était une ange déchues. Ce qui veut dire que, dans le passé, quelqu'un lui avait retirée ses ailes. Elle ne pouvait plus voler, elle n'était pas complète.

Mais voudrais-t-elle mes ailes? Était-elle vraiment mon ange gardien?

Les questions courraient dans ma tête, celle-ci se faisant de plus en plus douloureuse. J'avais passé une main sur mon front. Il était brulant. J'essayer de parler mais mes muscles se détendaient tellement rapidement. Mes yeux voulaient se fermer mais je luttais. Je luttais contre cette force qui voulait m'arracher les ailes.

« Élisabeth.. aide.. aide moi.. » avais-je murmuré, avant que mes paupières se referme et que je sombre dans un monde de brume. J'étais inconscient, j'étais aveugle. Je ne pouvais pas parler. Le touché m'était impossible puisque, j'étais un ange. J'étais...

J'entendais des voix, celle de ma mère et la mienne. Je m'entendais parler, comme une vision du passé. Un 'flashback'.

J'ai besoin de toi, maman.

Pour quoi faire, mon ange?

Mon ange.

Pour mon travail de religion. Je dois parler des croyances. Je dois choisir entre l'ange ou le démon. Mais c'est difficile, maman.

Mais pourquoi? Tu n'as qu'à prendre l'ange. Les démons sont méchants.

Mais parfois... le méchant est bon?

Que veux-tu dire par là?

Je veux dire que, sans les méchants, la vie serait affreusement ennuyante. Tu sais maman, les personnes méchantes peuvent rendre d'autre gentilles.

Je ne comprends pas mon trésor.

Laisse tomber, je vais faire mon travail sur les démons. Les anges, c'est trop gentils à mon goût. Je les déteste. Trop parfait. Trop heureux. La vie n'est pas heureuse. La vie n'est pas parfaite.

Tu n'as que onze ans, ne dit pas des choses comme celle-là Louis.

Mieux vaut apprendre sur la vie jeune que trop vieux.

-

« Louis! »

« Louis je t'en supplie ouvre les yeux! »

« Tu ne pourras plus tenir longtemps sur ce nuage sans support! »

« Louis réveille-toi! Tu saignes abondamment. Je t'en pris réveille-toi.. »

« Louis je sais que tu peux m'entendre, fait de ton possible pour revenir! »

« Louis c'est moi.. Élisabeth, ouvre les yeux merde.. »

« Tu vas t'écraser! »

« On t'a arraché les ailes... »