À ma camarade

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En pleine nuit,les oiseaux dans le vacarme;

Les astres éclairaient d'une vive lumière.

Tout était calme.

Lourdes étaient à peine toutes les paupières ;

Dyja, plongée dans le sommeil, était sans arme.

Innocente, allongée habituellement,ses désirs s'alarment.

Il sera douze heures en quelques secondes,le temps courait si vite;

Qu'un esclave ne pouvait avoir de la visite.

Dyja, dynamique au bord de cette fameuse rivière.

Seul animal perceptible auprès des herbes de riz verts;

Où l'aquilon dominait fort la nature des alevins acrobatiques ;

Dans ce monde bestial,bref cet espace pers aquatique;

Elle reste méditive sur son avenir.

Elle n'était pas seule,dans cet nouvel aire;

L'attentivité soignait petit à petit ses erreurs.

Sous la mélisse, venait l'austérité sans prévenir.

Mais impossible était d'accepter que son  présent soit pétrifié;

Dans notre monde plein de rêves irréalisés

Où les temps remplis de passion sont depuis toujours sacralisés.

Mais quoi qu'il arrive quoi qu'il se passe ;

Elle voulut juste que les siens soient purifiés.

Courageuse, travaillant sans relâche ;

Amoureuse de toutes les matières;

Ses belles attitudes habitant quasiment le monde des lumière;

Faisaient voir  l'amour,la gloire et l'espérance.

Certes elle semble issue du royaume des anges.

Toujours folle dans sa joie;

Ses rires vainqueurs enveloppent un immense caractère premièrement patriotique.

Tu n'es vraiment pas de ces marchandises du roi;

Non,tu es seulement magique.

Tu n’as pas besoin d’autre chose,ton intelligence et ton silence peu bavard

Inondent déjà toutes les rues de dakar.

Seule ta sérénité peint clairement l'univers;

Et  libère la beauté parfaite de la Terre.

Tes paroles laissent toujours paraître la véracité ;

Comme nos problèmes pour justifier ton affinité.

  Ainsi la femme nous éloigne de la souffrance ;

Autant que la sagesse fait bon ménage avec l'élégance.

N'eurent été ces vers aussi forts qu'un coup de pilon;

Elle  serait encore la proie d'un pauvre sommeil  seulement profond.

Serigne Mourtada DIOP

A ma camaradeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant