Récalcitrante [Olive x Enoch]

OS Olive x Enoch

 Alors que la petite troupe s'apprêtait à prendre le large, le miracle c'était produit. Jake avait réussi à défier les lois du temps. Passant de boucle en boucle il avait fait son propre chemin pour retrouver ses amis. Et après de chaleureuse retrouvaille, Miss Pérégrine et les enfants particuliers prirent le large en quête d'un nouveau foyer.

Ils devaient avancer maintenant. Continuer à vivre et trouver une nouvelle boucle pour échapper aux sépulcreux encore en vie. Le gigantesque bateau qu'Emma et les enfants avaient remonté du fond de la mer offrait un abri sur, loin des côtes en attendant de trouver une meilleure solution.

Après avoir passé tant d'années dans une routine orchestré à la seconde près, ils leurs fallait maintenant s'adapter à ce changement déroutant. La chaleureuse maison de Cairnholm n'étant plus qu'un souvenir, ils ne leur restaient plus que ce paquebot humide et rouillé.

Ne dérogeant pas à ses habitudes malgré ses blessures, Miss Pérégrine avait commencé à donner ses directives d'une poigne de fer. Alors que le bateau quittait la berge, tout le monde mettait la main à la pâte pour rendre l'épave un minimum vivable.

Enoch était entrain de ranger ses précieux pots en verre, quand il entendit quelqu'un maugréer dans la cabine en face de la sienne. Le jeune homme arrêta son activité et traversa le couloir pour comprendre d'où venait ce remue ménage. Surprit, il trouva Olive en train d'essayer d'ouvrir le placard de sa loge. Le jeune homme s'accouda au chambranle de la porte et regarda avec amusement la rouquine tirer de toutes ses forces sur la poignée du meuble qui, manifestement, ne voulait pas s'ouvrir.

Enoch repensa aux événements survenue un peu plus tôt dans la journée. A cette tristesse et cette colère qui l'avait submergé quand il avait cru perdre la jeune femme pour toujours. La réalité l'avait frappé de plein fouet. Les sentiments qu'il repoussait au plus profond de lui étaient remonté à la surface, révélant tout ce qu'elle représentait pour lui. Tout ce temps perdu pour des broutilles. Elle qui avait toujours été là à ses côtés, ne demandant rien de plus en retour, que la joie de pouvoir rester avec lui. Elle qui supportait ses sautes d'humeur et son caractère capricieux. Cette douce personne, sincère, gentille, attentionné et au sourire lumineux...

Les yeux rivé sur la rouquine, Enoch réalisa qu'il avait eu beaucoup de chance. Plus que ce qu'il n'aurait mérité. Le destin avait été clément et n'avait finalement pas arraché la belle à l'orgueilleux jeune homme.

Une lumière intense tira le nécromancien de ses pensées. Olive avait retiré ses gants en caoutchouc et essayait d'ouvrir le placard à l'aide de sa particularité. Enoch décida qu'il était temps pour lui d'intervenir.

- Tu risque de faire fondre le mécanisme.

La jeune femme sursauta, elle ne l'avait pas entendu arrivé.

- Enoch c'est toi, dit-elle le sourire au lèvre ravie de voir le garçon. Je n'arrive pas à l'ouvrir, je crois que la poignée est rouillé, reprend-elle sur un ton plus sérieux.

- J'ai bien compris, mais je suis pas sur qu'utiliser les flammes t'aideras. Tu vas finir par souder la porte, ce moqua gentiment le garçon, un air narquois sur le visage.

- Oui bien si tu as une meilleur solution je t'écoute, soupira Olive découragé.

La jeune femme se remit à tirer sur la poignée sans grande conviction.

- Aide moi veux-tu, lança t-elle à Enoch.

- Je veux pas me faire cuire, ricana t-il en observant les gants sur le sol.

- Très drôle, je sais me contrôler ! s'exclama Olive en levant les yeux aux ciels.

Le garçon amusé se rapprocha derrière la rouquine. Il posa sa main sur la poignée à côté de celle de la jeune femme et tira dessus lui aussi. Malgré leur effort, le placard ne céda pas. Enoch passa son autres bras autour d'Olive pour tirer avec ses deux mains. La rouquine encerclé par le corps du garçon rougit par cette soudaine proximité. Ils n'avaient jamais été aussi près l'un de l'autre. Le torse du jeune homme collé à son dos la mettait dans tous ses états.

Enoch aussi était troublé par ce contact. Son visage si près de la chevelure flamboyante d'Olive il en profita pour s'imprégner de l'odeur de la jeune femme. Dieu que c'était divin ! Il aurait aimé passer plus de temps perdu dans ces cheveux, mais tout à coup, la poignée se brisa et les deux jeunes gens tombèrent à la renverse.

Allongé par terre, dans les bras du nécromancien, Olive ne put retenir son éclat de rire en levant le morceau de métal au dessus de leur tête.

- Je crois que je vais demandé de l'aide à Brownyn finalement ! s'exclama t-elle.

Mais Enoch ne rigolait pas. Obnubilé par le parfum et le corps de la rouquine contre le siens, il ne parvenait pas à garder les idées claire. Son regard fixant la jeune femme, il luttait de tout son être pour ne pas fondre sur elle.

Intrigué par le silence du garçon, Olive tourna la tête dans sa direction. Leur visage à seulement quelques centimètres, Enoch perdit finalement tout contrôle. A la vitesse de l'éclaire il se redressa sur son coude, posa la main sur sa joue et captura les lèvres de la jeune femme avec fougue. Il se demanda pourquoi, il avait bêtement tenté de se retenir. Après tout, il avait déjà pratiquement tout dévoilé de ses sentiments il y a quelques heures a peine.

Surprise, Olive laissa d'abord échapper un petit couinement de stupéfaction. Puis réalisant la situation, elle ne pu se retenir de sourire contre les lèvres du nécromancien, tant son cœur explosait de bonheur. Elle passa une de ses mains sur la nuque du jeune homme afin de le rapprocher au plus près d'elle et lui rendre ainsi son baisé avec autant d'exaltation que faisait preuve le garçon.

Le cœur d'Enoch rata un battement quand il sentit les doigts de la rouquine sur sa peau. Cette sensation était merveilleusement grisante. Alors pour approfondir le contact, il rapprocha encore un peu plus son corps contre celui d'Olive. La main sur son visage l'attirait à lui comme si quelqu'un pouvait à tout moment, lui arracher l'objet de ses désirs.

La jeune femme appréciant cette démonstration d'avidité, ne pu se retenir d'exhaler de plaisir. Ce son fit hérisser tout le corps du jeune homme. La main libre d'Olive prit place sur la taille du garçon. Instinctivement, sans se rendre compte de se qu'elle faisait, elle attrapa la chemise d'Enoch et la fit remonter doucement dévoilant un morceau de peau. Ses doigts si aventurèrent délicatement, découvrant avec enivrement ce corps qu'elle convoitait depuis tant d'année. Les douces caresses d'Olive réveillèrent les instincts primaire d'Enoch et le jeune homme lâcha à son tour un son roque du fond de sa gorge, montrant à quel point ce contact lui plaisait et l'excitait.

Leurs respirations s'accéléraient à mesure que la jambe de la rouquine remontait lentement la cuisse du nécromancien, quand tout à coup, un bruit au font du couloir les firent revenir à la réalité. Séparant leur bouche, Enoch se redressa légèrement au dessus de la jeune femme. La respiration haletante ils se regardèrent béat, ce remettant lentement de leurs émotions. Des bruits de pas résonnèrent dans le couloir. Olive commença à bouger sous Enoch pour l'inciter à se relever. Mais le garçon encore fiévreux d'envie, replongea sur la rouquine. Pressant d'abord fort sa bouche plein de désir contre la sienne, il se recula ensuite doucement en pinçant la lèvre inférieur d'Olive entre les siennes et d'un petit mouvement de menton, la libéra avec une infini sensualité. Sonné, Olive le regarda avec de grand yeux. Il se releva ensuite en vitesse tendant la main pour aider la jeune femme à faire de même. Fiona et Hugh passèrent le bas de la porte.

- Qu'est ce qui ce passe ici ? Demanda le garçon aux abeilles le regard interrogateur.

Gêné, Olive et Enoch lissaient leurs vêtements désordonnés aussi discrètement que possible en expliquant leurs mésaventure avec le placard. En omettant, bien évidemment, de raconter se qui en avait découlé. Olive remarqua du coin de l'œil qu'Enoch gardait ses mains croisées devant son entrejambe, essayant de caché maladroitement une bosse qui déformait son pantalon. La rouquine déjà rouge comme une tomate, du ce mordre l'intérieur de la joue pour rester impassible.

- Vous auriez du appeler Brownyn, rétorqua Fiona comme si c'était une évidence.

- Oui en effet, on aurait du... Répondit Enoch en regardant Olive avec un sourire malin qu'il ce donna tout juste la peine de cacher.  

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Voilà :D C'est la première fois que je publie une scène un peu plus "sensuelle" alors j'attends vos retours et vos conseils avec impatience ! Et si ça vous a plu n'oubliez pas de mettre une petite étoile <3