𝐿𝐸𝑆 𝑆𝑂𝑈𝑅𝐼𝑅𝐸𝑆 𝐸́𝑉𝐴𝐷𝐸́𝑆,
sous les réverbères de Tokyo
se mouvaient les ombres hurlantes
de ces petits vagabonds.
peints sur leur visage de façon alienés
et aux couleurs annondines, leurs
sourires étaient tels ceux du fou
évadé de sa t...
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D'UNE, flaque à une autre nageaient dans le fluide et éclaboussaient les trottoirs ces paires de converses noirs, rouges, vertes, et roses. Que de gaieté pour une capitale ou même lorsque les nuages dorment, l'atmosphère y est étouffante, voir fade.
TROP FLIPPANT ! Dans le noir se dessinaient leurs sourires aliénés, peints grossièrement avec cette peinture brillant dans la pénombre.
S'ÉLEVAIENT dans l'air leur éclats de rire cristallins. Trop bruyants pour certains, trop sincères pour d'autres. Trop saouls pour les frippés, trop jeunes pour les hommes de bureau. Effrayant pour les mères, suspicieux pour les autorités.
POURTANT, derrière ces brisures de joie se mouvaient dans une spirale chaotique des passés aussi conflictuels que des souvenirs traumatisés. Derrière la course qu'ils menaient dans les rues passantes résonnait un appel à l'aide. Tapis sous leurs sourires fluorescents, se fanaient des âmes nées evanescentes.
TOKYO, la jolie nippone mère.
TOKYO, c'est le nom de leur prison en pleine air. Ces enfances détruites et dissimulées derrière ces quelques coups de pinceaux peu habiles. ⠀
LES SOURIRES ÉVADÉS, où les appels à l'aide des enfants de Tokyo. ⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
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