- Oui, allo ?
- Ma chérie...
- Mère ? qu'est ce qui...
Je n'avais pas le temps de terminer que ma mère me dit.
- Ecoute moi et reste calme d'accord.
- Euh oui d'accord mais pourquoi rester calme ?
- Un policier va venir te chercher et t'expliquer en partie ce qui se passe.
Pendant que maman me parlait j'avais l'impression qu'elle avait du mal à parler j'ignore ce quel a et ce qui se passe mais j'en avais peur, je m'inquiétais.
- Mais tu...
- Y a pas de mais.
- Je...
Au moment où je voulais m'exprimer quand même un policier klaxonna et mère avait décroché. Le policier s'avança vers moi une main sur son arme et me demanda :
- Est-ce que ça va ?
Il regardait derrière moi. Je me retournais et vis que le loup n'étais plus là, je ne sais pas quand il est parti mais il a bien fait. Mais les trois garçons étaient encore la et me regardaient toujours intrigués. Je leur ai souris avant de me retourner à nouveau vers le policier.
- Oui, ce sont des amis.
Les garçons étaient surpris mais ne disent aucun mot. Ils ont attendus que je monte dans la voiture du policier avant de me faire signe et partir enfin.
Le policier se nommait Marco, il m'a donc expliqué que mes parents ont eu un accident de voiture. Il essaya d'aller doucement pour pas trop me brusquer et m'expliqua que mon père était décédé et que pour ma mère et ben...il lui restait plus beaucoup de temps à vivre. J'essayais de retenir mes larmes mais je me suis effondrée malgres tout, j'ai pleuré tout le long du trajet. Arriver à l'hôpital je séchai mes larmes et fis disparaitre d'un revers demain les dernières larmes qui coulaient encore sur ma joue et pris une grande inspiration avant de sortir de la voiture.
Marco demanda aux infirmières de m'accompagnaient jusqu'à la chambre de maman. Il devait avoir encore du boulot et je n'étais pas sa seule priorité je me suis dit car il m'avait pas suivi. Mais un jour je le revoie je le remercierai d'avoir été si gentil avec moi.
Quand je vis mère je voulais sauter dans ses bras mais je me suis retenu je ne voudrais pas lui faire mal alors je me suis rapprocher et la pris dans mes bras doucement. Mère me serra fort contre elle avant de me repousser doucement comme si j'étais fragile.
- Ma chérie je suis tellement désolée. Je vais mourir bien plus tôt que je ne l'aurai pensée et je pense que j'aurai du te dire plutôt que j'avais un cancer au foie mais j'en ai jamais eu le courage. Et avec mes blessures et fractures de l'accident sa serai dur de me soigner. Même les médecins disent que c'est un miracle que je ne suis pas décéder lors de l'accident.
Je n'entendais pas tout se quelle me disait je pleurais de trop. Pourquoi me dire tout ça dans un moment pareil ? En peu de temps j'ai eu tellement de révélation. Pourquoi ça m'arrive à moi ? Peut-être que je ne suis pas la seule mais je n'ai pas encore les idées claires pour penser au sort des autres j'ai le droit moi aussi de me plaindre de toute façon. Mère caressa mon visage et supprima les larmes qui coulaient et arrêta celle qui commençait. Elle s'excusa à plusieurs reprises.
- Arrête de t'excuser maman ce n'est pas ta faute c'est comme sa on y peut rien.
- Ce n'est pas tout tu as également des protecteurs et ils pourront t'aider.