Lorsque je sortis du train, je fus sidérée par la beauté et la modernité de la ville qui nous entourait. Je ne pus m'empêcher d'ouvrir la bouche, tout en inspectant les moindres recoins de la gare. Du coin de l’œil je vis quelques autres passagers réagir de la même façon que moi. Nous venions, pour la plupart, de petites villes ou villages.
Les soldats qui se trouvaient sur le quai de débarquement nous prirent par petit groupe et nous entraînèrent dans leur suite après nous avoir fouillés et vérifiés nos identités. À la sortie de la gare, où ils nous avaient entraîné, se trouvaient, sur la célèbre place de la comète, des tentes qui avaient été aménagées pour nous. C'était la première partie du test: l'analyse physique.
Il y avait trois parties pour notre test. L'analyse physique, l'analyse mentale, et la délibération de l'assemblée. L'analyse physique, première partie du test que nous allions effectuer, constituait dans le fait de juger notre potentiel physique. On notait absolument tout, de notre poids, à notre longueur de cils. Notre morphologie entière était passée à des test et des mesures. Ils pouvaient alors envoyer quelqu'un avec de bonnes capacités physique dans des métiers sportifs, ou alors, quelqu'un avec un physique avantageux en tant que chanteur, mannequin, mère porteuse, ou même apprenti leader. Au contraire quelqu'un de banal ou en surpoids pouvait être envoyé dans des métiers peu compliqués, les métiers invisibles, tels que caissiers, agents d'entretien public ou encore chauffeurs. Bien entendu, le test mental pouvait changé la donne.
Tous les facteurs qui pouvaient forger notre identité étaient prit en compte. Rien n'était laissé au hasard. Les dirigeants tenaient à analyser absolument tout les jeunes, afin de se faire une idée sur la population.
Un contrôle total, mais nécessaire. Sans un contrôle total, comment gérer nos ressources? Comment empêcher l'Homme de tuer pour sa survie? Comment maintenir l'espèce humaine en sécurité de la cruelle nature? Ce contrôle était nécessaire, indispensable pour notre survie à tous.
Du moins c'est ce qu'il voulait nous faire croire. Ce n'était que du bourrage de crâne selon moi. Bien entendu il y avait une part de vérité. Nous manquions cruellement de ressources alimentaires et énergétiques pour plus de la moitié de la population mondiale. Mais je persistais à penser qu'il y avait une quête de pouvoir derrière ces excuses. Avoir du pouvoir signifiait en vouloir toujours plus.
Les soldats nous séparèrent en deux groupes: les filles d'un côtés les garçons de l'autre. On nous expliqua qu'il faudrait nous mettre en sous vêtement pour passer sous l’œil du médecin. Pour nous, les filles, une femme ferait notre bilan, pour les garçons, se serait un homme. J'entendis une fille se plaindre quelque part derrière moi qu'elle n'avait pas mit de soutien gorge. Heureusement, ne pouvant m'en passer sous aucun prétexte, je n'étais pas dans le même cas.
Il y avait une vingtaine de tentes pour chacun des groupes, c'est pourquoi je n'attendis qu'une quinzaine de minutes. La file avançait plutôt bien, un examen durait en moyenne 20 à 30 minutes, ce qui libérait une place toute les 1 à 2 minutes environ.
On me dit rentrer dans une tente se trouvant au milieu. Il y avait des tas appareil branchés à des endroits inconnus, les fils disparaissant sous la toile de tente. Une jeune femme brune aux yeux noir vint m'accueillir.
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Les enfants du ciel
Science FictionImaginez un monde où nous aurions finit par provoquer des conséquences irréversibles sur l'environnement. Montée des eaux, sol infertile, dérèglement climatique, apparition d'un virus mortel... Tous ces facteurs provoquèrent la mort de 68% de la pop...