Possessivité Indienne.

Babu inquiet ?

Deux grandes mains m'attrapent les hanches et me ramènent en arrière, je cris par surprise. Je me débat comme une sauvage dans l'eau, mon corps qui c'était refroidi avec la peur devient d'un coup bouillant tant l'adrénaline me tient aux tripes.
Babu me bloque contre lui et m'enferme dans sa cage que forme ses bras.
Je suis nue et lui à demi-nue... Nous savons que cette situation est a mon désavantage.
L'angoisse m'empêche de réfléchir correctement... La peur de revivre ce qu'il s'est passé me terrorise. À tel point qu'un courant d'air chaud entre mes jambes vient contrasté avec l'eau froide... Je me fais pipi dessus ...

J'ai tellement peur qu'il repose ses mains sur moi, sentir ses sensations écœurante. Crier pleurer sans pouvoir rien y faire, me sentir seule face à cette atrocitée. Je suis prise au piège, des hauts le cœurs me viennent et ma tête tourne.
Je me sens étrangement vaseuse...
Enfin étrangement... Non au final. C'est plutôt justifié.
Babu me retourne pour que je lui fasse face, ses yeux me dévorent littéralement. Mais je ne sais pas pourquoi, je sens dans son regard une petite inquiétude.

Au loin des bribes du monde extérieur me parviennent, j'entends des hommes crier et courir de pas lourd et bourrin. J'entends des bruits métalliques et des voix en colère.
Babu affiche une expression plutôt aléatoire et que je n'ai jamais eu la chance de déceler sur son visage...
De la peur.
Oh oh . Mais qu'est-ce que je vois la... Plutôt ironique de voir la peur transformer le visage d'un violeur.

Des hommes arrivent vers la où nous sommes et crient encore.

- cherchez bien ! Trouvez la moi . Cris un homme grand.

Shakher Babu pose sa main sur ma tête et me dit de prendre une grande inspiration, j'ai à peine eu le temps de le faire que je me retrouve immergé par l'eau trouve de cette rivière.
Les hommes passent, sous l'eau j'ai l'impression d'être comme dans une bulle. Les bruits extérieurs sont tout estompés par ce silence aquatique, j'entends mon cœur battre contre ma poitrine. Babu me tiens fort contre lui comme si une vie en dépendait.
Son corps est aussi bouillant, l'eau qui nous recouvre devint alors soudainement étouffante. L'air me manque et cette atmosphère jusqu'alors apaisante se transforme en obruante.

J'ai l'impression que l'air commence à se vider entièrement de mon corps jusqu'aux particule d'oxygène dans mes veines. Je n'ai plus d'air, je suis dans une apnée interminable... Mon corps se détend, mes oreilles sifflent et se bouchent. D'un instinct de survie j'enfonce mes ongles dans l'épaule de Babu. Mais peut être que cet instinct est arrivé trop tard car je sombre dans le silence.
Je sens mon corps sortir de l'eau et mes poumons cracher de celle-ci. J'ai l'impression de reprendre vie, mais mes yeux ne répondent plus, je n'arrive pas à les ouvrirent ... D'ailleurs les bras non plus de répondent pas. Je sens mon corps tracer un chemin à travers toutes cette eau, quelqu'un me sort de cette rivière et me porte.

L'air chaud m'enveloppe et m'étouffe. Un linge fin recouvre mon corps, l'eau accumulé sur mon épiderme adhère avec le tissu et colle à la peau. Mon corps bouge et des secousses régulières tiennent mon conscient en activité.
Quelques minutes se passe quand j'entends des voix éclater dans des stipulations d'horreur. Le torse qui me soutient gronde et résonne. Une voix rauques d'un air grave retenti dans une colère noir... L'homme hausse la voix et menace...
Les voix féminines se confondent en excuses...
Ces voix sont de plus en plus lointaine et mes yeux de plus en plus lourds...
Mon cerveau commence doucement à se déconnecter...

Je...