un S.O.S silencieux

Chapitre 5

Chambre d'elena en média

Point de vue d'Alekseï

Je suis dans mon bureau, je regarde les comptes de ma société. J'ai appris il y a peu par mon bras droit qu'il y avait un trou dans les comptes. Et pas un petit. Il manque plus d'un million d'euro. Il faut absolument que je découvre qui a fait ça. Je n'ai pas besoin d'avoir un problème de plus dans ma vie.
Déjà qu'une partie d'une cargaison d'armes a été volée par une autre mafia. D'ailleurs je suspecte celle de Vladimir Gorev.

Tout à coup, j'entends des cris venant de la chambre d'ami où repose la fille. Je me lève de suite, me précipite dans les escaliers, et arrive devant la porte fermée. En l'ouvrant, ce que je vois m'interpelle. L'inconnue hurle et se débat dans son lit. Je me rends vite compte qu'elle fait un cauchemar. J'accours près d'elle et la secoue légèrement pour qu'elle se réveille. Dès qu'elle me remarque, elle s'affole et sors du lit en m'ordonnant de sortir. Ce que je fis sans me faire prier. Je souffle d'agacement.

-" non mais pour qui elle se prend celle là ? "
Me dis-je dans ma tête

Soudain, je l'entends pleurer doucement.
Malgré moi, je ressens un pincement au cœur.
Je ne savais pas qu'il y avait encore quelque chose qui battait dans ma poitrine. Je descends à la cuisine me faire à manger.
Ma passion pour la cuisine est en quelque sorte un héritage familial. Ma mère adorait cuisiner et moi j'adorai la regarder.

Je descends les escaliers rapidement en sentant l'odeur de mon plat préféré, la tartiflette. J'arrive et vis ma mère en train de repartir les ingrédients dans un plat à mettre au four. Je m'assis à la table et lui demanda de me raconter une nouvelle fois comment elle avait connu ce plat. Elle me regarde en souriant avant de commencer son récit:
Il y a 28 ans maintenant, ton père et moi partions en voyages d'affaires selon lui. En fait, ce n'était qu'une diversion. Arriver en France, à Paris plus précisément, il m'a emmené dans un restaurant très beau. Il n'avais rien d'extravagant ni de bling bling. Il était simple comme nous. C'est là que j'ai goûté un plat extraordinaire, la tartiflette. Au moment du dessert, je l'ai vu se lever, mettre un genou à terre et me dire ce texte qui résonnera à jamais dans mon cœur:
vozlyublennaya ( chérie ), ça fait aujourd'hui même 4 ans que nous sommes ensemble, tu m'accompagne chaque jour dans mes décisions. Tu es là à chaque instant de ma vie. Je ne te remercierai jamais assez pour ça mais je peux quand même te prouver mon amour à travers un lien qui nous liera jusqu'à la mort. Celui du mariage. Alors je te demande, ici , à genoux, dans la ville de l'amour, de devenir ma femme. Accepterais -tu de m'épouser Donia ?
J'ai évidemment accepter et c'est comme ça que la tartiflette est devenu notre plat fétiche. Un des nombreux symboles de notre amour. Un amour indéfectible.

Je sors de ma rêverie en me rendant compte que j'avais un plat à préparer. Je prépare les ingrédients pour préparer une simple omelette car je n'ai pas envie de m'engager dans une recette compliquée aujourd'hui.
Lorsque j'ai terminé le repas, je mets l'assiette sur un plateau avec un verre d'eau et une pomme. Je monte, arrivé devant la porte, je toque doucement en m'annonçant :

-" c'est moi, Alek. Je t'ai apporté un plateau avec quelque chose à manger. Je peux rentrer ? "

Je n'obtient aucune réponse. Je décide tout de même de rentrer. Je regarde sur le lit mais je ne la vois pas. Je cherche dans la pièce jusqu'à voir quelque chose dans le coin de la chambre. Elle est roulée en boule sur le sol.
Je me demande bien pourquoi elle est là au lieu d'être dans un lit confortable. Je lui demanderai plus-tard. Je pose le plateau sur la table de nuit, et me dirige vers elle pour la reposer sur celui-ci. Une fois ceci fait, je la regarde une dernière fois avant de sortir. Je ne peux m'empêcher de la trouver belle malgré tout.

Après avoir manger, je me dirige vers ma chambre pour aller dormir. Dès que je rencontre mon matelas, je tombe dans les bras de Morphée.