Mon épouse, une revenante

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-----Des esprits impurs se sont introduits ici. Précisément tes problèmes sont ici !

Les murs de la chapelle se détachèrent ensuite l'un de l'autre et l'endroit devient nu. Automatique se formèrent des nuages au ciel et le tonnerre se mit à faire ravage. A peine cinq minutes de pluie et les objets de consultations du charlatan ainsi que ses statuettes furent transportées par l'eau de pluie. En quelque sorte une inondation. Juste au alentours de ces lieux.

-----Quittons les lieux, seigneur.

Ce n'était même pas comme s'il m'avait entendu. Les yeux rouges comme le sang, la colère dans ses veines, l'esprit de vengeance dans ses idées. Tout ça rendait le seigneur plus en plus furieux.

-----Suis-moi, on ira chez l'un de mes amis charlatans. On ne doit pas laisser tomber.

J'étais surpris de l'entendre dire une telle chose après tout ce qui venait de se passer.
Une fois là-bas, ce vieux barbu et géant nous fait par signe de main de nous assoir. On avait même plus besoin de lui narrer l'histoire.

-----Seigneur, collègue. J'ai déjà vu ce qui vous amène. On doit alors anticiper les faits pour ne pas se laisser surprendre.

Je me mis en genou au milieu d'un cercle fait par les deux charlatans et ils se mirent tous deux à prononcer des paroles que je ne comprenais pas. Sept minutes après tout fut calme d'un clin d'œil. Un silence régna automatiquement dans la case. Les deux charlatans se regardaient sans qu'ils ne puissent rompre ce silence.

-----Que se passe-t-elle ? demandais-je, tout en ayant les yeux fixés sur eux.

Des cris et des rires commencèrent par se faire entendre dans les calebasses couvertes dans la chapelle. Les bougies qui étaient allumées, les lampes qui éclairaient la chapelle, tous s'éteignirent. On était dans le noir total, personne ne voyait. Moi j'avais gardé ma position, puisque j'avais du mal à me lever.

C'était comme si j'étais cloué au sol. Les cris et les rires qui provenaient des calebasses s'arrêtèrent mais ensuite les deux charlatans s'étaient mis à crier. Je ne savais pourquoi criaient-ils puisque je ne voyais rien. Les cris de trop se transformaient en pleur.

-----Il y a quoi ? criais-je

Mais aucune réponse, je ne pouvais que les entendre crier, pleurer d'avantage et d'un coup se fut sonner un coup de cravache sur mon dos.

-----Mais pourquoi me frappez-vous ? Cela fait partie de la consultation ?

Mais je n'avais aucune réponse, ce que je pouvais juste entendre était les pleurs et les cris de lamentations.