30.______________________________
N A Y A H
- Naïm pourquoi est-ce qu'il ne pleure pas ?!
La sage-femme avait emporté mon bébé dans une salle se trouvant dans mon dos. Je ne pouvais donc pas voir ce qu'il s'y passait.
- Où est mon bébé ?!
Mes mains commençaient à trembler, je me sentais de plus en plus mal. L'infirmière à côté de moi tentais de me calmer mais je savais que je ne pourrais pas être calme tant que ma fille n'auras pas pleuré.
Puis finalement, au bout de longues secondes j'entendis au loin quelques cris. Elle avait crié. Je souffla un bon coup avant de détourner mon regard sur Naïm qui n'avait pas cillé depuis mon accouchement. Autant au début il n'arrêtait pas de m'encourager, mais depuis qu'elle était sortie il ne disait plus un mot.
- Naïm ?
Naïm - Mhm ?
- Tu te sent bien ?
Naïm - Ouais.
- Dis quelque chose s'il te plaît.
Infirmière - Madame je vais vous ramener dans votre chambre.
- Comment va mon bébé ?
Infirmière - Allons-y d'abord. Nous discuterons là-bas.
Son discours n'avait rien de rassurant et le silence de Naïm non plus. Arrivée dans ma chambre, l'infirmière se tenais face à nous, avec des papiers dans les mains.
Infirmière - Alors l'accouchement en soi s'est bien passé cependant juste après nous avons dû intubé votre bébé car elle ne parvenais pas à respirer d'elle même. Pour l'instant elle va donc rester intubé cette nuit, sous surveillance et c'est seulement demain que nous pourrons noter des résultats. De plus nous pourrons vous apportez des précisions sur l'état de vote fille.
- Je ne peut pas la voir ?
L'infirmière - Si biens sûr. Suivez-moi.
Nous suivons alors l'infirmière jusqu'à l'obstétrique. Elle nous emmène dans une petite salle où se trouvait notre fille mais également d'autre enfant dans de tout petit lit et intubé. Ça fait vraiment mal au coeur de voir son propre enfant dans cet état là, c'est horrible. Elle était toute petite, toute fragile et encore innocente.
L'infirmière s'en alla pour nous laisser seuls quelques minutes avec elle. A travers des trous présent des deux côtés du berceau en plexiglass nous pouvions légèrement entrer en contact avec elle.
Naïm - Putain...
- Lyah... Ma fille...
C'était plus fort que moi. Une larme s'échappa de mon oeil. J'avais peur, peur de la perdre alors que nous avions vécu 9 mois toutes les deux ensemble. A ce moment là j'étais complètement vulnérable, ma vie dépendait d'une machine qui faisait vivre ma fille.
Avec Naïm nous sommes tous les deux restés en silence profitant de ce moment, de chaque côtés du berceau de notre princesse.
VOUS LISEZ
Nayah - Cœur Enfermé II
Romance"L'Amour est l'unique liberté qui existe dans ce monde parce qu'il élève l'âme à un rang suprême, où ni les codes des êtres humains, ni leurs coutumes ne peuvent l'atteindre, où ni les lois ni les ordres de la Nature ne peuvent le gouverner." Nayah