L' Ankou

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Je me suis mis à voyager il y'a de cela trois ans. La France regorge de mystères et légendes dans chacune des ses contrée. Après l'Alsace, le nord et le sud, il me restait l'ouest. La Bretagne. Cette région au peuple révolutionnaire et conservateur. Mais aussi, sa mer bleu ciel et parfois noir de colère, comme une déesse en ce pays. J'allais dans la ville de Lorient mais le voyage fut éreintant au point que je dû faire escale dans la petite ville de Roscoff. Ville de pêcheur, un peu macabre sur les bords. Les Bretons ont beaucoup de superstitions à propos de la mort. Il fallait faire très attention : qui croisait un nesson de corbeau volant dans les cieux, donnant l'impression d'un cortège de fantôme exahlant la peur et l'effroi, pouvait mourir le lendemain. La mort avait un rôle énorme dans la vie bretonne. La personnification de la mort s'appelait : l'Ankou. Squelette ou vieillard, habillé d'un linceul blanc écrue venait chercher les morts dans les villages, de sa charrette grinçante. Qui en riait, finirait ses jours avec elle. J'en riais à en perdre haleine. Je questionnais les habitants de la ville pour en savoir un peu plus sur cette rumeur. Personne ne voulut me répondre, par peur de l'appeler et d'attirer la mort chez eux. Sauf un. Il ne me dit pas beaucoup de choses en plus que je ne savais pas. "ma gentillesse et ma générosité, me disait-il a un prix !". Je le remercia et rentra dans une auberge pour y passer la nuit. Écroulé de fatigue, je tombait dans les bras de morphé. Le lendemain je continuais ma tournée de maison pour récolter plus d'informations sur " la mort "en personne. Je m'éloignait de plus en plus de mon auberge et du centre du village. J'arrivais au niveau du cimetière. Il me parut d'abord bien vide mais je n'avais pas vu les trous dernières rangées du fond. Une maison lui faisait compagnie. De mon poing, j'y frappa et attendit. Rien. Je frappa plus fort. Rien. Elle était abandonnée. Je sentis la faim me prendre doucement et donc décida de rebrousser chemin. J' aperçus la ville qui n'était plus toute proche. Je vis également une petite colline pas très loin de moi. Je pris sa direction et l'engagement d'y monter. Arrivé en haut, de mes yeux curieux et intrépides, je regardait la ville calme et silencieuse. De mon sac bien rempli, je sortis de l'eau et de quoi manger. C'était un sandwich. Tout en mangeant, assis au sol, j'admirais ces belles tombes alignée et regardait dans le ciel si aucun corbeau se prêtait à y voler. Mon observation fut positive. La colline était touffue. Vêtu d'arbre à la chlorophylle abondante et à l'écorce vieille et rugueuse. À certains, il me semblait y voir pendre des cordes. Pas besoin de réfléchir beaucoup pour comprendre, je détournais mon regard de ces stèles morbides et continua à manger quoi q'un peu dégoûté. Encore la mort... J'écoutais le chant des oiseaux : rouge-gorge, pivert et autres volatils criant leur chant, j'écoutais... Un d'entre eux avait un chant plutôt surprenant. On aurait dit un grincement, un couinement, en tout cas c'était désagréable, une espèce d'accouphène. Je regardais la route et vit une charrette. Elle avait pour conducteur un squelette vêtu d'un linceul blanc, une faux à la main. Derrière, un homme y était gisait un homme mort. Après avoir fait plusieurs efforts pour regarder, j'y reconnu le seul homme qui avait accepté de parler de l'Ankou. Il m'avait dit "qui entend le grincement de la charrette de la mort, est déjà mort". C'était l'Ankou qui conduisait cette charrette. Le cocher du véhicule me regardait d'une pair d'œil froid et vide, sans sentiment, sans vie. J'étais pétrifié, comme si une gorgone m'avait planté son regard en plein cœur. Le char s'en allait et disparu. Perdu, je courus à l'auberge et montait vite dans ma chambre. Plein d'émotions, j'essayai de me rassurer mais me rappelant du mort emporté, l'effroi me mordait doublement. Ma montre affichait 16h00. Il y'avait donc 4h avant que je dorme. L'après midi fut dure et je me coucha à 19h00. Je respirait mal et fut pris de terreur. Le lendemain je sortis dehors. Dans un états de prudence extrême et de peur insoutenable, je pris la mauvaise idée d'aller au cimetière. Il était 6h, le matin était frais et calme. Je me dirigeais vers l'église, je dépassais l'église et arriva au niveau du cimetière. Un calme oppressant se fit sentir. Des gouttes de sueur s'amoncelait sur mon front. Au loin sur la route, je vis quelque chose. Je n'arrivais pas trop à voir mais cette chose avancait vite. Je distinguais des mes yeux fatigué et de la brumes du matin, un homme capucher et un vêtement blanc le couvrait du froid matinal. Il tenait un outils dans la main. Hypothèses et spéculations me vinrent à l'esprit. C'était la mort, l'Ankou ! Je voulu courir mais je sentis mes jambes bloquée, en fait je ne l'est sentait plus. Je voyais avancait cette charrette et plus elle approchait, plus mes hypothèses et spéculations se confirmaient. Elle se rapprochait à une vitesse monstrueuse. Le regard relié au miens je ne pouvait m'en defaire. Elle me rattrapait à chaque seconde de ce temps bloqué. Mes jambes se libéraient. Mais il était trop tard. Je sentis le rasoir de la faux me transpercer. Tombant au sol, mort j'étais. Me ramassant comme un vulgaire cadavres, la mort reprit sa route infini.

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⏰ Dernière mise à jour : Jun 02, 2020 ⏰

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