Salut tout le monde, je me lance! J'essaye un STEREK, n'hésitez pas à commenter. En gras, c'est les dialogues. En italique c'est ce qu'il fait ou qu'il pense en parlant ou juste après.
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Point de vue externe
Le temps était lourd à Beacon Hills, sans s'en rendre compte, tous les membres de la meute s'étaient un peu dissous. Cela faisait maintenant quelques mois que la meute de Scott McCall était en proie à la déprime. Scott, le véritable Alpha de la meute avait perdu la femme de sa vie un soir où ils fûrent attaqués par des Onis et un Nogistune maléfique, qui possédait son meilleur ami, Stiles.
Scott, depuis des mois, poussait sa meute à bout, ne voulant pas laisser transparaître la colère et la tristesse, la tristesse de ne plus jamais pouvoir embrasser son âme-sœur et en colère de l'avoir perdu si ... rapidement. En colère contre Stiles, sans vraiment s'en rendre compte, le prenant en partie responsable de la mort de sa douce. Les mois passaient, et pourtant ils se rassemblaient, la meute contre le crime surnaturel!
Par contre, tout avait changé entre eux.
Scott était plus dur avec sa meute, ne voulant montrer aucune faiblesse. Son bêta, Liam Dunbar, le plus jeune de la meute avait remarqué l'état de son Alpha, mais ne pouvant pas le contredire ou l'arrêter, il se tut.
Lydia, la banshee, entendait encore sa voix déchirée, crier le nom de sa meilleure amie perdue à jamais et ce son n'arrêtait pas de tambouriner dans ses oreilles, encore et encore.
Malia, la coyote-garou du groupe et la cousine de Derek ne savait pas comment réagir au mal-être de la meute, n'ayant pas connu Alison et n'ayant pas connue de vie en meute.
Derek Hale, le cousin de Malia et le neveu du psychopathe Peter était fidèle à son habitude, impassible, le Sourwolf. Pourtant, dans cette meute déchirée, un seul ne pouvait montrer sa peine. Le plus brisé.Point de vue Interne
Stiles Stilinski. C'est moi, je suis la cause de tout, de tout ce qui a percuté mes amis, ma famille de plein fouet. Je le sais aux regards que les loups-garous me lancent à l'école et aux réunions. J'empeste la honte, la culpabilité, la peur et la tristesse, par moment, la douleur aussi, je suis au courant. C'est plus fort que moi, mais aucun d'entre eux me l'a fait remarquer, c'est comme un de ses non-dits douloureux et c'est moi cette fois-ci, c'est moi le non-dit. Ma vie est tellement devenue ... fade, ça me donne envie de vomir.
Je suis exclu de ma propre meute, je l'ai remarqué, oui. Lorsque les réunions se firent de plus en plus rares pour moi, lorsque tous mes potes m'abandonnaient au lycée, ne voulant pas réellement poser leurs yeux sur moi, j'ai compris. Je suis cette chose repoussante, je suis Stiles Stilinski. Le pauvre adolescent chétif-sarcastique-meurtrier.
J'arrête de ruminer quelques pensées négatives et je continue de fixer le plafond encore quelques instants, en essayant de me donner du courage. Je me lève de mon lit en un bond, ne voulant pas me lover dans mes couvertures plus longtemps. J'ai du mal à réaliser tout de suite le vertige qui me frappe de plein fouet, je suis faible. Plus que d'habitude. Je regarde vers ma table de chevet en cherchant mon téléphone des yeux. Aucune trace de surprise sur mon visage quand je vois que je n'ai aucun message ou appel manqué. J'enlève mon pyjama d'un geste sec, ce qui ravive une douleur aiguë à mon ventre. Je lève les yeux vers mon miroir et je regrette tout de suite ma décision. Des ecchymoses de la taille de balle de tennis parcourent mon torse, d'une couleur entre le mauve, le jaune et le marron avec un peu de sang. Mes côtes sont littéralement boursouflées, rouge et mauve.
Je me tourne un peu pour me regarder de dos, mon dos est parsemé de plusieurs égratignures profondes ou pas. Je déteste mon corps, tellement laid, maigre et faible. Pas mince, non non, maigre. De plus, le corps d'un meurtrier. Je m'habille rapidement d'un jean noir et d'un sweat à capuche de couleur bourgogne beaucoup trop grand pour moi, pour premièrement me cacher la vue de ce corps immonde. Deuxièmement, parce que si le tissu frotte avec ma peau meurtrie, aussi bien signer mon arrêt mort tout de suite. Seul, je pratique quelques faux-sourires, ceux que l'on doit s'accrocher aux lèvres toute la journée avant d'arriver chez-soi et de faire tomber ce masque fautif et d'éclater en sanglots. Je déplace les yeux de mon miroir à ma droite et je souris. Je descends rapidement les escaliers, sachant que je ne dérangerais pas mon père, qui n'est tout simplement pas là. Comment dire, jamais là? Prenant mes clés de voiture, les clés de ma Roscoe, mon bébé, la femme de ma vie, je sors du domicile des Stilinski. Je conduis jusqu'au lycée d'un air absent en fredonnant une chanson qui me passe par la tête.
Je stationne ma voiture dans le stationnement lorsque je sens mon cœur se débattre dans ma cage thoracique. J'essaie de prendre de grandes respirations, mais mon état ne s'améliore pas quand je remarque que Malia m'a repéré, elle qui est debout à l'entrée du lycée, je fais la seule chose évidente à mes yeux : je me retourne vers le siège passager et je lui donne ma main, lui faisant un grand sourire, sincère. Elle est là. Mon cœur se calme et je sors de ma jeep, me dirigeant vers le lycée, ignorant la foule d'adolescents stupides et en rut qui m'entoure dans le couloir. Je me dépêche de me rendre à mon casier. C'est parfait parce que Scott n'est pas au sien, qui est JUSTE à côté du mien. Je suis prit de surprise quand Malia, mon ex-copine, agrippe fermement mon poignet de sa poigne de fer. Je me retourne face à elle, en essayant de cacher ma panique et la douleur vive qui se fait ressentir dans tout mon corps. Je parviens à étouffer un cri à la barrière de mes lèvres.
- Hé Stiles! Ça va? Tu pues l'anxiété et la peur! Et c'est quoi cette douleur? Dit Malia en plongeant son regard dans le mien, qui est terrifié, les veines de sa main se colorent de noir. Elle manque vraiment de tact.
- Ouais t'inquiète, j'ai un examen à rattraper et j'ai peur de le rater, j'ai étudié toute la semaine dessus, j'ai dû me fouler le poignet en tombant de mon lit ce matin, dis-je en dégageant rapidement mon poignet de la poigne de Malia, tout en essayant de respirer calmement, ne voulant que mes battements désordonnés soient encore pires.
Malia me fixe quelques instants, ne sachant pas si elle me croit ou non et retourne vers la meute me saluant comme si rien ne c'était passé. La coyote-garou partit sans se retourner. Je ... je ... je dois aller aux toilettes maintenant! Je passe devant la meute totalement paniquée et je ne sais pas s'ils ont senti l'odeur de ... sang. C'est sûr, mais ils n'en ont rien à foutre. Je pousse la porte d'une cabine brutalement et m'enferme dans celle-ci. Je soulève mes manches et ce que je craignais était arrivé, mes plaies s'étaient rouvertes sous la pression de Malia. Je sors ma petite trousse de soin de mon sac et je me prépare mentalement à changer mes pansements. J'enlève le bandage de mon avant-bras gauche et j'essaye de calmer mon rythme cardiaque à la vue des minces lignes horizontales coupées dans ma peau. Je n'ai plus peur à la vue de sang mais je me sens rapidement pris de panique lorsque plus de quelques gouttes s'échappent de mes plaies.
Je pose un regard sur elle et je me détends. Je lui décroche un sourire et je nettoie mes ... mes ... mes blessures-infligées-volontairement avant de retourner en cours. Je sais que je me fais souvent passer à tabac mais ça, ça m'aide ... parfois. Ça me libère sur le coup, puis ensuite j'ai honte. Une honte permanente qui me colle à la peau, une honte qui me monte tout le temps à la tête. Depuis qu'elle est partie, j'ai recommencé. Je sais, c'est mal, blablabla ... Je n'aurais pas dû, pour elle. Si ça peut m'aider à l'oublier, pendant au moins quelques instants même avec une douleur aiguë, et bien ce sera ça. Toute la journée, je joue à cache-cache entre les salles de cours, sachant qu'ils ne sont pas loin. Lorsque je suis en classe, je me détends un peu, oublié dans le fond d'une classe remplit d'élèves bavardant. Je crois que M. Harris s'ennuie de m'avertir tout le temps, pendant que les autres étaient silencieux.
Pourtant, aujourd'hui, c'est le contraire, toutes les 15 minutes, je vois Malia lever la tête de son travail en flairant l'odeur de mon sang dans l'air avant de me donner un regard plein d'incompréhension. T'inquiètes Malia, je vais bien. Après les cours, je reste un peu à la bibliothèque, rechercher des infos sur ... je ... je n'en sais rien. Je ne sais même plus qu'est-ce que je cherche. Je me perds dans ma tête et je la regarde à côté de moi et elle me sourit, mon cœur manque un battement. J'aime son sourire. Après avoir regardé les heures défiler devant moi, je quitte le lycée pour me rendre à ma voiture. Oh non, pas eux ...
6-6-6
Merci à kalaadragon pour la magnifique correction ! Allez, on ce revoit au prochain chapitre pour savoir qui sont ceux que Stiles ne veut pas voir... Bisous !
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Changement (STEREK)
FanfictionCela fait plusieurs mois que le nogistune est disparu, mais rien ne s'est arrangé pour autant. Scott, l'Alpha, s'éloigne de son meilleur ami depuis quelques temps. Stiles ne va pas bien, le lycée, la meute, les brutes, son père... Puis un jour, san...