La polygamie™ [tome II]

Partie 57

Moi: Elle a ... ma fille ?

Police: Décrivez-la.

Kenney: Elle est dangereuse et elle peut tuer la petite à tout moment.

Police: Il faut être prudent dans ce cas. Qui sait, peut-être qu'un de sa troupe est entrain de nous écouter.

Kenney: Vous croyez pouvoir la retrouver ?

Police: C'est notre travail, mais on doit la retrouver en 48 heures. On va emmener le corps au laboratoire afin de récupérer la balle et l'examiner.

Kenney: Oh d'accord ...

Police: On vous tient au courant. On va également déplacer la voiture. Vous devez récupérer les choses utiles.

Kenney: On y va Ju.

Jaffer: Ça va aller.

Il me prend dans ses bras.

Moi: Pourquoi elle l'a pris ...

Jaffer: Elle ne va rien lui faire, ne t'inquiète pas.

Il fait sombre et glacial, Kenney et Ju revient avec le cartable, le sac de Giovanna et une siège pour enfant.

Julien: Il ne reste que ça.

Moi: Pauvre Giovanna ... elle n'y est pour rien ... si j'ai pris Kennedy moi-même alors Giovanna serait encore là.

Jaffer: Ne dis pas ça, elle bien là où elle est. On a encore besoin de toi ici.

Moi: Elle aussi, on avait besoin d'elle.

Kenney: C'est le destin, si Dieu a fait que tu restes chez toi et envoyer Giovanna. C'est que tu as encore des choses à accomplir ici.

Jaffer: Exactement.

Kenney: Venez, on va rentrer nous reposer.

On rentre et quand on arrive à la maison, tout le monde est là. Zoyra nous apporte du thé bien chaud.

Giulia: Alors ?

Sa voix indique qu'elle a encore le nez bouché et ses yeux sont rouge.

Kenney: Son sac, le cartable de Kennedy et le siège de Tamia. C'est tout ce qu'on a pu récupérer.

Giulia: Et ... elle ? Elle n'est pas avec vous ?

Tatsuya: Chérie, elle n'est plu-

Giulia: Non !

Puis elle recommence à pleurer et Tatsuya la prend dans ses bras.

Tatsuya: Je pense que c'est encore frais pour en parler non ?

Kenney: Tu as raison, on va nous reposer, une longue journée nous attend demain.

Kenney a laissé sa chambre pour papa et maman, et il sort avec les cousins dans une chambre d'ami.

Jaffer: Elle va bien, cesse d'y penser d'accord ? La police est à sa recherche.

Moi: J'aimerai bien être à sa place.

Jaffer: Pense à Kya.

Je soupire et lève la tête.

Moi: Tu as raison.

Il m'embrasse et on s'endort.

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Zoyra: Bonjour vous deux, le petit déjeuner est près.