Eaque

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     Ce fut la fin de mon immortalité, puis le début d'une nouvelle existence non voulue. 

     Après la fin de l'affrontement entre nos deux camps, visant à détruire l'arche que nos cher ennemis - chevaliers d’Athéna - cherchaient à construire, ce fut une catastrophe sans nom. Moi, général des armées d'Hadès, j'avais tout fait échoué pour une question d'ego de puissance. Face à ces hommes vêtus de bronze, d'argent et d'or, je ne pouvais imaginer perdre. La vermine humaine me surprendra toujours.

     Mais la n’était plus le problème, car à la fin de cette bataille inutile, j'avais tout perdu : mon rang, ma gloire, mon général, mes hommes, ainsi que mon corps immortel.

     Kagaho était venu sous les ordres du maître, ne cherchant pas la confrontation, mais toujours avec une attitude condescendante qui lui était propre. C'était sur qu'a ce moment la, ce fichu spectre de feu, devait être heureux. Il me volait ma place au sein de l'armée de mon cher maître. J'avais tout foiré, j'avais réduit mes chances de m'en sortir à néant, et en plus de cela...j'étais terrorisé a l'idée de perdre la vie.
    En me délestant de ma place de commandants et de spectre, le Bénou m'avais rendu ma condition humaine, cette condition ancienne que je n'avais pas vécu depuis des siècles.

      Rares étaient les spectres ayant cette punition, pour la plupart cela pourrait être une libération ; car en effet, redevenir humain ne nous rattachais plus aux enfers, on pouvait être libre. Mais quand on avait vu le trépas de l’extérieur, riant aux éclats de la douleur de l'humanité, une fois qu'on était de retour dans le cercle vicieux de la mortalité, on ne s’esclaffait plus.

     Le champ de bataille était vide, vide de vie mais remplis de cadavres, des cadavres de spectre et d'humain. Pour une fois que les deux camps étaient liées dans quelques chose, il fallait que ce soit la désolation et la fin.

Cependant ce n'était plus une histoire qui me concernait.  A présent, je me devait de vivre le peu de temps qu'il me restait, pour trouver un endroit adéquat et y mourir dignement.

     Alors que les rayons de l'astre solaire ce mirent à vaciller dans le début de la nuit tombante, je ramassais les morceaux de surplis qui restaient étalé bêtement sur le sol, tel des dormeurs ingrats, figés sur une terre trop douce pour les éveiller. Après avoir fini d'amasser les pièces inertes de la seule chose qui daignait bien m'offrir sa protection, je marchais lentement vers le corps encore chaud de mon général décédé. Cette femme qui c'était dévouer corps et âme à mon service. Elle avait fois en moi et, elle aussi, je l'ai trahie.

     Doucement je passait mes mains froides dans son dos et derrière ses genoux, avant de la soulever avec délicatesse, craignant encore que son corps puisse ce mettre à bouger, afin de tenter une énième fois de m'assassiner.

    

     Violate avait été la meilleure sous mon commandement, et sa perte me faisait étrangement souffrir alors que je n'avais rien éprouvé pour le reste de mes soldats. A vrai dire je les considérais tous comme de la chair à canon, ce n'était que des incapable rongé par le désir de vivre une vie qui ne leur appartenait plus, et même après le trépas, ils n'auraient pas été traité de meilleure manière que sous mon aile.

     Je soupirais une fois encore alors que je me remettais à marcher en direction d'un chemin praticable afin de descendre cette montagne. Tout en continuant de porter la jeune femme en princesse, j'observais le paysage qui, petit a petit, au fur et a mesure que la lune chassait sauvagement le soleil par son éclat bleu froid, comme la mort chassait la vie, déclinait. 

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   L'air était devenu frais, porté par des bourrasques de vent à mon visage douloureux. J'avais cessé de saigner, et pourtant je me sentait vide de forces.

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⏰ Dernière mise à jour : Jun 04, 2020 ⏰

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Eaque, ce terrible humain. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant