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La neige.
Ses flocons qui faisaient lever les yeux de plus d'un rêveur.
Sa douceur qui absorbait tous les tracas et les ensevelissait sous sa couche.
Sa fraîcheur qui faisait frissonner lorsqu'elle venait se loger dans le creux d'un cou.
Son doux manteau qui accueillait plus d'un penseur à se blottir dans ses bras.
Non, ce soir il n'y avait qu'elle.
Une seule silhouette dans le blanc de la neige.
Allongée sur le dos, des cheveux cristallins, une peau d'ivoire.
Tel une poupée de porcelaine.
Il n'y avait qu'elle et elle était belle,
s'était dit Augustin.

Le silence est amoureuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant