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"Est-ce que tu me vois ?

Je me le demande parfois

Mais alors, es-tu fier de moi?

Le saurai je un jour?, ça je ne sais pas

                                                  by Awa"



1mois! cela fait juste un mois que je suis veuve, pourtant j'ai l'impression de l'être pendant 1année.

Je ne sais pas si je porte des tonnes de malheur avec moi, que je distribue aux personnes que je croise. Je ne sais pas si je suis porteuse de malheur ou si Djamal est mort à cause de moi. Pourtant j'ai failli y croire lorsque sa mère me le répétait encore et encore. Cette femme autrefois gentille, s'est transformé à l'attente de cette mauvaise nouvelle. Peut être que c'est ce qui se passe lorsqu'on perd son enfant, alors c'est ce que ressent la mère d'Ismaïl? l'impression que c'est la faute de quelqu'un ce qui lui arrive? est ce que elle aussi me croit coupable?

J'arrête pas de me dire que c'est pas ma faute , que c'est Dieu qui a voulu cela et que si Djamal devait mourir c'est que c'était pour son bien. Mais je ne sais plus ce que je dois penser, je me souviens à chaque fois que je vois notre lit , de ce jour-là:

"Il était 7h et Djamal était toujours couché. Il était toujours levé à cette heure ci, mais ce matin là, il dormais encore. Je l'ai laissé me disant qu'il était fatigué et qu'il en avant besoin, jusqu'à midi, où il était toujours dans la même position( sur son coté droit). Je mettais approché , voulant le réveillé et je remarquais qu'il ne respirait plus et était tout pâle. J'avais tâté son cou et touchais son front qui étaient froid. J'étais resté 2h à le regarder, me disant qu'il allait bien et qu'il me faisait une blague, qu'il allait se réveiller en respirer comme un taureau parce que cela faisait trop longtemps qu'il ne respirait pas. Mais enfaite non, Djamal ne se réveillera plus dans ce monde. Djamal était parti rejoindre ses ancêtres. Djamal m'avait laissé juste 4mois après notre mariage. À croire qu'il ne m'aimait pas aussi bien qu'il le disait. Lui qui disait qu'il m'aimerait jusqu'à ce que la mort nous sépare, mais pas avant que je ne l'aurais pas dit "Je t'aime". Ces mots qu'il attendait patiemment. Il ne les entendra jamais.


Djamal m'avait laissé ma part d'héritage ainsi que la maison. Djamal était un agent immobilier. Il n'avait pas une très grande famille, juste ses parents et sa petite sur.

Il ne me restait que la maison et de l'argent. Je ne sais pas si j'ai bien fait de céder le reste de ma part à sa sur, une jeune étudiante. Cette part que ma belle mère me croyait demeritante, et je crois qu'elle avait raison.

Et comme si Djamal savait ce qu'il allait se passer, il m'avait imposé l'appartenance de la maison et de 10millions d'euros, que je ne pouvais refuser ou qu'on puisse me prendre. Sinon j'aurais tous donné à belle maman comme elle me l'avait demandé. Si c'était pas parce qu'elle risquait l' enfermement, elle m'aurait jeté hors de la maison. Mais je l'aurais pu le lui cedé si elle me l'avait demandé en privé , mais dirigé par sa colère, elle l'avait dit devant l'avocat qui lui prévenait les risques de son acte.

Je ne voulais rien moi, tout ce que je voulais c'était une dernière chance, je voulais juste un peu de temps avec mon Djamal. Mais je vais donner la valeur que mérite son argent durement gagné, je réaliserai son rêve qu'il voulait je garde secret. J'espère qu'il sera fier de moi de là où il est( dans le paradis j'espère).

J'avais amené ma famille dans cette maison. Leila avait eu son bac et voulait aller au Canada pour ses études. Mes menaces avaient porté leur fruit, puisqu'elle avait eu sa bourse, et c'est avec plaisir que je lui paya tous ce qui pouvait amélioré son confort. Mais bien sûr ma mère n'était pas d'accord et avait peur de la savoir seule dans un pays étranger, elle voulut même l'accompagner, mais je l'avait convaincu.

Alors que je voulais oublier les dites de ma belle mère, voilà ma mère qui ramène encore cette histoire de Djinn, d'ailleurs elle voulait même que l'on retourne chez l'exorciste mais j'ai refusé. On s'est même disputé à cause de cela, et elle était retourné dans notre ancienne maison. Je ne veux aller nul part, si je dois vivre seule et bien tant pis, si je suis possédé , qu'il en soit ainsi!. Elle finira par se calmé et reviendra.

J'étais toute seule dans la maison, dans le salon plus précisément. Mes frères voulaient resté avec moi , je les avaient laissé dans un parc d'attraction avec ma mère et la voisine , ne voulant pas gâcher leur moment de plaisir avec mon humeur, j'était rentré à la maison.

On venait de sonné à la porte, je sais que c'est un étranger car on a sonné une seule fois, si c'était mes frères, ils continueraient d'appuyer sur la sonnette jusqu'à l'ouverture de la porte.

Quel ne fût pas ma surprise quand je vis un homme derrière celle-ci, je me demande ce qu'il me veut?

" Mes salutations, allez-vous bien ?"

JUSQU'OÙ? // RÉÉCRITURE , RELECTURE //Où les histoires vivent. Découvrez maintenant