Chapitre 39

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Jordanne

Je ne reconnus pas l'endroit où je me trouvais quand j'ouvris les yeux.
Mon rithme cardiaque s'accélérait quand les souvenirs de ses derniers jour me revenaient.

D'un geste un peut trop vif, je voulus me redresser lorsqu'une douleur horrible me martela le crâne.
Un gronement de douleur traversa ma gorge quand je remarquais une silhouette féminine près de la fenêtre.
Elle était à contre jour, alors je n'arrivais pas à voir son visage.

-vous être réveillée ? Me demanda la femme en s'approchant de moi.

Maintenant à quelque centimètres , je pouvais distinguer son visage.
C'était une femme blonde, d'une quarantaine d'années, svelte et grande.

-Qui êtes-vous  ?  je lui demande.

-Je m'appelle Sacha Ivanov.

Ivanov !

Ce nom me donnait un frisson d'effroi. La panique commençait a s'emparer de moi.

-Qu'est-ce... Qu'est-ce que vous voulez. Je lui demande la voix tremblante.

-calmez vous. Je viens juste m'excuser pour ce que mon fils vous a fait.

S'excuser ! Quelle aille se faire foutre !

-Allez vous en !

Comme si elle n'avait pas entendu ce que je venais de dire, elle poursuivit.

-Et aussi pour voir le visage de celle que je devrais évinser pour pouvoir récupérer l'homme que j'aime.
Maintenant que c'est fait, je vais y aller. Lâcha-t-elle avant de prendre son manteau et sortir de la pièce.

Je ne comprenais rien à ce qui venait de  se passer.
Et je n'essayais nullement. Ma tête me faisait beaucoup trop souffrir pour pouvoir réfléchir.
Je fermais fortement les paupières sous cette douleur atroces quand la porte s'ouvrit et qu'une infirmière et un médecin entraient et se mirent à m'examiner.

-Vous avez une visite. Me prévient le médecin avant de s'en allez.

Marie entra dans la pièce une expression bouleversée sur le visage.

-Oh jordy ! Je... je suis tellement désolé ! Fit-elle en s'approchant.

-Ne le soit pas marie. Tous sa c'est ma faute et uniquement la mienne.
J'aurais dû me méfier de lui. J'ai suivit comme une sotte, un inconnu jusque dans sa voiture sans me méfié une seconde !

-ne dit pas ça. Tu n'aurais pas pu savoir... Personne n'aurait pu savoir.

-Si ! Bradley le savait !

Bradley

Après avoir  quitter le commissariat, je m'étais rendu chez moi prendre une douche et me nourrir.
Antoine m'avait prévenu que Jordanne c'était réveillé, et que Son amie était près d'elle.

Quand j'arrivais dans les couloirs de l'hôpital,  cette fichu angoisse refit de nouveaux surface.
C'est avec L'estomac noué, que j'entrais dans la chambre de Jordanne.
Quand elle tourna la tête vers moi, je ne vis pas cette étincelle habituel dans ses pupilles noir.
Elle avait le visage pâle comme un linge.
Mais une chose me frappa. C'était  la haine que vis dans ses yeux....

Elle me hait !

-Jordanne...soufflais-je

-Stp Marie laisse nous seul. Dit-elle a son amie.

Cette dernière  nous regarda tour à tour,  hésitante avant de s'en aller.

Je m'approchais du lit.

-tu le savais n'est pas ! Tu savais quel genre de personne il était !

-j'ai essayé de te le dire Mais...

-tu as essayé ! A quelle moment ! Quand tu m'as traité de pute ! C'est ça !

-dit pas ça Jordanne... Je... Je ne savais pas qu'il pouvait allez jusqu'à là.
Je... Je suis désolé. Terminais-je en baissant la tête.

-tu es désolé ! Tu sais ce qu'il voulait me faire d'autre ?! IL AVAIT L'INTENTION DE ME VIOLÉ PUTAIN !

-Jordanne...calme toi.

-va t'en !

-jordy...

-je t'es dit de t'en allez !

-OK je m'en vais, mais je serai dans la salle d'attente.

J' eus le temps d'apercevoir une larme couler sur sa joue avant qu'elle ne tourne le visage vers la fenêtre.

Cela faisait à présent 2 semaines que Jordanne était à l'hôpital. Aujourd'hui était le jour de sa sortie.
Physiquement elle allait mieux, mais son Etat psychologique restait préoccupant.
En effet, ses derniers jour, les médecins m'ont dit qu'elle avait des nuits très agitée et la journée, elle s' enfermait dans un  mutisme inquiétant.

Elle commençait a déprimer.

Le médecin avait conseillé de lui faire voir un psychologue pour qu'elle puisse parler de ce qu'elle avait vécu... Parce que moi, elle ne disait plus rien.
Elle ne me parlait même pas .
La seul à qui elle parlait, c'était son amie Marie, quand elle venait la voir.

Je m'inquiètais pour elle et cela me faisait terriblement mal de la voir dans ce État.
Je ne voulais pas la laisser retourner seul dans son petit appartement dans le Queens..

Pas dans ce État.

J'avais décidé de l'emmener chez moi, jusqu'à ce qu'elle aille mieux.

-je rentre chez moi ! Lâcha-t-elle la tête baisser quand j'entrais dans la chambre d'hôpital.
Ne voulant pas la contrarié , je ne dis rien et l'incita à se lever.

De toute façon, ma décision était déjà prise !

Dans la voiture, elle restais toujours silencieuse. La tête posée contre la vitre le visage pâle, le regard hagard, elle semblait être ailleurs comme souvant ses dernier temps.
C'est seulement quand j'entrais dans le parking de mon immeuble, qu'elle sembla revenir à elle.

-ce n'est pas chez moi ici !

-Jordanne, je ne peux pas te laisser rentré seul chez toi tu ne vas pas bien.

Un rire amère lui traversa la gorge avant qu'elle ne me crache.

-Qu'est ce que ça peut te faire putain ! J'ai pas besoin de ta pitié !

-je n'es pas pitié de toi Jordanne...Je m'inquiète pour toi.

A suivre...


Waynes :mon diamant noir TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant