À la demande d'une lectrice, j'ai décidée de vous dévoiler ce qui était censé se passer dans le tome 2 que je ne publierais finalement pas. Je vais tout de même vous dévoiler le prologue et le chapitre 1 qui sont les seuls qui me conviennent vraiment avant de vous résumer la fin.
PROLOGUE
Point de vu extérieur
Un individu chauve et grassouillet marche d'un pas rapide dans un interminable couloir, ses chaussures noirs cirés claquant contre le carrelage immaculé. Sa blouse blanche bien trop grande lui donne une silhouette plus petite qu'il ne l'est en réalité et ses lunettes rectangulaires peine à tenir sur son long nez fin et pointu. Il finit par tourne dans un étroit passage de droite avant de s'arrêter devant une porte métallique. L'homme plonge sa main dans sa large poche et en ressort un trousseau contenant une dizaine de clés. Il plisse des yeux et après quelques secondes de recherche, finit par trouvé celle qu'il cherchait avant de déverrouillé l'entré et passé le seuil. L'inconnu s'assoit sur une chaise pliable et observe un long moment la vitre teinté qui lui fait face en prenant des notes. Au bout de plusieurs heures, il récupère son magnétophone et appuie sur le bouton d'allumage.
- Docteur psychiatre Jean-Marc Carpet, lundi premier décembre. Hôpital psychiatrique de Storybook. La patiente 21403007C ne montre aucun changement. Pour résumé la situation de la malade, un cycliste l'a retrouvé inconsciente dans les bois dans un état alarmant. La jeune fille n'était vêtu que d'une robe blanche d'été et pied nus en pleine saison froide. Nous pensons qu'elle a couru plusieurs jours dans la forêt jusqu'à s'effondrer de fatigue. Après avoir été transféré à l'hôpital, le docteur Whale l'a mise en observation durant plusieurs jours jusqu'à ce qu'elle sorte du coma. La patiente refusait de parlée et personne à Storybook ne l'avait jamais vu. Nous ne savons donc rien d'elle, même pas son nom. Personne ici ne l'a jamais vu. Rapidement, près une semaine de mutisme, la malade a montré des signes de démence. Elle affirmait qu'un homme malfaisant s'en était prit à son ami d'enfance nommé Peter Pan laissant deviné qu'il était peut être plus pour elle et a assuré qu'elle devait le retrouvé. Inquiet, le docteur Whale nous a transféré l'adolescente, il y a trois semaines de ça. Toutefois, nous sommes contraint de la drogué pour évite qu'elle ne se blesse lors de ses crises de violence.
Jean-Marc soupire avant d'éponger son front luisant et reprend :
- La jeune fille est dans un état de folie qui peut être dangereux pour elle et ses proches. Nous continuons de la garder aux frais du détenteur de la ville qui accepte de la prendre à sa charge jusqu'à ce qu'on retrouve sa famille. La patiente affirme être une amie de longue date de Peter Pan et dit souhaité rentré au Pays Imaginaire. Fin du rapport.
Le psychiatre range son appareil et sort de la pièce d'observation.
Point de vue patiente 21403007C
Cela fait maintenant un mois, jour pour jour, que je vis un véritable enfer.
Après avoir été au seuil de la mort à Neverland, je me suis réveillé dans une terrifiante forêt n'ayant rien avoir avec celle du Pays Imaginaire. Je suis restée allongé au milieu des feuilles mortes pendant deux jours au moins, mais je n'en suis pas sûr. La douleur intérieur et le sentiment de perte me clouait au sol. Ma mémoire m'étant revenu, je revoyais toute ma vie d'avant défilé devant mes yeux sans que je ne puisse rien n'y faire. Mes souvenances déferlaient en masse sur moi. Je me suis rappelé de ma famille biologique, des mes fidèles amis mais avant tout, de ma véritable rencontre avec Peter Pan remontant à mes cinq ans. Lorsque je suis sortie de ma transe, je me suis mise à courir pour fuir mes souvenirs que j'avais tant voulu retrouvé autrefois. Les seuls objets qu'il me restait de lui était ma fleur de mémoire et mon collier qui me prouvait bel et bien que tout ça n'était pas le fruit de mon imagination mais la réalité. Je ne ressentais n'y la fatigue n'y le temps qui passait, ou du moins, je ne m'en rendais pas compte. Néanmoins, je suis vite revenue sur Terre lorsque je me suis écroulée et que mon crâne a violemment percuté le bitume. J'ai repris connaissance dans un endroit inconnu, j'étais totalement déboussolée. Ce n'était qu'une pièce blanche munis d'un lit et d'une commode toute simple. Plusieurs personnes qui ne m'était pas familière venaient souvent prendre de mes nouvelles et m'expliquer ma situation. Je n'avais pas envi de leur parlé n'y même de les écoutés. Les seuls personnes que je voulais voir était Killian et Peter, ou même Alexandre, Malo et Baelfire. C'était impossible hélas, car ils n'étaient plus là. Ils devaient être tous mort à présent, brisés par la destruction lente et douloureuse de l'île. Toutes les nuits, la « mort » de Peter venait me hanté, me tirant brutalement de mon sommeil en pleure et dans des hurlements atroces. Les infirmières étaient contraintes de m'immobiliser et de me drogué aux somnifères, calmant et autre. Par la suite, j'ai été envoyé dans un hôpital psychiatrique où l'on m'enferme depuis trois semaines.
Allongé sur mon lit, je fixe le plafond en repensant à ma rencontre avec Peter Pan. Les yeux fermés, le sommeil commence à me gagné. Des voix tournent dans mon esprit, sa voix.
« Tu peux me voir ? »
« Je m'appel Peter »
« De Neverland »
« Moi, je ne t'abandonnerais jamais »
« Je te retrouverais, quoi qu'il arrive, je te retrouverais toujours ! »
Je sens quelque chose transpercé ma peau brûlante avant qu'un produit glacé ne s'infiltre dans mes veines. J'ouvre les yeux et aperçois plusieurs visages affolés au dessus du mien. Un cris inhumain résonne et je comprends avec un temps de retard que ce hurlement vient de moi.- Peter ! Haletais-je en sanglotant. Non, Peter...
Je me débats encore un peu avant que l'anesthésiant ne face effet et que mes paupières ne s'alourdissent. Avant de sombré pour de bon, je souffle :
- Je sais que tu me retrouveras...
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I would win [ Réécriture ]
Fiksi PenggemarLui ? Orgueilleux, arrogant, prétentieux et possessif. Elle ? Obstiné, têtu, audacieuse et indépendante. Parviendront ils à trouvé le juste équilibre dans leurs conflits ? *** « - Tu m'appartient depuis le premier jour où tu as posé le pied ici m...