Chapitre 1 T2

1.5K 92 1
                                    

Point de vu inconnu

Le temps n'existe pas car ce lieu n'obéit à aucune règle établit. Néanmoins, j'ai trouvé un stratagème pour ne pas perdre le file des jours.
Trente levés de soleil.
Cela fait un mois que je suis prisonnier de cette maudit boîte qui me sépare de celle que j'aime !
Il n'y a pas un seul instant où j'ai cessé de pensé à elle. À ses froncements de sourcil lorsque je la taquine, à ses fossettes naissantes lorsqu'elle sourit, à son rire mélodieux qui me parvient comme la plus belle des musiques, à l'odeur naturelle de ses cheveux et aux goût exquis de ses lèvres pulpeuses.
Céleste Heart, la plus belle fille que je n'ai jamais rencontrée et la seule ayant réussi à prendre mon coeur.
Autrefois, j'aurais pris cela pour une faiblesse d'être autant attachée à quelqu'un. À vraie dire, l'amour n'était qu'un jeu pour moi, c'était celui qui tomberait amoureux le premier, qui deviendrait vulnérable face à l'autre qui perdrait. Néanmoins, cette petite fille qui n'avait que cinq ans a l'époque a radicalement changé mon point de vu. Au départ, lorsqu'elle a grandit, je souhaitais seulement qu'elle m'appartienne. Je voulais qu'elle ne soit rien qu'à moi. J'ai vite compris que je ne pourrais jamais la possédé et cela me frustrait. Néanmoins, au fil du temps, j'ai appris à la connaître et elle est parvenu par un miracle incroyable à faire ressortir le meilleur en moi. Après que j'ai abandonné mon traître de fils, je n'avais ressentis aucun remord car cet acte avait brisé quelque chose en moi qui m'avait rendu imperméable aux sentiments. Pourtant, il a fallut que je craque face à cette fillette haute comme trois pommes qui me rappelait tant ce qu'était la pureté d'un enfant. Maintenant que je suis enfermé, je devrais disparaître définitivement de sa vie pour la laissé reprendre son cour normal. Mais je ne peux pas, je ne veux pas. Je suis bien trop égoïste pour cela.

Point de vue Céleste

Je termine d'écrire dans mon carnet que je dissimule sous mon oreiller. Le docteur Carpet me l'a offert en insistant pour que j'y conserve tout se que je trouve bon de partagé. Je repose sur papier tous mes souvenirs avec Peter et ceux, en détaillant précisément chaque moment passé avec lui. Je ne veux pas oublier, je ne le dois pas. J'aimerais bien sortir de cette maudite chambre, mais les infirmières si refusent catégoriquement. Tout ça parce que j'ai tenté de fugué quelques fois... bon d'accord, six fois. En même temps, je déteste être enfermée. Tout d'un coup, la porte s'ouvre prudemment.

- Mademoiselle ?

Personne ne connaît mon nom et je ne compte pas leur donné car si je le fais, ils risquent de contacté mes parents biologiques. Hors, je me souviens de tout et du fait qu'ils étaient bien trop prit par leur travail pour s'occuper de moi. La seule personne que j'aimerais recontacté est Wendy, ma gouvernante. C'est elle qui me racontait de nombreuse histoire sur Peter Pan lorsque j'étais enfant et c'est elle aussi qui a soignée mes blessures et réconforté lorsque j'étais chagrinée. Au fond, c'est la seule personne s'étant vraiment soucié de moi dans mon existence dans le monde sans magie. Je finis par me tourné nonchalamment vers mon interlocutrice.

- Oui ?

- C'est l'heure de votre rendez-vous avec le Dr Carpet, me signale t'elle.

Je hoche silencieusement la tête et l'accompagne jusqu'au bureau du psychologue. Pourquoi insiste t'il tellement pour que je vienne puisqu'il ne croit pas un traitre mot de ce que je dis ? La petite femme blonde parfaitement maquiller frappe trois fois à la porte avant de l'ouvrir. L'employé se décale pour me laissé passé et j'entre avec réticence. Je m'assois directement dans le fauteuil en cuire brun pouvant accueillir deux personnes, j'ai l'habitude à force. Mon psy est vêtu d'un costume marron à carreau qui ne lui saille pas du tout.

- Comment vous sentez vous aujourd'hui ?

Je pousse un profond soupire d'exaspération. Il pose toujours la même question.

- Oh je ne sais pas, peut être comme un animal en cage, lâchais-je sarcastiquement.

Il ignore ma réplique et continu.

- Et comment se porte Peter ? Est il avec nous en ce moment ?

Je ravale la boule de salive qui se forme dans ma gorge. Le Dr Carpet pense qu'il n'est qu'une invention que je me suis créé et que je peux donc le voir quand bon me semble. Néanmoins, la réalité est bien plus dur et compliqué. Ce dernier existe bel et bien et il est enfermé loin de moi sans aucun moyen de communication. Je fusille l'homme qui se tient devant moi.

- Je vous ai déjà dit qu'il n'était pas là !

- Hum hum, je vois...

Il commence à noté quelque chose sur un bloc note et je prends ma tête entre mes mains.

- Il est bien là le problème, vous ne voyez pas justement..

Le psychologue relève sa tête dans ma direction et plonge ses yeux vert dans les miens. Les yeux de Peter était d'un beau vert indescriptible, ceux de mon interlocuteur non rien avoir. Il faut que j'arrête de tout comparé à Peter ou je ne m'en sortirais pas.

- Alors expliquez moi...

Je me lève d'un bond, enclin à une bouffée de colère. Les pieds du canapé râpe la moquette et recule de quelques centimètres sous l'effet de ma force.

- Mais vous ne me croyez pas ! C'est stupide de vouloir s'entretenir avec moi tous les jours si c'est pour que je parle dans le vide !

- Tu te sens donc seule et incomprise... répond t'il pensivement.

- Non ! M'exaspérais-je. Je me sens surtout agacée par votre incapacité à faire correctement votre travail !

Avant même qu'il ne puisse dire quoi que ce soit, je sors de la pièce avec irritation. Tout ce que je veux, c'est que tout redevienne comme avant...

951 mots

I would win [ Réécriture ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant