Chapitre XIV

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Média: Nathan

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PDV - Nathan

N'allez pas croire que j'allais déprimer à cause de cette histoire. J'suis pas comme ces PD qui pleurent en écoutant du Dadju après une rupture, non ! Même si je regrette sincèrement se qui s'est passé, je vais pas me morfondre pour autant. Ça s'est passé, ça s'est passé ! Façon l'amour est un sentiment éphémère, on aurait fini par se séparer pour une raison ou pour une autre.

C'était con de croire que ça allait être différent, c'était con de croire qu'elle aurait pu être un exutoire à toute la haine que j'ai au fond de moi. Soit c'est l'amour qui rend con, soit il y'a que des cons qui tombent amoureux. Les meufs pensent toujours pouvoir changer le monde avec leurs culs et leurs belles gueules alors que non. Comme si un simple « je t'aime » pouvais adoucir le cœur sombre et dure que j'ai. 'Fin c'est à se demander si j'ai encore un cœur.

Vous savez se qui me donne encore plus le seum ? C'est que je l'ai même pas ken ! Quel échec ! Décidément j'ai perdu mon temps avec elle. Six mois de ma vie partie en fumée comme ça ! J'avais le démon.

Alors pour me détendre un peu, je vais voir quelqu'un se soir. Une meuf du quartier qui me faisait des appelles phares depuis un bon moment déjà. Au départ, je la calculais pas parce que j'étais avec Émilie mais bon. Dites-vous qu'une histoire d'amour est un poison mortel, dont le seul antidote est l'histoire d'amour d'après, donc si j'enchaîne les aventures c'est juste pour survivre. Me traiter pas encore de connard svp.

Il devais être 20h, j'attendais la meuf dans un coin de la rue, bouteille de codéine à la main.

_ Hey désolé pour l'attente bébé, me susurre une voix féminine.

Je retourne instinctivement la tête.

_ Bah grouille toi la prochaine fois et m'appelle pas « bébé », J'suis pas l'un de tes pigeons à qui tu bouffes les mailles, rétorqué-je

_ J'aime trop ta façon de parler... ça m'excite trop quand tu fais le nerveux.

Tant mieux alors ! Cette meuf était tous ce que j'aime pas chez une fille, sauvage, vulgaire, exhibée, bref une vrai ndouala ! Vêtu d'une simple robe noire légèrement transparente, on voyait clairement sa poitrine sans soutien. Non mais comment des parents peuvent laisser leur enfant se promener les seins en l'air comme ça ? Elle avait les mèches rose, un teint qui pue le maquillage, elle était ni moche ni belle, façon moi je m'en fou du moment que j'ai son cul pour se soir je vais pas faire la diva.

_ T'as ramené se que je t'ai demandé?, la questionné-je

_ Bien sur, sourit t'elle en me montrant la pilule.

_ Alors avale ça toute suite, l'ordonné-je en m'approchant d'elle.

_ Tu veux qu'on le fasse comme ça dans la rue ? Dit-elle en avalant la pilule.

_ Bah ouais, personne ne passe par ici à pareil heure, puis qu'est-ce que t'en a foutre qu'on nous vois ?

J'avale le fond de ma bouteille de codéine avant d'écraser sauvagement mes lèvres sur les siennes, elle réponds immédiatement à mon baiser, mes mains se posent sans hésitation sur son cul qui est au passage très moelleux. Notre baiser devenait de plus en plus fougueux, alors je décide de glisser ma main dans sa culotte se qui lui arrache un gémissement. Je caresse énergiquement son petit point sensible avant d'introduire mon index et mon majeur dans sa fente tout t'en continuant à l'embrasser, je commence à faire des rapides vas et viens avec mes doigts, il a fallu que quelque secondes pour que la neuf commence déjà à mouiller comme une serpillière, recouvrant ma main du jus de son excitation.

A l'ammoniaque Où les histoires vivent. Découvrez maintenant