12 juin 2020

5 0 0
                                    

PS : Avant de démarrer votre lecture, je tiens à préciser que ce n'est en aucun cas de la critiquer. J'écris tout simplement mes pensées et mes réflexions sur un thème que je donne. voilà. Et biensur je ne met pas tout le monde dans le même sac. Bonne lecture :) Désolé pour les fautes d'orthographes :/

J'ai enfin pris la décision de restreindre l'accessibilité de mes réseaux sociaux ainsi que mon utilisation. Mais Pourquoi ai-je fais ça ? me diriez vous.

J'ai récemment regardé une vidéo sur Youtube parlant de ce sujet et ce qui m'a marqué est que plusieurs fois dans la vidéo le terme "réseaux sociaux" était remplacé par le mot "drogue" ce qui a pris sens dans ma tête. je suis une personne ce remettant beaucoup en question dans la vie et même si j'étais consciente que les réseaux sociaux avaient des effets négatifs sur nos rapports sociaux, le mot "drogue" ne mettait jamais venu à l'esprit et pourtant, pour moi, ce mot donne complètement sens au terme "danger" que l'on assimile au plateforme sociale disponible sur internet.

Pour rappeler, qu'est-ce qu'une drogue ?

Drogueun composé chimique, biochimique ou naturel, capable d'altérer une ou plusieurs activités neuronales et/ou de perturber les communications neuronales.

Donc, à proprement parler, les réseaux sociaux ne peuvent pas être considérer comme une drogue. J'en ai donc déduit que le terme plus approprié serai "addiction". Qu'est-ce qu'une addiction ?

Addiction : dépendance, autrefois assuétude, est l'envie répétée et irrépressible de faire ou de consommer quelque chose en dépit de la motivation et des efforts du sujet pour s'y soustraire.

La différence est visible entre ces deux mots mais ce qui les lies (Dans le contexte des réseaux sociaux) est leur aspect psychologique sur la ou les personnes concernées. Je cite : "On parle d'addiction pour désigner un phénomène de manque", "Certaines drogues peuvent engendrer une dépendance physique ou psychologique. L'usage de celles-ci peut avoir pour conséquences des perturbations physiques ou mentales"

En y réfléchissant bien les réseaux sociaux ont des "effets" sur nous, comme par exemple de l'anxiété ou de l'euphorie ainsi que de la fierté etc... Cela est vrai qui n'a jamais été satisfait de publier une belle photo de soi et d'avoir des retours positifs dessus ? (Moi-même je l'avoue) mais tout rentre en jeu à partir de là. Pourquoi ai-je besoin de poster une belle photo de moi ? Pourquoi suis-je heureux(se) d'avoir des retours positifs ainsi que beaucoup de Like ? (Je tiens à préciser que je ne donne pas du tout un aspect négatif à cela, juste voir ces questions avec l'oeil de quelqu'un s'attachant beaucoup à ses réseaux)

Quand quelqu'un post du contenu sur une plateforme créatif ou de communication (Facebook, Tiktok, Instagram, etc..) le post est accompagné de 3 choses la plupart du temps, souvent les mêmes d'ailleurs : Les "j'aime", l'espace commentaire et la possibilité de partager le contenu.

Premièrement en sachant ces 3 choses je ne peux empêcher de me poser une question : Pourquoi il n'y a pas de bouton "Je n'aime pas" ? Cette question parait absurde à première vue mais en y réfléchissant bien elle est tout de même intéressante. C'est vrai quoi, si on laisse les autres aimer alors pourquoi ne pas les laisser ne pas aimer. Une personne avec du bon sens me répondrais : "Bah parce que les "j'aime" c'est plus positif que des j'aime pas". Et je suis totalement d'accord ! Mais en disant ça on donne de l'importance au terme ""J'aime" ce post". Dans le sens où, un "J'aime" à la même valeur qu'un "J'aime pas" mais juste l'un est positif et l'un est négatif. Je suis d'accord avec vous, personne n'aime avoir pris du temps pour quelque chose pour que au final les gens n'aiment pas. Mais cela veux aussi dire que l'expression "Je me fiche de ce que pense les autres" n'a plus de sens. Pourquoi ne pas prêter attention aux avis des autres alors que les réseaux sociaux nous poussent à faire le contraire. C'est là où commence  une sorte de manipulation.

L'espace commentaire a, pour moi, le même principe que les "J'aime", c'est à dire : "Je peux donner mon avis sur le contenu librement". Néanmoins il y a quelques différences notable : La liberté d'expression est plus large ainsi que la longueur des propos qu'on peux tenir, pas de restriction pour le coup, je suis libre de mettre si j'aime le contenu ou pas. A cela se rajoute un détail très subtil mais qui prend tout son sens en réfléchissant. L'espace commentaire peut être désactiver par l'auteur du contenu, si vous ne prêter pas trop attention à ce que vous postez, l'espace commentaire sera toujours présent, la plupart du temps cette fonctionnalité est utilisé sous les posts dit "polémique" ou avec beaucoup de messages à caractère "haineux" tout simplement car les commentaires seront négatif. Désactiver l'espace commentaire d'un post qui vas susciter de l'agitation dans l'espace commentaire revient à dire : "Je suis conscient que mon contenu peux susciter des réactions d'énervement ou contraire à ce que je pense alors je ne vous laisse plus que la possibilité "d'aimer" ce contenu". et c'est ainsi que l'ont crée une impasse, je ne peux pas m'exprimer, je ne peux pas réagir négativement à ce post. d'ailleurs si vous n'avez pas remarquer les gens étant visés par un de leur contenu qui "dirige" et qui vas faire réagir beaucoup de monde vont tout supplément supprimer ce contenu.

Pour moi les réseaux sociaux ont suscités une obsession du "J'aime" par de simple détails qui paraissent insignifiant pour nous mais qui, quand on y réfléchit bien, nous conditionne un peu à la façon dont on vas utiliser les plateformes. Ce qui ensuite suscite pour certaine personne une addiction aux réseaux sociaux. Qu'est-ce que procure une drogue ? Du plaisir, de l'euphorie, qu'est-ce que peux procurer beaucoup de "J'aime" et de retours positif sur un contenu pour l'auteur ? Du plaisir et de L'euphorie (Pour certaine personne, je ne met pas tout le monde dans le même sac attention. Ce n'est en aucun cas de la critique). C'est vrai quoi, qui n'aime pas être aimer ? Valoriser ? Complimenter ? Tout le monde aime ça, et les compagnies l'ont bien compris et font en sorte qu'il n'y est que ça mais en trouvant un moyen de se valoriser facilement, on crée également une sorte d'addiction qui vas avec. Qui, pour moi, viens creuser le trou que le manque d'affection à déjà commencer à faire et qui est présent, je pense, un peu dans chacun de nous. Cette aspect des réseaux vient également créer un complex de supériorité, ce qui nous pousse à innover mais quand on vas trop loin, quand on en demande trop, fini par nous perdre et par nous détruire complètement. 

Pour conclure ma réflexion qui m'a poussé à restreindre l'accessibilité de mes réseaux ainsi que mon utilisation. J'ai fais ce choix d'abord pour ma cyber-sécurité mais également pour me faire prendre conscience que je ne dois pas compter sur les autres pour m'accepter t'elle que je suis. Quand on se prend au "jeu", les réseaux sociaux peuvent avoir un impact très grand sur nos vies et pourtant, internet n'est pas matériel et n'est pas une entité réel alors pourquoi me laisser impacter par cela ? Je ne veux plus me sentir obliger de me justifier sur les réseaux et juste partager ce que je veux vraiment partager par plaisir et pas par l'obsession d'un nombre inexistant. Je veux vivre. 

Citation :       "Le web m'a fait mais le web me dégoûte. Je l'aime mais je le hais depuis qu'on m'écoute" - Extrait de Taedium, SEB

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Jun 12, 2020 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Taedium diurnumOù les histoires vivent. Découvrez maintenant