Taverne impétueuse

17 1 2
                                    

Twitter, 9h46, petite auberge de quartier accueillant pour le moment peu de clients, des serveuses se prélassent avant l'heure de pointe. Une table, un peu éloigné, trois corsaires, ces capitaines de grands bateaux parlent affaires autours d'un bon verre servis par de bonnes demoiselles. Dans la taverne, une légère ambiance conviviale embaume la grande salle, ambiance qui en début de soirée ne sera plus la même.
La discussion dérive de tant à autres sur une description du corps envoutant de la femme de chacun pour revenir à comment ils pourront conquérir le navire d'un ennemi commun qui partagent le même but qu'eux en apparence:
Dans ce monde, tout le monde se disputent un bien précieux, si précieux que même tout l'or, l'argent ou les diamants du royaume réunis ne valent rien a coté de ce trésor inouïs et insensés:  Les memes.
Une denrée rare dont une grande partie appartient au roi de cette contrée et de quelques mers. Les pauvres gens se sont mis à la piraterie en découvrant que le reste des memes, les plus rares de tous, se trouve quelques parts sur cette planète, éparpillés dans des endroits auquel vous n'auriez jamais penser. Le butin aurait été cachés par dieu lui même après l'avoir repris au premier roi. Avide de richesse et gloire selon la légende qui se perpétue de générations en générations chez les pirates depuis des millénaires.

Pour en revenir à nos trois pirates, ces derniers mettaient en place un plan d'attaque contre le galion ennemi. Un équipage redoutable s'y trouvait et attendait avec impatience que de nouveaux concurrents ne se montrent. Pourquoi ? Pilier. Torturer. Tuer. Les trois raisons que redoutaient chaque corsaires qui calculaient avec attention le parcours du vaisseau pour l'éviter à tout prix. Il est dirigé par une redoutable femme, au commande d'une vingtaine de personnes comme équipage sans compter son bras droit. En ce moment, ils font route vers les plaines de Reddit pour vendre le trop plein de butins qu'ils ont volé et faire le plein de victuailles pour un bon mois en mer. Le meilleur moyen de les aborder avec leur flottes et de venir de par 3 cotés différents et de les prendre par surprise. L'inconvénient et qu'au moins un bateau sera à contre vent mais avec leur canons, ils ne feront qu'une bouchée de ce satané navire. Enfin c'est qu'ils pensaient jusqu'au jour fatidique de l'assaut. Pour le moment, les trois alliés sirotaient leur boissons alcoolisées sans se douter un seul moment que non loin, seule à une table, une femme à la peau tacheté encapuchonnée écoutait la conversation avec attention et sans omettre un seul détail de sa mémoire. Elle était assise pas trop loin, dos à eux, à une petite table situé a environ 5 mètres d'eux accompagné d'une bière. Sa cape empêchait aux autres clients du bar de voir sa chevelure cuivré et ses mèches bleutés et verdâtres facilement reconnaissable ainsi que son visage assez spécial pour une femme qui se veut "normal". Sa tache autours de l'œil gauche et la grosse balafre qui a rendu son œil aveugle ne passe pas inaperçu.

10h24, les pirates enchainent les verres sans ce soucier du monde qui afflût autours d'eux excepté les jolies demoiselles qui sont là pour leur apporter leur consommations. Ils racontaient plus d'histoires, d'aventures qu'ils auraient traverser que finir leur plan offensif contre le dangereux galion qu'il s'apprêtaient a affronter. La jeune femme écoutait toujours dans l'espoir de ramener le plus d'informations pour son capitaine. Ce que ne savaient pas les pirates c'est que celle ci avait décidé de faire escale dans cette ville portuaire car elle avait entendu parler des rumeurs concernant une certaines alliances et envoyer son bras droit et quelques hommes enquêtait de leur coté.

10h36, la jeune fille abandonna l'idée d'obtenir plus d'informations. Les hommes qu'elle ciblait tout ce temps subissaient les effets des toxines présent dans tout les verres qu'ils avaient bu. Même les serveuses évitaient leur table pour ne plus recevoir de remarques obscènes à leur égards. Elle se dirigea vers le comptoir où se trouvait un viel homme. Elle sortit sa bourse et donna sa dette au tavernier avant de partir.
La taverne se trouvait au niveau du port, elle prit le temps d'observer autours d'elle. Les bateaux de pêche était rentré tôt ce matin et les hommes étaient tous entrain de décharger leur trouvailles. Une odeur de poissons et de sel avait remplacé celle de la taverne rapidement et une foule de monde venait et parter du marché qu'il y avait lieu non loin. Elle rejoint vite l'endroit où se trouvait quelques gros navires, dont un se situant un peu à l'écart. Une fois devant, elle emprunta la passerelle d'embarquement et passa l'écoutille en saluant les membres de l'équipage présent sur le pont, ses collègues comme elle aime les appelée.
Elle ne préfère pas les nommer "amis", cela signifierait s'attacher à eux. A de pauvres vies humaines qui peuvent la quitter ou s'en séparer à tout moment. C'est pourquoi elle met une barrière entre elle et le reste de l'équipage. "Bonjour","Au-revoir", les conversations s'arrête aussitôt qu'elle ne commencent.
Un des hommes vint à sa rencontre, une trentaine d'années, des cheveux bruns et une barbe de 3 jours. Beaucoup plus grand qu'elle mais ce point la n'était pas compliqué a réaliser pour l'équipage. Même leur capitaine était plus grande qu'elle, de peu mais une différence bien marqué entre les deux femmes.
"Salut Navi. La capitaine veut te voir dans son bureau. Tu connais l'heure." A ses mots, son collègue se retira et Navi retira sa cape et passa une main dans ses cheveux pour les recoiffer puis sur son front pour essuyer les petites gouttes de sueur qui coulait à cause de la chaleur. Même le matin, la region était connu pour sa chaleur aride même en hiver, agréable pour y séjourner mais pas pour y travailler. La jeune dame soupira et frotta sa marinière et l'arrangeait, remettant le bout qui était sorti de son pantalon.
La pirate posa sa cape près du mat centrale où se trouvait plus haut la vigie. Sa supérieur souhaitais la voir et elle connaissait très bien la raison. Malgré toutes ses années de service pour ce navire, elle ne pouvait s'empêcher de ressentir une sorte de tracas a rencontrer la cheffe. Elle dégageait une aura qu'elle ne saurait décrire mais surtout un charisme sans égale et une froideur à vous glacée le sang. Elle se rendit compte qu'elle fixait la porte des appartements de la grande corsaires depuis un moment et regarda l'heure sur sa montre de navigation. Une vielle montre qu'elle avait volé au début de sa pseudo- carrière.
11h08. Elle se rapprocha de la porte. La bougie sur le côté gauche était éteinte mais on pouvait encore sentir l'odeur de la cire se mélangeait à l'air marin.
11h09. Elle tourna la tête vers la petite fenêtre, elle constata que comme d'habitude, l'intérieur était camoufler par de somptueux rideaux rouge bordeaux ornés de fils doré représentant des formes vagues sur les bords.
11h10. Elle resta planter devant la porte en regardant sa montre à son poignet droit. La main gauche levé vers la porte, prête à toquer.
Les secondes passent à une vitesse bien trop lente pour Navire, ce qui ne fait qu'augmenter son angoisse incontrôlable mais elle devait garder la tête froide devant elle. Devant ses cheveux ébène au reflet bleuté. Ses vêtements qui respirait toute la richesse et la gloire qu'elle avait amassé au fil du temps. Ses yeux bleus qui vous fusille du regard et ne vous lâche pas une seconde, comme les mers qu'elle a traversé pendant des années durant. Ce regard insistant qui respire la grandeur et l'autorité que Navi n'arrivait pas a décrire ce qu'il lui faisait.
Tic.
Tac.
Tic.
Tac.
11h11.

Sur les flotsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant