Sumire's life

MA VIE

Assise sur son lit elle ne disais mots,elle se sentait très mal pourtant elle n'arrivait pas à pleurer. Comme s'il ne restait plus une goutte de larmes dans son corps. Ses bras étaient recouvert de bandages et sa tête était baissé. Elle se demandait pourquoi elle n'était pas morte et bien qu'elle aimait sa mère de tout son coeur et qu'elle sache que sa mort la détruirait peut-être, elle ne pouvait s'empêcher d'haïr la vie et de ne vouloir que sa propre mort. Mais elle fut sortie de ses pensées quand la porte de sa chambre s'ouvrit sur sa mère qui tenait entre ses mains un plateau sur lequel se trouvait le repas qu'elle lui apportait. Cette dernière s'avança vers sa fille en essayant tant bien que mal de camoufler sa tristesse avec un faux sourire. Elle déposa ensuite le plateau sur sa table de chevet à sa droite avant de s'assoir à ses côtés sur le lit. Elle pris alors tout doucement la main de sa fille entre ses deux mains tandis que celle ci avait toujours la tête baissé. Donc c'est en tenant sa main qu'elle lui dit avec une extrêmement douceur voire même presqu'en chuchotant
-Ma chérie, comment te sens tu?
-...
-Dis moi au moins quelque chose! Tu n'as pas dis un mot depuis que tu t'es réveillé.
-...
-Si tu savais à quelle point j'ai eu peur. Je pensais que j'allais te perdre dit-elle en se mettant à couler des larmes ne pouvant plus se retenir. Tu sais bien qu'à part toi je n'ai plus personne dans cette vie sumire. Comment survivre sans toi hein?continua t-elle toujours en pleurant. Aussi sumire qui jusque-là n'avait rien dit, sortit de sa bouche tout en bégayant un petit
-Dé...dé...désolée toujours la tête baissée. Et bien que ce mot était à peine audible,sa mère l'entendit et s'arrêta automatiquement de pleurer avant de s'empresser de la serrer dans ses bras. Elle se détacha d'elle par la suite en laissant sa main gauche sur son épaule et de sa main droite, elle replaça les mèches de ses cheveux qui lui tombais sur son visage. Après quoi,toujours avec cette même main, elle releva,à l'aide de son pouce et de son index posés sur le menton de sa fille, la tête de cette dernière puis de sa main gauche maintenant replaça ses mèches de cheveux,dégageant ainsi complètement sa face. Elle pu de ce faite voir le visage triste et abattu de sa sumire. Son regard était vide, on aurait dis un mort vivant. On pouvais ressentir son désespoir et son envie de mourir. Cette image que lui donnait sa fille lui brisa encore plus le coeur. Mais voulant ne rien laisser paraître,elle fit mine de rien et afficha un sourire et dis à sa fille pour la réconforter
-Tu n'as pas à être désolée ma petite princesse. Je serai toujours là pour toi alors ne me cache plus des choses et si tu as le moindre problème vient m'en parler compris?demande t-elle. Pour toute réponse Sumire hocha positivement de la tête. A cette réponse sa mère la serre encore très fort dans ces bras. Et bien qu'elle apprécie cette marque d'affection elle a l'impression d'étouffer à cause de l'étreinte. En tapotant de l'une de ses mains le bras de sa mère,elle dis
-Ma..man ar..rê..te,j'é..touf..fe. En entendant cela sa mère la relâcha aussitôt en riant nerveusement. Suite à cette scène sumire esquissa un petit sourire qui ravit sa mère.

***
Le lendemain mon réveil sonnait pour me prévenir qu'il était 8h et que je devait me réveiller. Mais j'en avait aucune envie. Mes paupières était lourde et j'avais une petite migraine. J'éteins le réveille et je me recouche encore tranquillement comme si de rien était. De tout façon après les événements d'hier ma mère me laissera tranquille et puis ce sont les vacances. Alors que j'essayais de me recoucher les images de ce qui s'est passé il y a 11jours refont surface dans ma tête et je ne peux m'empêcher d'être triste et de vouloir couler des larmes. Bien que les paroles de ma mère m'ont réconforté hier je n'arrive pas à ne pas avoir mal au cœur. Je souffrait énormément et je ne voulais qu'une chose rejoindre mon PÈRE. Au bout d'un moment ma vision devient flou et je me disait que ça devrait être parce que je pleure mais ensuite je ne vois plus rien et là c'est le néant totale.