[Suite]
Adry tourna d'un coup sec la tête vers Raïgal et croisa son regard troublé.
Adry : Nan, nan. C'est juste que... Hem...
Il resta sans voix quelques secondes, cherchant une excuse potable, et la seule qu'il put trouver c'est :
Adry : Nan mais c'est pas juste, moi je suis torse nu et pas toi, faut que ce soit équitable.
Adry mis sa main sur sa bouche afin de s'empêcher de dire plus de bêtises. Raïgal resta sans voix. Puis, rétorqua malicieusement :
Raïgal : Dit donc, Adry se prend pour un colonel et me donne des ordres désormais ?
Adry : Ah parce que tu ne me vois comme un soldat, et pas comme un ami ?
Raïgal : Je dis pour ça pour rigoler voyons.
Adry : Oui, oui.
Raïgal fit un sourire en coin et enleva son t-shirt à son tour. Adry le regarda bêtement et ses yeux suivirent les traits de musculature de son torse. Raïgal remit ses cheveux en place et répondit :
Raïgal : Heureux maintenant ? On est quitte comme ça.
Adry : Heu, je. Oui. Enfin. Oui. D'accord. Bon vas-y là mets moi ces bandages.
Raïgal se rapprocha d'Adry. Sa proximité lui procura un frisson dans tout le corps et les bras du concerné passèrent dans son dos pour poser le bandage. Raïgal, qui était concentré sur sa tâche, ne perçut pas cette proximité. Plus le bandage s'enroulait, plus leurs deux torses se rapprochaient l'un de l'autre.
Raïgal ayant fini posa sa main sur le torse d'Adry. Il leva son regard et croisa celui d'Adry, alors que leurs têtes n'étaient plus qu'à quelques centimètres l'une de l'autre et que leurs nez se touchaient.
La main d'Adry vint se poser sur le menton de Raïgal et son regard faisait des allers-retours entre les lèvres et les yeux de l'homme face à lui.
Adry : Alors Colonel, ça dit quoi là ?
Raïgal : qui roula des yeux, arrête avec ça...
Adry : D'accord, je reformule. Alors, mon ami, qu'est ce que ça dit ?
Raïgal leva les yeux vers Adry, qui souriait légèrement.
Raïgal : Ami ? Juste ça ?
Adry : Je sais pas, t'en penses quoi toi ?
Raïgal : De ?
Adry : ...Devrions-nous rester ami ou... Plus ?
Raïgal : Plus, que veux-tu dire par là mon cher ? dit-il d'un air malicieux.
Adry : A ton avis, mon cher. dit-il en souriant.
Raïgal : Je n'en ai aucune idée, éclaire moi.
Adry fit glisser sa main gauche le long du torse de Raïgal. Ce dernier retint son souffle. Sa main descendit, bas, plus bas, jusqu'à atteindre une zone "sensible". Raïgal posa son front contre celui d'Adry et grogna de plaisir. Son "ami" rigola et lui répondit :
Adry : Je crois que même si tu ne veux pas l'admettre, ton corps lui le sait déjà.
Face au ton provocateur d'Adry, Raïgal descendit son visage au niveau de son cou, et y déposa quelques baisers. Un frisson parcourut le dos d'Adry qui retint son souffle à son tour. Un sourire se dessina sur les lèvres de Raïgal face à cette réaction.
Raïgal : Dommage, je crois qu'on a tous les deux le même problème...
Adry replaça la tête de Raïgal à son niveau.
Adry : Ce n'est pas moi qui refuse de le dire.
Raïgal : Alors vas-y, dit moi ce que tu penses ?
Adry : J'ai posé la question, c'est à toi de me répondre.
Raïgal : Ce n'est pas moi qui ait été le premier à regarder le fessier de l'autre.
Adry : Ce n- Attends, comment tu sais ça ?
Raïgal : Tient ? Le grand Adry est prit au dépourvu ?
Adry : Je... Hem. Tu n'as toujours pas répondu à ma question.
Raïgal : Toi de même.
Adry : Qu'est ce que tu peux être têtu.
Raïgal : Je te renvoie le compliment.
Adry : Alors on répond ensemble.
Raïgal : Tu donnes des ordres maintenant ?
Adry : Dans 3
Raïgal : 2
Adry : 1
Adry et Raïgal : Oui.
Les deux amoureux se figèrent pendant quelques instants. Puis, sans savoir lequel des deux s'était avancé en premier vers l'autre, Raïgal bougea doucement ses lèvres contre celles d'Adry, qui entrouvrit à son tour sa bouche pour guider le pas. Les mains de Raïgal descendirent le long de son torse, alors que ce dernier essayait tant bien que mal de déboutonner le pantalon de l'homme avait qui il échangeait un langoureux baiser. Raïgal rigola et mordit la lèvre inférieur d'Adry, puis remonta ses mains vers l'arrière de sa tête, caressant doucement sa mâchoire saillante, et l'entrainant au plus proche de lui, implorant son contact.
Leurs baisers devinrent de plus en plus fougueux et langoureux, jusqu'à ce que la température monte et que la passion les emportent.
Épuisés, ils s'endormirent tous les deux, bercés par le doux chant des oiseaux et par la douce chaleur des rayons du soleil qui venaient réchauffer leurs corps.
Soudain, on toqua à la porte.
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Estreillia | Fanfictions
RandomVous avez toujours rêvés d'avoir plus de contenus concernant les personnages et le monde d'Estreillia ? Voir comment leurs relations ont évolués en "off" de la série ? Votre rêve est alors réalisé.