Ángel Oscuro

CHAPITRE IV

PDV EILEZ

Je suis au centre vétérinaire depuis hier nuit. Free, ma chienne est très malade et le médecin m'a dit qu'elle a sûrement dû manger quelque chose pas bon pour son organisme. Ma mamie est à la maison, elle aussi s'inquiète pour la santé de Free, mais vu son âge, c'était mieux qu'elle reste à la maison au lieu de passer toute la nuit ici avec moi. Il est 9h, j'ai appelé Ángel à 7h pour l'informer de la situation, et il a promis qu'il passerait la journée avec moi pour me soutenir dans cette dure épreuve.

Au moment où je m'impatientais, le docteur vient vers moi et m'explique qu'ils ont dû faire un lavage d'estomac à ma Free et que maintenant elle est hors de danger; ce qui me remplit de joie et je n'ai qu'une envie et c'est de la voir; mais malheureusement, pour le moment le docteur me conseilla de ne pas le faire parce qu'elle venait juste de subir ce lavage d'estomac. Pendant qu'il continue à me faire cette recommandation, arrive enfin Ángel qui se précipite sur moi, ignorant complètement la présence du docteur.

- Humm... Humm... Le docteur se racla la gorge, comme pour faire remarquer sa présence.

Ángel se décolle de moi, mais continue à l'ignorer..

- Ooh mon amie ! Comment va Free? Qu'a-t-elle réellement? Que s'est-il passé?

- Ben... elle a ingurgité hier dans la nuit quelque chose qui l'a rendu malade. Elle n'arrêtait pas de vomir et mamie et moi avions vraiment peur pour elle... Lui racontai-je avec tristesse.

- OOh! Non! Ce n'est pas possible... Dis-moi s'il-te-plait qu'elle va s'en sortir... Je ne supporterai pas de la perdre tu sais... Me dit-il avant de me prendre de nouveau dans ses bras et de me chuchoter un "J'espère qu'elle s'en sortira".

- Humm... Humm... Insista le docteur pour faire de nouveau remarquer sa présence, mais cette fois-ci avec un ton d'impatience. Monsieur, avant que vous n'arriviez, je disais à mademoiselle que la chienne se porte mieux et qu'elle a dû subir un lavage d'estomac.

Ángel se décolla de nouveau de moi, et daigna enfin le considérer..

- Je suppose que vous êtes le médecin de Free?... Lui demanda-t-il, avec un ton hautain.

- Oui exactement... Et vu que vous vous êtes précipité sur la demoiselle sans même tenir compte de ma présence, je suppose que vous êtes son copain?

- Cela ne vous regarde pas du tout monsieur, faites votre travail, et ne vous mêler pas de ce qui ne vous regarde pas. Suite à cette phrase, je restai bouche-bée devant l'expression glacial de Ángel envers le charmant docteur –Oui, je le trouve très charmant, avec ses cheveux châtains et ses yeux verts-eau.

- Ooh! Pardon, ce n'était pas mon intention... Vu votre côte efféminée, je comprends que vous êtes son frère ou son ami.

- Oui je suis efféminé, et alors? Oui je laisse pousser mes cheveux et je mets du verni et alors? En quoi cela vous regarde docteur...?

- Ángel, arrête à la fin... Le docteur ne l'a pas dit avec de mauvaises intentions. Lui dis-je ; exaspérée.

- Pardon... je ne le disais pas pour vous vexer loin de là. Bon... Je vous laisse mademoiselle.

Quelques heures passées, Ángel et moi avions finalement pu voir Free parce qu'elle était réveillée, mais toujours un peu faible, alors l'infirmière nous a répondu que cette fatigue passerait très vite et que dès ce soir elle pourra retourner à la maison. Après, avoir vu Free, je décide enfin de parler à Ángel à propos de son comportement de tout à l'heure; j'ai laissé des heures s'écouler afin que la tension puisse redescendre et que nous puissions causer comme des adultes. Alors, je l'appelle du banc sur lequel il est assis, puis le conduit vers le balcon en lui disant qu'il faut qu'on parle.

- Oui! C bon cette fois-ci? Vas-tu enfin me dire de quoi tu voudrais que nous discutions?

- Ángel, tu sais que tu es mon ami et que je t'apprécie sincèrement. D'ailleurs je te considère comme un frère, alors pour cette raison, je tiens à te dire que je n'ai guère apprécié du tout ton comportement de tout à l'heure avec le docteur.

- Ah D'accord je vois! Mais je ne comprends pas... Que me reproches-tu exactement?

- Le docteur est un monsieur charmant, agréable, beau -je l'avoue-, et surtout il est très gentil. Et toi, tu lui as parlé avec dédain sans aucune raison.

- Humm, j'ai comme le sentiment, que tu as craqué pour ce "beau" vétérinaire. Mais laisse-moi te dire que les hommes sont tous les mêmes... Ce sont des salauds qui ne cherchent qu'une seule chose et c'est le sexe. J'ai bien remarqué comment il te relook et je peux t'assurer qu'il est comme tous les autres et que cette gentillesse qu'il a est juste une façade pour mieux t'apprivoiser.

- Woow. M'exclamai-je. Peut-être que le docteur me plait, et d'ailleurs il a un nom, il s'appelle Oisín

- C ce que je te disais........... Il est entrain de t'embobiner pour coucher avec toi.

- Peut-être que tu as raison, mais je ne vois pas où est le problème. Toi t'es déjà en couple je te rappelle, et moi, bien que je n'apprécie pas ton copain, je ne m'interpose pas dans votre relation. Alors même s'il arrivait un jour, que Oisín et moi devenions un couple, toi, en tant que mon ami, tu devrais te réjouir de me voir heureuse, au lieu de toujours chercher à détruire mes relations.

- Je te considère comme ma sœur Eilez, et tu mérites le meilleur. Mais permet-moi de te dire que tu es très naïve. Les hommes sont des crapules, des moins que rien et des malfaiteurs. Alors, je veux juste te protéger afin que tu ne te laisses pas abusée. Je me permets donc de te donner ce conseil: « Les hommes il vaut mieux les utilisés à ton avantage et dans ton intérêt mon amie ».

- Tu sais que tu me fais peur lorsque tu commences à parler ainsi ?....

- A bon! Comment?

- Tu écarquilles tes yeux, et prends de grands airs, comme si tu étais rempli de haine pour je ne sais quelle raison ; et tu parles des hommes avec dédain et dégoût, avec beaucoup de mépris... N'oublie pas que toi aussi tu es un homme.

- Oui! Je suis efféminé, et je n'en ai pas honte. Je reconnais que je ne suis pas du tout virile comme les hommes en général doivent l'être, et Dieu merci pour cela parce que plus tu es virile, plus tu es stupide.

- Tu sais quoi, Je préfère mettre fin à cette discussion, je n'aime pas lorsque t'es comme ça. Tu fais vraiment flipper.