ᴄᴀɴ'ᴛ ʏᴏᴜ ʟᴇᴀᴠᴇ ?

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Le son d'une cloche résonne

un nouveau client est entré

- Je m'inquiète pour Hébé

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- Je m'inquiète pour Hébé. Murmure Dami à l'oreille de la plus belle des déesses.

Les deux femmes sont positionnées devant le laboratoire de la déesse de la jeunesse et contemple interdites le carnage de la pièce. Tout est sans dessus dessous. Aphrodite hoche la tête à l'égard de sa stagiaire en signe d'accord.

- Essaye de la trouver, je m'occupe de ranger ce bazars.

- Tu es sûre ? Ce serait peut-être mieux si tu allais lui parler. Lance Dami en se tortillant les doigts.

- Dépêche toi. Lui répond Aphrodite sans vraiment l'avoir écoutée.

La petite stagiaire souffle et passe la porte de l'hôtel espérant trouver la deuxième de ses patronnes rapidement, bien qu'un peu angoissée à l'idée de l'énerver plus qu'autre chose. La déesse de l'amour de son côté ramasse silencieusement les débris au sol l'esprit ailleurs. Elle pense à un moyen d'aider son ami bien qu'elle ne soit pas très doué dans le domaine du réconfort. Marchant jusqu'au coin gauche de la pièce la déesse tombe sur un petit cadre photo dont le verre protecteur à été brisé. Elle s'en saisit tout en prenant soin de ne pas se couper et sourit mélancolique à la vision de quatre visages souriants. Elle s'assoit à même le sol sans ménagement alors que des éclats de verre s'enfoncent dans ses cuisses découvertes. La blonde reste là sans bouger son bras libre enroulé autour de ses mollets et la tête posée sur ses genoux durant plusieurs heures à contempler les quatre enfants qu'ils avaient pu être, bien avant de trouver la porte qui a scellé le destin des deux demoiselles bien connues. Une idée germe alors dans son esprit et la déesse se relève en un quart de seconde et quitte le laboratoire au pas de course. Guettant l'arrivée d'un visiteur elle se saisit en toute hâte du combiné téléphonique et compose un numéro. Le tintement sonore retentit quelques instants puis une voix enrouée s'élève.

- Oui ?

- Bébé câlin c'est moi. J'ai besoin de ton aide pour remonter le moral d'Hébé.

La conversation téléphonique entre les amies de longue date ne dure pas très longtemps si bien que quand Dami et Hébé reviennent dans la boutique une dizaine de minutes plus tard la blonde est innocemment assise sur le comptoir de bois et balance ses jambes d'avant en arrière dans le vide visiblement satisfaite. Les nouvelles arrivantes la regarde méfiantes et s'apprêtent à lui poser quelques questions quand la cloche de la boutique résonne dans l'habitacle. Aphrodite se retourne et ouvre grand les yeux à la vue de l'inspecteur qui s'arrange pour mettre des bâtons dans leur roues depuis des semaines. Cependant elle reprend bien vite contenance et fait signe à Dami d'évacuer son amie qui s'est déjà avancée, menaçante. La blonde affiche un faux sourire et demande d'une voix mielleuse :

- Bonjour, est-ce que je peux vous aider ?

L'homme au cheveux écrevisse la dévisage et se rapproche du comptoir. Il toise la déesse du regard.

- Vous pouvez faire arrêter une criminelle. Dites moi ce qu'il s'est passé le jour de la mort d'Harry Cherron et je ne vous arrêterais pas pour entrave à la justice.

Aphrodite sert les mâchoires et dévisage froidement l'homme.

- Je suis désolée, vous faites fausse route. Et si vous n'arrêtez pas rapidement vos manigances je porte plainte pour harcèlement. Par ailleurs si vous n'êtes pas là pour acheter quelques choses je vous demanderais de bien vouloir quitter les lieux.

L'inspecteur la regarde agacé puis sourit.

- Vous êtes une boutique d'antiquités c'est bien ça ?

La blonde hoche la tête en signe d'approbation. L' homme reprend.

- Vous voyez j'ai chez moi une vielle commode de mon arrière grand-mère et j'aimerais beaucoup trouver un objet à mettre dessus, des conseils ? Continue-t-il débordant de supériorité ravie d'imposer sa présence plus longtemps.

- Que pensez vous d'un globe ancien ? Lui sourit la blonde assurée et pas le moins du monde prise au dépourvu.

Tout en disant cela elle se déplace jusqu'à une étagère et en sort un petit globe au couleur ternit par le temps. L'homme l'observe à moins que ce ne soit la déesse. Un éclat semble palpiter dans ses yeux et il secoue vivement la tête.

- Ce sera parfait merci.

La déesse lui sourit emballe le globe dans une boîte avec un intérieur de velours et tant l'objet à l'homme qui s'en saisit. Quand ses doigts frôlent ceux de la déesse il frémit, mais reprend bien vite contenance, se dépêche de régler son achat et quitte la boutique perturbé. Aphrodite le regarde faire en souriant.

- Si je te brise le cœur tu nous laissera tranquille ? Questionne-t-elle dans le vide.

- Si je te brise le cœur tu nous laissera tranquille ? Questionne-t-elle dans le vide

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La cloche sonne à nouveau

et le client s'en est allé

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• Écrit par Aphrodite qui a écrit ce chapitre en retard, veuillez l'excuser
• Relecture par Hébé qui a sauver la vie de sa moitié en lui rappelant qu'elle n'avait rien écrit la veille
• Mise en page par Aphrodite et son copié collé magique

𝐋𝐞𝐬 𝐌𝐲𝐭𝐡𝐞𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐝𝐞𝐮𝐱 𝐃𝐞𝐞𝐬𝐬𝐞𝐬 ⸢ 𝐈𝐦𝐚𝐠𝐢𝐧𝐞𝐬 𝐊𝐩𝐨𝐩 ⸥Où les histoires vivent. Découvrez maintenant