Ángel Oscuro

CHAPITRE XVIII

PDV ÁNGEL

- Non Oisín. Nous ne devons pas faire cela. Lui dis-je en retirant ses mains de ma nuque.

- Tu en as autant envie que moi Ángel. Me répondit-il. Il replace ma nuque entre ses mains, et sans savoir pourquoi, je ne résiste pas, et le laisse continuer.

Il commence des bisous sur le cou, et lentement, remonte à ma bouche, ce qui était pour moi éternité d'attente, tout ce que je souhaite c'est juste sa bouche, sa langue jouant de nouveau avec la mienne. Une fois nos langues entrecroisés de nouveau, il me soulève et met ses deux mains, sous mes cuisses pour me soutenir, et me plaque de nouveau contre l'arbre. Ensuite, il me porte de l'arbre, et avance vers la voiture, puis me colle contre la portière.

- Oisín.... Oisín....

- Oui Mon Ángel....

Il défait rapidement les boutons de ma chemise, et me l'enlève, puis je lui retirer son T-shirt, admirant son beau torse bien plus musclé que le mien. Ensuite, je défais la ceinture de son jean, nos baisers deviennent plus intenses. Cependant, juste au moment où il s'apprêtait à défaire mon pantalon incrusté de diamants -d'une valeur inestimable, d'un couturier français gay très efféminé-, les souvenirs de mon viol à mes 13ans et de mon agression il y a 5ans me revinrent brutalement, et je me mis à hurler, en repoussant violemment Oisín.

- Noooon.... Lâchez moi !

-Que se passe-t-il? Ai-je fait quelque chose de mal Ángel? Me demanda-t-il étonné et frustré

- Non! Je t'ai demandé lorsque tu m'as embrassé, d'arrêter, mais tu as insisté.

- Je te rappelle, que toi aussi tu en avais autant envie que moi. Qu'est-ce qui t'arrive à la fin?

Sans le savoir, je me mets à sangloter, et j'hurle de nouveau: "lâchez-moi"... « laissez-moi », etc...

- Que se passe-t-il Ángel? Tu m'inquiètes.

Suite à ses paroles, je réalise enfin ce qui est vraiment en train de se passer, je reviens dans la réalité. Alors, je me ressaisis, et affiche un visage inerte.

- Ramenez-moi à la maison. Lui demandai-je d'un ton sec.

- Il se fait tard, alors tu vas dormir chez moi et demain je te ramènerai chez toi. Et ce n'est pas discutable.

Je décide d'accepter sans protester, je suis tellement fatigué et abasourdi à cause de la mort de Eilez et de ma famille, je me sens si désemparé....

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Je me lève le matin dans un lit inconnu, vêtu d'un pyjama inconnu.

- Bonjour mon ange...

- Qu'est-ce que je fais dans ce lit? Et quels sont ces vêtements sur mon corps? Pourquoi êtes-vous en boxer?

- Je pensais que hier nous avions convenu de nous tutoyer....

- Ne m'approchez pas vétérinaire à la noix. Vous avez profité de ma vulnérabilité hier nuit, mais ça ne se reproduira plus jamais.

- Je ne t'ai pas obligé à me rendre mes baisers, et d'ailleurs hier nous étions à deux doigts de baiser dans ma voiture... Rappelle-toi !

Suite à ces mots, je m'indigne, grogne et lui donne une violente gifle.

- Comment osez-vous misérable homme que vous êtes?... Vous avez abusé de moi. Vous êtes un pervers, un miséreux, une pourriture...

- Hey.... Me dit-il en arrêtant mes deux poignets pour me stabiliser. Je te demande de te calmer. Nous ne sommes ni chez toi, ni dans tes entreprises; ici c'est chez moi et je te prie, ou j'exige que tu me respectes et que tu baisses le ton.... Je ne t'ai obligé à rien du tout, nous sommes tous les deux des adultes....

- Ah! Vous avez du culot ! Moi, personne ne me dit quoi faire ou quoi ne pas faire. Je ne reçois d'ordre de personne. Je suis Ángel Arraya, la Justicia ! Hurlai-je

- Tu prends de grands airs et écarquille tes yeux comme pour paraître plus intimidant; mais saches que moi, tu ne me fais pas peur du tout. Je me fiche que tu te fasses appeler Justicia, tu es obscur... Tu es l'ange obscur...

Je retire brusquement mes poignets de sa prise, et essaie de lui donner une seconde gifle, mais il me saisit de nouveau.

- Je suis chez moi, et peu importe que tu sois immensément riche, je ne me laisserai pas gifler une seconde fois.

- Aujourd'hui vous creusez votre tombe Oisín Yecart.... Je vais vous détruire!

- Tes menaces ne me font pas du tout trembler Ángel Arraya.... Que vas-tu faire ?... M'assassiner?

- Sachez que je suis capable de tout monsieur! Je peux vous faire tellement de mal.... Je suis même capable de vous tuer.... Vous allez regretter de m'avoir rencontré.

Il me tient par la taille, me soulève brusquement et me plaque contre le mur à côté du lit, plongeant son regard dans le mien.

- Je n'ai pas peur de toi.... Fais très attention à tes menaces Justicia.... Je suis chez moi, et en tant que citoyen américain, je connais parfaitement mes droits.

- Tu vas bientôt comprendre pourquoi je suis la Justicia. Je te jure que tu regretteras amèrement de m'avoir tenu tête.

Mon portable sonna, ainsi que le sien, alors nous avons dû interrompre cette querelle, puis j'allai récupérer mon portable de la charge pour répondre pendant que lui, sortit de la chambre pour répondre à son appel dans une autre pièce.

- Ángel, ou es-tu? Elena m'a dit que tu n'as pas dormi à la maison...... Où diable as-tu passé à la nuit?

- Santiago, combien de fois t'ai-je déjà dit que ce que je fais ne te regarde pas tant que je ne te donne pas la permission?

- Oui Ángel, tu me l'as déjà dit mais....

- Il n'y a pas de mais qui tienne. N'oublie pas que le seul patron ici c'est moi ! Alors je n'ai pas à te donner d'explications sur ce que je fais, ni où je vais. Mais, je vais bien et c'est tout ce que tu as besoin de savoir.

- D'accord Ángel, tu as raison.

- Maintenant, dis-moi ce pourquoi tu m'a joins sur ce numéro. Je suppose que ce n'était pas juste pour savoir comment je vais.

- Oui! Je tiens à te dire que le vol pour Nashville est dans 2h. N'oublie pas que tu dois assister à la réunion de l'association de protection des femmes violées et maltraitées.

- D'accord, ne t'en fait pas je serai à l'heure pour le vol. Je dois juste retourner à la maison me doucher et me changer avant de prendre mon jet. Alors, appelle Marcos, et tu lui dis de me prendre à l'adresse que je t'enverrai une fois notre conversation terminée.

- D'accord Justicia... Je suis à tes ordres.

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* Monsieur Arraya, bienvenu à l'association Woman Now. Nous sommes très honorés de vous recevoir.

* Justicia, Bienvenue......

* Justicia......

{Cris et acclamations}

* Justicia....

* Je vous prie mesdemoiselles de vous maitriser. Ne bousculer pas monsieur Arraya, il est ici pour vous ; alors, pas la peine de vous affoler

* L'association Woman Now est ravi de vous accueillir dans son enceinte

* Ángel Arraya, j'ai le plaisir de te souhaite la bienvenue à l'association de protection et de défense des femmes victimes de viols et de maltraitance.

- OH Maïra ! Le plaisir est partagé. C'est toujours agréable de venir dans cette fondation.

- Ángel, je t'attends.... Après cette séance avec ces femmes victimes d'abus, nous avons un vol retour à prendre immédiatement.... Ne l'oublie pas.

- Oh Santiago, Merci pour ton soutien... je me jette dans ses bras, et il me caresse légèrement le dos... Tu sais, je ne serai rien sans toi.

- Je suis là pour toi Ángel....