CHAPITRE XXIII

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Le matin arrivé, et bizarrement, je me sens très fatigué, et surtout, je suis perturbé à l'idée que Oisín et moi allons-nous séparer; j'aimerai qu'il reste avec moi éternellement, mais je sais que je ne peux pas faire attendre encore une journée de plus Santiago, je sais que hier j'ai laissé les émotions me dominer, mais je suis bien décidé, aujourd'hui à être la Justice que les personnes victimes de viols méritent d'obtenir.

Après avoir petit-déjeuner, Marcos mon chauffeur et Elvis mon garde du corps sont arrivé avec la Ángel Arraya, voiture d'un seul et unique exemplaire, fabriqué à Barcelone, pour la Justicia. Alors, Oisín fut un peu émerveillé par ma luxueuse voiture, voiture de couleur blanche et or, avec mon nom gravé avec de l'or, l'intérieur tout autant luxueux que l'extérieur. Il monte sur le siège arrière, très près de moi, pendant que Elvis est sur le siège avant près de Marcos. Durant tout le trajet jusqu'à la maison du charmant docteur, je ne le lâchais pas du tout, je m'agrippai à lui, redoutant le moment, où nous arriverions chez lui.

- Monsieur est arrivé à destination. Dit Elvis en ouvrant la portière d'Oisín.

- C'est vrai que je n'ai pas l'habitude d'avoir une personne qui vient m'ouvrir la portière. Merci Elvis !

Il sort de la voiture et se dirige vers sa maison. Alors, Elvis vient m'ouvrir la portière afin que je puisse aussi sortir.

- C'est le moment de nous quitter je pense.

- Ángel, que sommes-nous ?

- Pardon ? Que veux-tu dire ?

- Sommes-nous officiellement un couple ou le séjour dans ton ranch était juste une passion passagère?

Suite à sa question, je me jette sur ses lèvres, et lui roule une pelle.

- Penses-tu que je me serai donné à toi si c'était juste une passion passagère Oisín Yecart ?...

Il prend ma nuque dans sa main, et me rend mon baiser.

- Alors, tu es à moi Ángel Arraya. Tu es mon petit ami.

- Non, je ne suis pas à toi... Répondis-je en me décollant de lui. N'oublie pas que je n'appartiens à personne

- Peut-être... Mais ça, c'était avant que nous ne fassions l'amour. Maintenant nous sommes un couple, alors je suis à toi comme tu es à moi.
Il me colle de nouveau à lui, et m'embarrasse passionnément ; je ne résiste pas à son étreinte et lui rend ses baisers.

- Oisín, je sais que je t'ai causé beaucoup de torts, et j'en suis profondément navré. C'est pourquoi, je tiens à te dire que dès aujourd'hui, je demanderai à ce que ton interdiction de sortir de la ville soit levé, et partout où tu postuleras désormais, tu ne seras plus rejeté à cause de moi.

- Ángel, je t'avoue que tu m'as fait profondément mal. Ce qui m'as causé le plus de peine et de douleur, c'est que toi tu semblais adorer me faire du mal.... Il soupire un instant. Et sincèrement Ángel, je ne sais pas si je pourrais l'oublier.

- Je sais que je t'aime, mais je voulais nier ce que je ressentais vraiment. Je t'avoue que te voir soufrir me faisait aussi de la peine, c'était comme si mon cœur se faisait transpercer à chacune de tes larmes, à chacune de tes reproches.

- Pourtant Ángel, tu as continué... Tu m'as humilié, comme si c'était pour toi un devoir de m'anéantir.

- Je sais.... Je ne sais pas ce qui m'as pris, mais malgré la douleur que je ressentais de te voir aussi mal, j'avais le sentiment de devoir terminer ce que j'avais commmencé... Oisín, je suis vraiment désolé de t'avoir causé tellement de chagrin.

Ángel OscuroOù les histoires vivent. Découvrez maintenant