CHAPITRE XLIX

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Après la cérémonie, je demande à maman et Oisín de passer quelques jours dans ma résidence. Étant donné que Oisín a laissé Free aux personnels des animaux du jeu, ils sont retournés la prendre, avant de me rejoindre vers la sortie.

- Alex... L'appelai-je, tout souriant.

Il se retourne vers moi accompagné de mon garde du corps.

- Ángel... Me dit-il avec un grand sourire.

Il se rapproche de moi, et me prend dans ses bras.

- Comment as-tu trouvé le jeu ?

- Tout ce que je regardais, c'était le parfait ange roux parmi les jurés... T'étais merveilleux comme toujours.

- T'es un flatteur c'est tout... Dis-je en me décollant de lui. Tu sais, même si Santiago ne fait plus parti de mon équipe, vos avis m'ont toujours été très utiles.

- Je sais mon p'tit ange... Me répond-il en me caressant les cheveux. Je serai toujours là pour toi, prêt à te donner mon avis comme toujours... Rigole-t-il. Ça fait partie de mon travail en tant que ton assistant, non ?

- C'est vrai... T'as pas tort ! Répondis-je bêtement.

- Je suis très content d'avouer assister en direct à ta réconciliation avec ta maman... Tu mérites d'être heureux Ángel...

- Je t'avoir que sa m'a fait dû bien de la pardonner Alex... Et merci pour ton soutien.

- Allez mon p'tit ange. Viens dans mes bras.

Il ouvre grand ses bras, et les referme autour de moi, tout en me caressant gentiment le dos.

- humm. Humm.

Je me décolle de mon assistant et me tourne vers Oisín et ma mère tenant en laisse Free. Ils avancent vers nous, et je peux apercevoir le visage légèrement froid de mon amant.

- Bonsoir madame Arraya. Lance cordialement Alex en faisant un baisemain à ma mère.

- Bonsoir jeune-homme. Répond-elle avec sourire.

- hey Alex ! lance Oisín avec un semblant d'amabilité. Pardon, mais au cas où tu l'ignore encore, ton patron a déjà un copain.

Ses paroles ont eu pour effet de refroidir l'ambiance.

- Je le sais Oisín. Répond froidement Alex.

- Bon, je sens que Free et moi sommes de trop dans cette conversation. Dit Victoria, embarrassée. Allons Free, laissons les régler leur différend.

Une fois Victoria et Free éloignées, je me retourne de nouveau vers mon amoureux.

- Mon amour, qu'est-ce qui te prend de parler à mon assistant de la sorte ? Demandai-je, intrigué.

- À notre arrivée, tu étais en train de te blottir dans les bras de ton « assistant », et je l'ai vu te tripoter le dos... Ne me dis pas que c'est ainsi que les patrons agissent avec leurs assistants .

- Pas la peine de t'énerver mon chéri... Répondis-je en me rapprochant de lui. Alex ne faisait que me féliciter pour ma réconciliation avec Victoria.

- Ce n'est rien Ángel. Dit Alex pour me calmer. Ton copain est juste jaloux.

- Ce n'est pas rien. Parle Oisín en haussant le ton. Je ne supporte pas de te voir dans les bras d'un autre homme que moi. Me dit-il dans les yeux, avec colère.

Constatant que la situation empire, je m'avance légèrement vers mon copain, et l'embrasse passionnément.

- Mon roi. Dis-je avec douceur. Tu n'as pas à être jaloux de Alex... Je t'assure qu'il n'y a rien du tout entre lui et moi... Et tu as raison, ce n'est pas ainsi que font habituellement les patrons et leurs assistants, mais moi je ne vois pas Alex comme un simple assistant, tu sais... Alex, je le considère comme un grand-frère.

Ángel OscuroOù les histoires vivent. Découvrez maintenant