Chapitre 23

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(2 semaine)

Voilà une semaine que Sarah est morte. James perd tout espoir.

C'est ce qu'aurait voulu Sarah... Je ne peux pas continuer sans elle. Je n'ai pas été capable de la protéger... Je ne la méritais pas...

...

James est vêtu en noir, surtout une veste noire avec une capuche grise afin de cacher au mieux son visage. Il reste tout de même sur ses gardes, Garret peut envoyer ses gorilles au QI réduit. Le jeune consulte un bout de papier qu'il a sorti de sa poche. Il vérifie que l'adresse soit exacte. Il semblerait d'ailleurs qu'il n'a pas reçu l'invitation d'entrer.

Un bruit de poubelle retentit. Cela a attiré l'attention du garde et prit par la curiosité il se dirige vers l'origine du bruit. Sans totalement réfléchir, l'homme se retrouve seul dans un coin isolé (le fameux endroit où on regroupe les poubelles). Profitant de l'effet de surprise, James saisit les cheveux de l'homme pour frapper sa tête contre le rebord d'une poubelle. Sa technique allait marcher mais ce dernier réussi à attraper les bras de James pour le jeter loin de lui. Mais surprise : le garde est un loup garou.

Il se positionne pour anticiper une quelconque offensive. En plus de cela pour « intimider » James, il sort les griffes et les crocs (à la « Teen Wolf »). Forte heureusement le jeune homme est parvenu à maîtriser sa mutation et ces derniers temps il s'est entraîné à rester transformer avec une part humain et non se transformer littéralement en l'animal.

Bien sûr c'est une « créature du monde obscure ». Si c'est facile, où l'amusement dans tout ça ?

James se met également en position afin de montrer aucune trace de peur. Il provoque même son adversaire en faisant signe d'approcher. Ce dernier voit rouge et fonce vers James. Le jeune homme se retourne et cours vers le mur (non il ne se défile pas je vous assure). La distance se rétrécie et son adversaire le suit d'extrêmement près. C'est alors que James saute sur le mur et prend appui pour passer au-dessus du loup. Une fois à terre, le jeune se retourne pour affliger un coup de griffe sur le dos. Le garde sent sa colère monter à ce contact, qui fait volte-face pour continuer l'affrontement. Sa force est décuplée, il saisit James par le t-shirt pour le lancer contre le mur. Le voilà prit au piège. Le garde fait barrière, aucun moyen de s'échapper du « coin ». James enfonce ses griffes de sa main droite dans le ventre du loup. Ce dernier cris de douleur, mais il lui reste suffisamment de force pour capturer l'autre bras de libre de James avec sa main gauche et prendre coller violemment la tête du jeune homme en utilisant sa main droite.

- Une dernière volonté ?

James bouge sa main (celle qui transperce le ventre du loup) vers le haut. La fraction de seconde où il relâche légèrement sa prise à cause de la douleur suffit pour que James se libère. Le garde pose sa main sur sa blessure (mais le processus de cicatrisation est lente selon la gravité de la plaie). Il reçoit un coup de poing au visage. Il tombe. James l'achève en frappant une nouvelle fois mais à la blessure et ajoute un second coup au visage.

Normalement après ça, il ne va pas se relever d'aussitôt.

La porte n'est plus gardée. James rentre en redevenant « humain ».

J'ajoute une sécurité de plus. Quand on y pense, c'est très primitif...

D'autres hommes de main se dirigent tout droit vers James. Il sort alors son arme (un pistolet avec des balles en argent).

Je ne suis pas si horrible, voilà de quoi les calmer.

Les premiers gorilles viennent le confronter. Vu qu'ils ne sont pas nombreux, James les bat un par un en quelques coups de griffes. Le nombre d'homme se multiplie subitement, le moment est venu de passer à une méthode beaucoup plus radicale avec le pistolet. Vu le nombre d'adversaire et malgré la rapidité de l'arme, cela n'empêche pas de recevoir quelques coups, il ne peut pas tout anticiper. Si ça continue la situation va vite devenir ingérable. Il sort de sa poche une perle. En la lançant avec force par terre une fumée s'en échappa. L'explosion de fumée aveugle les gardes, James peut se faufiler parmi eux en gardant un morceau de tissu devant son visage. Avant de poursuivre son chemin, James regarde les gardes tomber l'un après l'autre dans un sommeil « profond ».

Part sombreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant