Partie 1.

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~ http://youtu.be/q0KZuZF01FA ~

La lumière m'aveugle lorsque je sors de la pièce sombre dans laquelle je "vis", je tente de retourner en arrière pour éviter d'être éblouie. Mais la main qui m'empoigne me tire en avant avec une force contre laquelle je ne suis pas capable de rivaliser.
Il me guide jusqu'à une salle de bain, la sienne je pense. Les murs sont bleus, il y a un lavabo avec des rasoirs, de la mousse a raser, une pate dentifrice et deux brosses a dents dessus. Il me guide devant une salle de douche.

- Déshabille toi.

J'ai un mouvement de recul quand il me dit ça, sans bouger. Lorsque je me retourne pour lui faire face, je vois dans son regard que ça vaudrait mieux pour moi que je me déshabille. Alors je lui tourne le dos, et enlève mes vêtements avec peine. Être enfermer sans rien faire a du endormie mes muscles, et je soufre a chaque mouvement un peu trop brusque que je fais. Et lorsque j'essaye de faire passer mon tshirt par dessus ma tête, mes muscles se crispent, impossible de faire plus.
Je sens des mains saisir mon tshirt et le passer par dessus ma tête. Je sursaute car je ne m'attendais pas a ce qu'il m'aide. Et encore moins a ce qu'il le fasse avec une si grande douceur. Il dégrafe mon soutien gorge en un rien de temps, et descends ma culotte. Je suis nue devant lui. Il m'attache les cheveux avec une tendresse infinie, je ne pensais pas qu'il ferait preuve d'autant de soins avec moi.
Lorsqu'il a finit, il passe devant moi, allume la douche et règle l'eau a la bonne température, et moi je ne bouge pas, incapable de faire un seul geste. Lorsque l'eau est a la bonne température, il se retourne vers moi. Il a toujours ses sourcils froncés, mais son regard est plus doux. Il me regarde de haut en bas, mes os sont plus visibles, ma peau est plus terne, et mes yeux sont cernés. Il s'approche de moi, me prends la main et m'entraîne dans la douche.
L'eau me fait tellement de bien, la chaleur me fait du bien, et savoir qu'il est près de moi me fait du bien aussi. Il me tend du savon, et lorsque je me frotte, j'ai l'impression de me nettoyer de toute la peur, l'angoisse et la saleté de ces deux dernières semaines. Mes mains passent sur mes bras, et les laves, réveillant quelque peu mes muscles. Puis je frotte mon ventre, qui est devenu plus maigre. Lorsque j'essaye de me baiser pour atteindre mes jambes, je me bloque encore une fois, ma faiblesse m'empêche d'en faire plus.
Il a tout vu, étant resté a l'entrée de la douche. Il enlève son tshirt, et s'approche de main, me prends le savon des mains, se penche en avant et me savonne les jambes. Il me touche, et pourtant aucun de ses gestes ne sont déplacées. Je me laisse faire. Il commence par mes pieds, et remonte jusqu'au haut de mes cuisses. Mais il ne touche pas ma partie intime, il me respecte et ça me fait sourire de voir ça.

- Accroupie toi.

Je m'exécute. Il prends une noise de shampoing dans sa main, et s'applique a me laver les cheveux qu'il a détacher un peu plus tôt. Il fait très attention a ne pas m'en mettre sur le visage. Il est tellement différent dans sa manière de faire que dans sa manière que me parler, c'est perturbant, j'aime ça, le fait de ne jamais savoir comment est ce qu'il va réagir.
Une fois qu'il est satisfait du travail qu'il a fait, il me rince les cheveux. Sa main effleure ma joue. Je ferme les yeux pour savourer pleinement de la sensation que ça m'offre. Il me retourne face a lui, et son regard est tellement différent de d'habitude. Il est presque attendrie, a la recherche d'affection. Désespérer. Je ne sais pas pourquoi je lis ça dans ses yeux.
J'entrouvre la bouche et essaye de lire encore plus en lui. Mais il baisse le regard, et quand il le relève, il est redevenu lui. La dureté a repris sa place initial. Sa mâchoire est serré et ses sourcils sont froncés, ce qui lui laisse un pli entre les deux sourcils.

- Rhabille toi avec ça. Il me tend des vêtements, un jogging, et un tshirt surment trop grand, avec des sous vêtements.

Après m'être habillée avec son aide, il me guide devant le lavabo ou il me tend une brosse a dent, la neuve. Elle était pour moi. Je me brosse les dents et profite de cette sensation de pureté, de propreté. Une fois fini, il me reprend le poignée comme un peu plus tôt et me tire avec la même dureté.

Stockholm syndrome.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant