Sadness

2.

Rendue à côté de l'homme habillé de tuniques, le public habillé de noir me regardait.

-.. J'adorais ma mère.
Le public me regardait encore, insatisfait.
- Elle était une femme énormément importante dans ma vie. Jamais j'aurai pensé qu'elle se tuerait. À mes yeux, elle semblait heureuse. Elle cachait fort bien sa dépendance. Je ne l'ai jamais vraiment sû, jusqu'au jour où nous l'avons vue, moi et papa.

Je vit alors ma tante Sophie qui s'essuyait une larme.

- Qu'elle soit en paix, parce que je l'oublierai jamais et elle seras toujours dans mon coeur, dis-je avec un pincement dans la voix.

C'est alors que tout le monde -y comprit le prêtre et ses associés- se mirent a m'applaudir. Je voyais qu'ils étaient émus de mon discours.
J'échappa un "merci.." Dans le micro, doutant qu'ils m'entendent. Retournant à ma place, papa me serra dans ses bras. Je demandai alors si je pouvais écouter du Pink Floyd. Il fit signe que oui en un petit hochement de tête.

Je crus entendre que nous devions nous lever pour aller enterrer Lucie. Mon incertitude se confirma lorsque je vis tout le monde se lever, alors que David Gilmore chantait "🎶...the nights of wonder..."