Sadness

6.

Ce jour là nous étions vendredi, et nous avions congé. J'essayais de me souvenir de ce qui c'était passé hier soir.
Ah,oui, Catherine m'avait invité à un party, mais elle avait oublié de me dire les heures, me laissant perplexe.
Comment j'allais savoir les heures?

Je me levais, m'étirais et prit mes pantoufles noires sur le sol. Son velours noir était parsemé de peinture blanche, car un jour moi et papa avions peinturé les murs de la cuisine. J'entendis les pas endormis de mon cher père se diriger vers la cuisine, sûrement pour ce faire un café.

Je montais les marches tranquillement, sentant les blessures de la veille sur ma cuisse brûler . Quel bonheur.

L'avant midi passait vite; papa et moi faisions le ménage, et plus tard il partit faire les courses. Ses cheveux chatains et son sourire a facettes me réconfortait. Il partit vers 15h45, me laissant seule dans la maison silencieuse.

Ce n'est que quelques minutes plus tard que j'entendis quelqu'un cogner à la porte. Ce devait être mon père avec les bras pleins qui voulait que je lui ouvre la porte.
Les cognements continuèrent et me levant, j'aperçut Catherine, toute seule. J'étais soulagée parce que je ne voulais pas aller chez elle à l'avance et de me faire ridiculiser. J'ouvris la porte.
- Hey Gabrielle... Sa va? me dit-elle.
- Oui je vais bien, et toi?

Elle se mit a rire par la politesse que je lui envoya.

- Il le faut, et je venais te voir parce que j'ai oublié de te dire les heures du party hier soir.

- En effet! dis-je en riant.

- C'est de 16h00 à l'heure que tu veux. Il y aura alcool, et ça se peut que certains de mes copains amènent de la mari ou des clopes. Je sais pas si t'es contre tout sa?

Pour être honnête, cela ne me dérangeais pas.

-Non, non y'a aucun problème. J'y serai a 16h00 pile. dis-je soudainement heureuse.

Elle me fit signe de la main et je la regardais s'éloigner dans la rue qui s'obscurcissait en ce mois d'automne.
Je fermais la porte. J'étais invitée!
Moi, Gabrielle Francoeur! Invitée à un party avec des ados comme moi! J'en revenait point!
C'est alors que je décidais que: j'allais être canon pour cette fête.