Partie 2 - Luka

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Cela devais faire des heures qu'ils descendaient des escaliers, suivaient des couloirs, prenaient des mauvais chemins et fesaient demis tours pour se perdre encore plus dans le dedale.
Un froid avide s'était installé et leur route etait illuminée de simples petites lampes produisant une lumiere sans vie separées par 5m les unes des autres.
Les quatres "condamnés" n'avaient meme plus l'impression de vivre.
Devant une enieme intersection Rose s'énerva
- J'en ai marre ! Ils nous font chier a la fin !
Rose n'etait pas tres grande mais sa forte voix suffisait pour indiquer qu'elle était là.
Mei-Linh se contenta de lui repondre simplement
- A gauche
La jolie voix mélodieuse et calme de Mei-Linh contrastait avec la puissance de celle de Rosaleen.
- Pourquoi pas a droite ? Dis Martin
- Il y a de la forte lumiere au bout du couloir de gauche, repris Mei-Linh
Immediatement les trois autres se jetèrent dans le couloir indiqué.
- Mais il n'y a rien dans ton fichus couloir ! S'enerva Martin
- Fais moi confiance, lui repondis la jeune femme
- Moi ? Faire confiance a une minable domestique ? Vous rêvez, déjà que vous ne savez pas parler correctement...
Un claquement sonore envoya la tête de Martin contre le mur.
Rose venais de le gifler. Elle lui repondis les lèvres pincées pour contenir sa colère
- N'oublis JAMAIS que tout est de ta faute. Alors redescend de ton piedestal et tes commentaires garde les pour ta bourge de famille !
Il n'y eu plus un bruit
- Pardon Rose.
- Mei-Linh, pardon Mei-Linh, c'est elle que tu a insulté.
- Pardon Mei-Linh...
- Bien maintenant on vas a gauche.
Rose entra en premiere dans le tunel, suivie des trois autres. Malgres son air assuré, Luka remarqua que ses mains tremblaient.
Ils marchèrent longtemps dans le couloir sans voir une trace de la fameuse lumiere. L'espoir était déjà retombé quand, enfin, ils apercurent un fort point lumineux.
Ils se mirent a courir vers le point lumineux, l'espoir les gagnait avec force et leurs coeurs palpitaient.
Cette lumière, il n'y avais pas de doute possible, c'était celle du Soleil !
Mais la scène devins étrange quand la lumière commenca a les éblouir comme un phare.
Ils s'arretairent, ne voyant plus rien.
La lumière disparut aussi rapidement que leur élan.
Luka n'eu pas le temps de se réhabituer au noir du couloir qu'un colier électrique se referma sur sa gorge et des menotes sur ses poignets.
Il resta pétrifié de terreur et apperçus Mei-Linh, Rose et Martin partir en courant en sens inverse.
Une voix d'homme le fis trembler
- Verrouillage de la porte
Un bruit sourd retentis et il y eu les cris de surprise des trois jeunes adultes.
L'homme partis dans leur direction.
On entendis le bruit de deux coliers se refermant et un cris de rage signé Rose.
Puis le son mat d'un corps qui tombe. Rose, Mei-Linh et Martin revinrent vers Luka.
Rose pris une cléf magnétique et decrocha le colier Mei-Linh et Luka.
Martin tenta de s'exclamer
- Et moi ?!...
Il eu le soufle coupé par une decharge électrique.
Rose lui répondis, moqueuse
- On a pas besoin de t'entendre.
Elle monta sur le projecteur et le ralluma vers la partie du couloir d'ou venait l'homme.
On y vis un ascenceur.
Luka s'exclama
- Un ascenceur ! On peux rejoindre la surface avec !
Un grondement du plafond les fis sursauter. Le plafond de roche trembla et produisis un vacarme assourdissant pendant plusieurs minutes. Quand le bruit s'arrêta Luka expliqua, tout exité
- C'est le train de Aigue-Marie ! Celui qui traverse l'Heaven sous terre en moins de quatres heures ! Totalement insonore de l'interieur, on le reconnais par le bruit aigue et metalique de son moteur. Il a été pensé en France en 2025 et a été mis sur les rails en...
- C'est un train quoi, le coupa Rose, qui dis train, dis gare
Une voix provenant de l'ascenseur lui répondis
- Qui dis Enfer dis Damnés.
Et un éclair les fis tous s'ecrouler en une seconde.

Luka se réveilla le corps endoloris. Une douleur dans sa poitrine lui donnait du mal a respirer. Il se releva tant bien que mal et se mis assis. Il était sur une paillasse dans ce qui semblait être une cellule. Elle était circulaire et meublée uniquement d'un petit bureau. Une rose rouge y était posé. Luka était vêtus d'un débardeur gris et d'un pantalon ample a multiples poches noir tirant sur le marron.
Il se releva avec peine et s'approcha de la sortie. C'est avec surprise qu'il l'ouvris sans problèmes. Il fis quelques pas dehors et se retrouva sur une passerelle déserte collée au mur. Le jeune homme jeta un coup d'oeil par dessus la rambarde. Un vide géant lui fis tourner la tête.
Il était sur une passerelle, en bordure d'un trous de plusieurs kilomètres de diamètre sans fond et sans possibilité de voir l'ouverture, au coeur d'une chaleur abominable, d'odeurs infâmes et de vapeurs aveuglantes.
Il ne remarqua pas la femme assez âgée passant derrière lui.
Elle dis dans son dos
- Tu fais partis des quatres choisis de cette année qui ont cassé la tête d'un Charon ?
Luka se retourna avec surprise et répondis, hésitant
- Je crois oui....?
- Je me disais bien qu'il y a avais un petite gros dans le groupe. Tu sais gamin, t'a pas de chance, un papier par ans, une chance sur des milliards d'être tiré par un dirigeant le jour où tu passe ta cerémonie de passage, et en plus tiré au hasard sur la cinquentaine de fonctionnaires présents. T'a la poisse comme on peux pas la faire mon gros.
- Ça change quoi que ce soit un dirigeant qui ai tiré le papier ?
- Si c'est un domestique, on s'en fout, y a que le domestique qui pars aux enfers et puis basta, si c'est un salarié, c'est le tireur et un domestique pris au hasard qui partent. Si fonctionnaire, tu l'a compris, c'est en plus un salarié et un domestique qui dégagent avec, et donc un dirigeant, tu sais déjà les effets.
- Mais on est où la ?!
- Aux enfers mon poussin. Dans l'Érèbe. Et plus précisément dans la cuisine officielle de ce monde souterrain sans soleil.
- L'Érèbe ? Et vous avez paré de Charon ?
- Tu vois pti coco, les enfers sont un ensemble de cavitées comme celle ci qui sont reliées entres elles par des couloirs et qui ont chacunes une fonction différente. La cavité centrale qui est titanesque s'appelle le Tartare. C'est le lieux ou les pires criminels sont en douleur permanente sur la course infinie. Demande pas ce que c'est, tu veux pas savoir. Les autres cavitées forment l'Érèbe. Concernant les Charons, ce sont les seuls Damnés qui peuvent accéder a la surface. Ce sont les "passeurs".
- Et les Damnés ? C'est quoi ?
- Tu en pose des questions mon chaton ! Les Damnés c'est nous. Ici on est appelé comme ça.
La femme marque une pose, observe attentivement Luka et reprend
- Tu a un peux de chance malgrès tout. Tu ne porte ni collier, ni menotes. C'est pas la même venne que tes amis, crois moi.
L'Asiatique et le blond sont menotés aux pieds et affiliés a l'empotement.
Ils mettent en boite des conserves pour le dessus. Passionnant non ? Forcés de préparer de la bouffe a ceux qui vous ont envoyé ici. Enfin, au moins ils sont ensembles.
Quand a ta copine la naine, elle, c'est collier électrique charge maxi et travail a la mine. La pauvre...je l'aime bien cette gamine.
- Donc chacunes des cavités a un rôle pour l'Heaven...
- Exepté la notre qui est la pour alimenter les Enfers, ouais.
Luka se frotte les tempes. Il a trop de questions en tête. Comment sais elle tout ça ? Qui est elle ? Qu'elle est son nom ? Qui supervise les Enfers ?
- Cécile. Je m'appelle Cécile. Je suis ici depuis 50 ans. Contrairement a ce que tu crois, les Enfers ont été créés bien avant l'Heaven et sont la source première de la guerre nucléaire qui a détruis le monde que j'ai connus.
- Vraiment ?!
- Ho que oui, mon pauvre, tu ne sais rien du lieu où tu vivais. Ici, c'est ta nouvelle maison. Et ton chef, c'est le maître des Enfers. Évite de trop te renseigner sur lui, ça peux te valoir de finir au Tartare.
Cécile commence a s'éloigner
- Dernier conseil mon bichon, ne tente pas de t'évader. Il n'y a que très peux de sorties et touts les Enfers sont protégés par un dôme d'eau empoisonnée.
- Attendez ! Comment je vais vous retrouver !
- Ne t'inquiète pas gamin. Si on dois se recroiser, on se recroisera.
Cécile le regarde et continus
- Comment tu t'appelle ?
- Luka !
- Bien. Courage aux cuisines Luka
Cécile disparaît dans les vapeur et laisse Luka seul. Il réfléchis a toute vitesse.
- Mais qu'es ce que je vais faire moi ?
Luka avance timidement et sa silhouette se perd, elle aussi, dans les fumées ardentes de son nouveau monde.

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 08, 2020 ⏰

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