Chapitre 1: La mystérieuse attaque

8 1 0
                                    

     La nuit commence à tomber, le ciel rougeâtre laissant place à l'obscurité et laissant entrevoir petit à petit, de plus en plus, les petits points blancs dégageant leur lumière différemment d'un point à l'autre. De là où je suis, je ne peux que les observer. Même si mon rêve est de les rejoindre et de voir ce qui se cache derrière chacune d'entre elles. C'est pour l'accomplir que je me donne tant de mal. Je suis encore jeune, mais ne manque pas d'ambition. Je prends encore quelques clichés à travers mon télescope/appareil photo de la marque StarEye. Mon père, vient me voir une dernière fois pour me demander d'aller me coucher. 

Tard dans la nuit, j'entends un bruit sourd venant de dehors. J'allume ma lampe de chevet et regarde à travers ma fenêtre et voit des grands flashs de lumière. Mes parents entrent en grande trombes dans ma chambre me disant de prendre mes affaires et que nous devons partir. Je rassemble le peu affaires que j'arrive à prendre avec moi et m'apprête à les suivre. 

    Nous montons dans notre voiture à répulsion sans que je sache vraiment où ils comptent nous amener. J'entends mes parents discuter entends des morceaux de phrases sans savoir leur sens comme « Je le savais que ça allait arriver, ils ne m'ont pas écouté ! », lancé par mon père à ma mère. Je commence à être de plus en plus inquiet à la vue de la panique générale régnant dehors, les gens courant dans tous les sens. La voiture s'arrête devant un immeuble avec derrière ce qui semble être une piste. Mes parents me prennent par la main. Je peine à tenir la cadence de leur marche.

    Mon père s'adresse à un homme en uniforme kaki avec une casquette, je vois ses insignes reflétant la lumière de mes douces et chères étoiles. Mon père sort ensuite des papiers et l'homme le laisse passer. Une immense queue se laisse alors entrevoir, des gens se ruant en formant d'énormes queues à n'en pas voir le début. Ils semblent tous se diriger vers des sas. La queue avance petit à petit. Mon père laisse échapper un « On y arrivera jamais » à ma mère qui essaie de me calmer tant bien que mal. J'entends d'énormes vrombissements dehors, certainement les fusées que j'ai pu apercevoir dehors.

    Vient alors notre tour, un homme portant le même uniforme nous indique où aller. Nous montons alors à bord d'une énorme navette immatriculée en gros « VIE N°151 », certainement pour Vol Inter-Espace N°151. Nous trouvons les fameux sièges et nous préparons au décollage. Au moment où la navette déclenche ses moteurs, je me retrouve collé à mon siège, ma respiration se retrouvant difficile.

    Les secousses cessent lorsque, à travers mon hublot, je n'aperçois que le vide noir tout autour de nous. Le vaisseau est totalement silencieux, ne laissant paraître que le bruit presque imperceptible des moteurs. L'engin continue sa route sans que je sache vers où nous nous dirigeons. Quand je commençais à penser que tout cela était enfin finit, la réalité a rattrapé mon innocence infantile et un énorme boom se fait entendre. Des flashes très lumineux nous enveloppent de tous les côtés, des explosions également créant la panique parmi les passagers. L'équipage, voyant que la situation se retrouve plus que désespéré, la décision est prise d'abandonner le vaisseau. Une fois au courant, mes parents m'emmènent de nouveau, sauf que cette fois je pense savoir où ils m'emmènent. Comme je le pensais, ils m'emmènent vers ce qui ressemble à une pièce avec des petites capsules. Mon père qui a travaillé sur des modèles de vaisseaux dont celui-ci également savait parfaitement comment chaque élément fonctionnait et pourquoi. Il se dirigea vers une capsule et l'activa. Le dôme en verre coulissa vers la droite et laissa s'entrouvrir l'habitacle. Mon père me prit la main et m'allongea à l'intérieur. Je luttais pour ne pas y rester ayant compris ce qu'il comptait faire. Des larmes coulaient aussi bien sur mon visage que sur le leur. Mon père me maintenait à l'intérieur me criant « Je n'ai pas le choix tu comprends ? On y arrivera ne t'inquiète pas.». Ma mère s'empêchait d'assister à ce spectacle. Nous savions tous que cela était le dernier moment que nous passerions ensemble sans savoir s'il y aura un après.

    Le dôme de verre se referma. De toutes mes forces, je tapais sur le verre, voulant retrouver mes parents. Petit à petit, au fur et à mesure que je m'épuisais en vain, un gaz remplissait la capsule et je m'endormis progressivement. La dernière image que j'ai pu entrevoir fut la capsule s'éloignant de mes parents pleurant et essayant de se réconforter comme ils le pouvaient. Commence alors, mon long voyage sans but à travers l'univers.

The TravelerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant