《𝐟𝐚𝐤𝐞 𝐬𝐥𝐲𝐭𝐡𝐞𝐫𝐢𝐧》- 𝘥𝘳𝘢𝘨𝘰 𝘮𝘢𝘭𝘧𝘰𝘺 𝘧𝘢𝘯𝘧𝘪𝘤𝘵𝘪𝘰𝘯

N°1 : Pandore Jenkins

D'ordinaire plutôt compliquée à me lever, aujourd'hui il ne me fallut pas entendre le bruyant son du réveil plus d'une seconde pour que mes yeux s'ouvrent. Mon regard se tournait directement vers ma fenêtre; le rideau légèrement mal fermé permettait à quelques rayons de soleil perçant de venir attaquer ma rétine. Après avoir laissé quelques minutes à mon cerveau pour se mettre en marche , je finissais par me redresser puis sortit de mon lit. 

Tout paraissait calme autour de moi. Le bruit le plus imposant ici était celui des battements de mon cœur qui tambourinait sans cesse dans ma poitrine. 
Pourquoi une telle réaction me diriez vous ?
He bien parce cette journée n'est pas des moindres , je vais enfin faire mon entrée à l'école. L'école de Poudlard , bien évidemment. 

Mon père répète constamment que c'est le meilleur endroit pour apprendre la magie. 
Le choix n'était pas bien dur alors lorsqu'il fallait trouver un lieu d'étude pour sa fille.
Mes deux parents ont étudié là-bas. Et j'ai passé mon enfance à être bercé par leurs histoires sur cet endroit qui a l'air si impressionnant. Voilà donc pourquoi cette journée est si belle et à la fois si stressante pour moi. Je m'imagine déjà y être, et en même temps je ne réalise toujours pas que dans quelques heures j'y serais. 

Je m'appelle Pandore Jenkins , et ma famille est une longue lignée de Gryffondor.
On m'a toujours rapporté que j'étais le portrait de ma mère. Ma future maison n'était un secret pour personne. 

Alors que je divaguais dans mes propres pensées je finissais de m'habiller. Je boutonne ma chemise jusqu'à mon cou, ce qui me vaut une légère douleur sur ma peau. Mais j'aurais beau débattre , ma mère tient à ce que je fasse bonne impression. Et pour elle même le plus petit détail compte.

Je prends alors mon mal en silence , et descend finalement de l'étage où se trouvait ma chambre pour rejoindre ma famille accompagné de ma valise. 

Nous nous échangeons quelques mots alors que je prenais un peu de la nourriture disposée sur la table.
À vrai dire je n'ai jamais été vraiment très proche de mes parents. Nous nous aimons , mais je n'ai jamais eu le droit à de grandes marques d'affections.

C'est à peine si je me souviens de la dernière fois que j'ai entendu mon père dire qu'il m'aimait. Mais peu importe , je vivais très bien comme ça. Tout ce qui m'importait était de les rendre fiers. Et cette première année à Poudlard est l'occasion parfaite de montrer ce que je vaux. 

Sans plus de détail important , la mâtiné se finissait tranquillement et nous partions finalement de la maison pour nous diriger vers la gare. Le voyage était un peu long , mais je savais que je n'étais pas au bout de mes peines. 

Une fois là-bas , mes yeux ne savaient plus où se poser.
Entre la pancarte au-dessus de ma tête affichant l'emplacement de la voie neuf trois quart ; les nombreuses personnes qui se trouvaient sur le quai ; et ce train rayonnant qui était encore plus beau que je ne pouvais l'imaginer.. 

Je m'efforçais de rester calme pour ne pas perdre de vue mes parents qui se faisaient un chemin dans la foule pour rejoindre une des entrées du train. 

Je posais ma valise et ils me disaient alors au revoir sans perdre plus de temps. Un simple sourire accompagné d'un petit " à bientôt " suffisait. C'est sûr que c'était ridiculement peu à côté de ces enfants pleurant à chaudes larmes dans les bras de leurs mères. 

Dans ce genre de moment , je remercie le ciel de m'abstenir de ce genre de situations qui paraissent assez douloureuses. 

C'est en marchant dans le long couloir un peu étroit du train que je fis face à mon premier problème. Un auquel je n'avais jamais vraiment songé. 

Je ne connais personne.

J'essayais d'enfouir au fond de moi toutes les idées désagréables que cette pensée m'apportait pour finalement s'asseoir dans une cabine vide.

Après tout, un peu de calme ne fait pas de mal , et puis je trouverais bien des amis quand je serais à l'école. Il n'y a pas de quoi s'inquiéter.

Alors que je tentais de me rassurer moi même. Le train commençait à avancer. Tout va bien se passer, me répétais-je.