CHAPITRE XXXI

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Alors que je continuais à me faire étrangler, surgit Santiago et un gardien qui me retire de force de l’emprise de ce violeur.

- Ángel…. Me dit Santiago, inquiet, en me prenant tendrement dans ses bras.

- Santiago. Répondis-je en toussant.

- Ángel.. Dis-moi que tu vas bien…

- Santiago… Je vais bien...
Il me serre de nouveau, fortement, dans ses bras

- Fils de pute…. J’étais à deux doigts de me débarrasse de toi. Hurle Bryan

Le gardien entre dans sa cellule pour lui mettre les menottes. Je me retire donc de l’étreinte de Santiago, pour regarder mon agresseur.

- Pourriture. Répondis-je en toussant. Saches que tu vas payer ce que tu viens de faire..
Je vois Bryan pouffer de rire, suite à mes paroles.

- Dans près de 3h maximum, je vais passer l’arme à gauche.

- Je ne parle pas de toi abruti. Je parle de ta femme enceinte et de ta fille. Elles vont payer pour tous tes méfaits.

Je perds l’équilibre tout en parlant, et Santiago me soutient aussitôt par la taille pour m’éviter de tomber. Ensuite, il me prend dans ses bras et me fait sortir de la pièce.

- Ángel Arraya… Hurle Bryan pendant que nous sortons. Tu es un putain de fils de pute.
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Je suis à l’hôpital de la prison, Santiago a tenu à ce que je me fasse consulter pour être certain que je n’ai rien eu. Il est sorti après m’avoir laissé à l’hôpital.
La consultation terminé, le médecin m’a affirmé que heureusement, je n’ai rien eu, juste quelques rougeurs autour du cou. Je regarde donc l’heure et constate que je dois rapidement aller au tribunal pour assister à l’électrocution du meurtrier du diplomate canadien. Je range donc mon sac pour sortir, lorsque je vois Santiago entrer brusquement dans ma chambre d’hôpital, le visage furieux.

- Ángel… Que se passe-t-il avec Oliver Montreras ? Me demande Santiago, avec un ton très ferme.

- Il ne se passe rien Santiago… Lui répondis-je avec indifférence, avant de le traverser pour sortir de la pièce, mais il me retient par le bras et m’oblige à me retourner.

- Bertrand vient de m’annoncer dans son bureau, que mon client  a reçu comme sentence du tribunal, la chaise électrique.

- Oui.... Je suis au courant...

- Ángel…. Cesse de faire l’innocent avec moi. Je suis certain que cette décision vient de toi…

- Je ne le nie pas Santiago. Il se pourrait que le tribunal ait pris cette décision suite à un de mes coups de fils. Répondis-je avec un sourire malicieux.

- Ce n’était pas prévu que cet homme soit mis à mort Ángel…. Tu m’avais dit qu’il recevrait juste la prison à vie… Dit-il avec colère.

- Santiago, lâches mon bras maintenant …. Tu me fais mal…
Il se contient pendant quelques secondes, puis me lâche le bras, mais continue à me foudroyer du regard…

- C’est vrai que je ne t’ai pas parlé de mon plan, mais au final, mes décisions ne te regardent absolument pas. Est-ce clair Santiago ?

- C’est très clair Justicia….

- J’aime mieux que tu m’appelles ainsi…

Je récupère mon sac sur la chaise, et me dirige vers la sortie de la salle.

- Ángel… Si tu entres dans cette salle d’électrocution, tu m’oublies.  Crie Santiago.

- Pardon?... Je me retourne vers lui. Est-ce une menace Santiago ? Parlai-je avec supériorité.

Ángel OscuroOù les histoires vivent. Découvrez maintenant