Ángel Oscuro

CHAPITRE XXV

Je me lève le matin dans les bras de Santiago, et sans savoir pourquoi, je commence à penser à Oisín, aux fois que nous avons dormi ensemble à mon ranch. Hier nuit, je me sentais vraiment mal, pourtant j'aurais dû être euphorique puisque deux violeurs sur 4 sont morts. Leur mort signifie la victoire d'une bataille, mais je ne me réjouis pas non plus de tout ça, même si je ne regrette pas de les avoir tuer.
J'avoue qu'être dans les bras de Santiago, le dos collé à son torse nu, n'est pas désagréable; au contraire, je me sens apaisé, protégé, mais j'ai aussi un fort désir de retrouver mon amoureux; j'ai hâte de retourner à Los Angeles. Alors, je relève la couette, me défaits des liens de Santiago, et me lève du lit pour voir quelle heure il est..

- Santiago… Parlai-je à voix basse dans son oreille. Santiago, il est 9h..

- Ángel… Ángel… Mappelle-t-il les yeux fermés, tout en serrant mon oreiller contre son torse.

- Santiago… Lève toi… Nous avons un vol à prendre..

- D'accord!
Il ne m'écoute pas du tout, et serre encore plus l'oreiller contre lui, en remontant d'un geste la couette que j'avais baissée.

Oh ! Joubliais que mon assistant a le sommeil lourd… Si je m'en étais rappelé hier, je ne pense pas que je lui aurai demandé de se coucher avec moi. Dailleurs, à cause de ses mains qui ne cessaient de me caresser toute la nuit, je ressens un besoin vital de Oisín à mes côtés... J'avoue que ses caresses et ses bisous sur mon cou m'ont excité, et le souvenir de Oisín et moi faisant l'amour hante mes pensées.
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Nous prenons le petit déjeuner à 11h, sortons de l'hôtel à exactement 12h, et le chauffeur nous conduit au jet. De retour à Los Angeles, le chauffeur de la limousine ainsi que trois gardes du corps, nous acceuillent à l'aéroport, et nous amène à ma résidence. Arrivés chez moi, je demande à Santiago de me suivre dans mon bureau pendant que mes domestiques enlèvent nos bagages du coffre.

- Santiago, je tiens à te dire merci pour l'aide que tu m'as apporté avec les messieurs.

- Je te connais Ángel... J'ai le sentiment que tu as autre chose à me dire..

- Santiago.... Je dois te donner ce que tu mérites

- Je suppose que maintenant tu me parles en tant que ton employé… N'est-ce pas?

- Santiago, voici ton chèque pour ton aide, et pour te dédommager de tout ce que tu as eu à dépenser pour cette mission.. Lui dis-je en lui tendant le chèque. C'est un chèque à blanc ; mets-y la somme qui te semble convenable.

- Ángel, je ne t'ai pas aider dans ta vengeance pour recevoir ton argent. Ça ne mintéresse pas. Me répond-il en me renvoyant le chèque
.
- Très bien, je n'insisterai pas. Dis-je en rangeant le chèque dans mon chéquier. Mais saches que tu as droit à des congés, et à ton salaire…

- J'accepte le salaire, mais je ne prendrai pas de congés. Je ne méloignerai pas de toi...

- Santiago… Soupirai-je. Ça fait plus d'un an que tu ne prends plus de vacances, tu as accumulé près de 6 mois de congés…

- Je ne m'éloignerai pas de toi Ángel… Dit-il avec insistance. Cette nuit, tu as encore rêvé de tes agresseurs, mais heureusement que j'étais présent pour te calmer… Tu ne t'en es même pas rendu compte, et tu t'es vite rendormi.. Alors, je ne te laisserai pas seul, et c'est mon dernier mot. Me dit-il en se levant du fauteuil.

- Santiago… Je ne suis pas un enfant pour que tu veuilles toujours prendre soin de moi. Je te remercie de m'avoir tenu compagnie hier nuit, mais ça ira..

- Rien ne me dit que tu ne fera rêvera plus de ces pourritures. Je ne te quitterai pas !

- Hummm .... Tu ménerve lorsque tu te comporte ainsi Santiago ! Haussai-je le ton. Je ne suis pas ta propriété… Celui qui donne des ordonnes ici cest moi… Et je te dis que tu prendras des vacances, ça te fera peut-être du bien de t'éloigner de Los Angeles. Dailleurs, Alex te remplacera durant tes six mois de congés…
Des secondes de silence s'écoulent avant que Santiago daigne me répondre.

- C'est d'accord Justicia. Je vois que je n'ai pas d'autres choix, tu parviens toujours à tes fins, et tu me force à accepter des congés… Alors tu as gagné, j'accepte!!... Dit-il en sortant du bureau.

Près d'une demi-heure après, Elena nous informe que le déjeuner est servi. Santiago n'a pas voulu déjeuné avec moi -j'ai le sentiment qu'il est fâché, pourtant je veux juste son bien-, et a pris sa voiture qu'il avait laissé dans mon parking, pour retourner chez lui.

Le soir venu, après avoir pris mon dîner, je me décide enfin à contacter mon vétérinaire.

- Oisín Yecart, qui est à l'appareil?

- Salut mon amour ; je te dérange ?

- Bien sûr que non mon ange, je mourrai d'envie de te parler

- Moi aussi, pourtant nous nous sommes justes quittés hier matin. J'ai le sentiment que je ne peux plus me passer de toi.

- Mon ange est-il déjà accro à son docteur ?

- Vas-y moque toi… J'ai trop envie de te voir.

- Moi aussi j'ai envie de te voir, j'ai envie de toi, de tes lèvres, ton corps contre le mien. ça te dit si ce weekend nous le passons juste tous les deux chez moi?...

- J'aimerais bien, mais malheureusement, je ne serai pas libre. J'ai des réunions toute cette semaine, et j'ai des associations à visiter. Mon programme est très chargé pour le mois.

- Alors, tu comptes me laisser dans la frustration ?... J'ai besoin de mon petit ami avec moi..

- Dites donc docteur.… Jai l'impression que vous profitez de mon amour là !

- Je vous demande juste, Justicia, de respecter votre devoir conjugal.

- Ah!... C'est daccord, vous avez gagné... Je demanderai à ma secrétaire de renvoyer les réunions de la semaine surprochaine, afin que nous passions le weekend juste à 2.

- Quoi ? Mais comment pourrai-je faire durant deux semaines loin de mon ange ?

- Hey bien... Nous pouvons toujours causer tous les jours par téléphone sur ce numéro, afin d'assouvir tes fantasmes, jusqu'à ce que j'arrive chez toi..

- Je n'ai pas d'autres choix; alors, c'est d'accord ! Je t'aime mon ange..

- Je t'aime aussi mon charmant vétérinaire…

On se fait plein de bisous au téléphone avant de raccrocher. Puis, je vais prendre ma douche, avant de me mettre en pyjama pour dormir.
Je sens que moi aussi j'ai besoin de congés. J'ai hâte d'être au week-end sur prochain...