Chapitre quatrième

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Je reviens sur mes pas malgré moi, j'en ai marre, les « métamorphes » ne me laisseront donc jamais ?

- J'arrive !

Je n'ai pas envie d'y aller, je me suis déjà ridiculisé devant Kevin, j'ai honte de m'évanouir à chaque fois que je ne sais plus quoi faire. C'est quand-même pas normal, je suis trop sensible.

- Dépêche-toi il veut te faire une proposition importante !

- J'arrive je te dis !

Je descends et je m'arrête au milieu des escaliers, ce n'est pas Kevin qu'il y a en bas, c'est les gens qui étaient dans les cages dans les égouts sous la ruelle.

- Pourquoi êtes-vous là ? Et comment vous savez ou j'habite ?

Dis-je passé en mode défensive, ils me regardent tous comme si j'étais folle et une femme se décida enfin à parler.

- On est déjà venu, c'était il y a longtemps mais je me souvins à peu près de tout. Mais toi tu faisais la taille de trois pommes alors tu ne te souviens de rien. On était tous des grands amis de tes parents, c'était la belle époque...

Elle essuya ses yeux qui avaient commencés à verser quelques larmes d'un bleu déstabilisent, elle prit une petite fiole et mit ses larmes dedans, je ne demande pas pourquoi elle fait ça mais je dis :

- Et vous vous êtes disputé ?

Ils sont dans la maison de mes parents et ils pleurent quand on parle d'eux, ils sont complètement malades !

- Non mais...AÏE !!!

Dit un garçon un peu plus jeune que moi qui se prit un coup de pied dans le tibia par un autre gars plus vieux.

C'est étrange, ils doivent savoir des choses importantes, qu'un petit garçon inconnu sait quelque chose d'importent sur mes parents et que moi, leur fille, je ne dois pas savoir ça me fait tout drôle.

- En tout cas, on a une proposition à te faire. Tu veux bien l'écouter ?

Comment il change de conversation, je trouve ça suspect, mais j'accepte quand même d'écouter...

- Il existe une école, un collège plutôt, pour les gens comme toi et comme nous, nous venons te proposer cette place à ''X méta''... en voyant ma tête il ajouta, une école de méta... de métamorphes quoi !

Attend... quoi ? Je ne peux même pas faire le vide dans ma tête tellement il y a de questions qui fusent dans ma tête le soir, je ne comprends toujours pas pourquoi ils pensent que je suis comme eux...Je ne peux pas dormir, je n'essaye même pas, toute la nuit je me pose des milliers de question dans ma tête. C'est trop, mon petit frère est à l'hôpital ; j'ai été enlevée par des psychopathes alcoolos ; je réussie à me tirer de là avec des métamorphes (qui normalement n'existe pas) ; et là ils me disent que je suis comme eux ? Pourquoi ? et mes parents ? pourquoi ils en parlent comme s'ils étaient morts ?

- X méta ... pourquoi vous dites que je suis comme ça ? Je ne suis peut-être pas une... Une métamorphe !

Mon dieu mais elle n'a toujours pas compris... eh, ne lis pas dans mes pensées !

- Je n'ai pas compris quoi ?

Je commence à m'énerver, ils arrivent comme ça chez moi et je dois comprendre tout ce qu'ils me racontent ?

- Je reviens, je dis en sortant de la cuisine pour aller dans le salon où il y a toujours un téléphone fixe pour appeler directement mes parents, je ne les ai pas appelées depuis qu'ils sont à l'hôpital à part pour demander des nouvelles de max qui est toujours dans le coma, mais là je les appelle pour avoir des réponses !

- Allô ? Oui Camille ? quoi ?

- Maman !!

- Oui.

- Il y a une bande de personne complètement folle qui dise que, que, que je suis comme eux ! Dis-moi que tu ne les connais pas et que je peux les mettre à la porte !

- Ils, Ils sont déjà là ? je pensais avoir plus de temps...

J'ai l'impression que je vais faire un arrêt cardiaque.

- Plus de temps pour quoi ? Maman tu les connais ?

- Ne... passe les moi !

- Quoi ? Mais !!

- Passe les moi, Camille !

- D'accord, mais après tu m'explique tout ça !

Je passe le téléphone aux gens, et ils me disent de sortir de chez moi, je me fais jeter dehors de chez moi par de gens que je ne connais pas !

Comme ma mère est au téléphone avec des gens qui sont chez moi, je ne peux aller ni à l'hôpital ni chez moi, et Emma ne veut rien me dire sur ce qu'ils lui ont dit.

- Ils te le diront eux même !! Lâche-moi avec ça je ne sais rien moi !!

- Mais...

- Laisse-moi un peu s'il te plaît.

Je pars en courant, tout va mal en ce moment, mon frère est dans le coma, elle ne peut pas être un peu compréhensive ?

Je coure, je ne sais pas où je vais, juste je coure, j'en ai mal au ventre, je m'en fiche, j'en ai marre de ma vie, je coure.

Je continue de courir, des poils me pousse sur tout le corps, je coure, des oreilles de chien me pousse sur la tête et mon nez se transforme en museau, je coure, je me retrouve à quatre pattes, je continue de courir, je suis sûr la falaise, j'arrête de courir, je suis un loup, je hurle à la mort sûr cette falaise !

Le cercle des loupsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant