Chapitre 22: Les amis

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La journée était très entamée lorsqu'ils franchirent les portes de leur maison de Malibu. Pepper alla déverrouiller la maison et porter les bagages tandis que Tony attrapait le corps inconscient de sa fille endormie. Ophélia avait été si épuisée qu'elle avait dormi d'une traite de sa montée dans la voiture à leur arrivée et elle ne se réveillait toujours pas. Tony la déposa dans son lit, enleva les chaussures de sa fille, remonta sa couette jusqu'au menton.

-J.A.R.V.I.S., ferme les volets.

-Bien monsieur, répondit la voix mécanique du majordome de la maison.

Tony regarda la gamine pâle sur son lit. Les marques violacées sur son cou paraissaient encore plus sombres sur sa peau qu'elles ne l'étaient sans doute. Il passa tendrement la main dans les boucles châtains de l'adolescente, dérangeant leur ordre parfait. Elle allait criser au réveil. Ophélia était de ces rares personnes qui ne sont pas plus décoiffés au réveil qu'au moment de ce coucher.

-Dors bien morveuse. Je t'aime presque pas.

La respiration légèrement sifflante de sa progéniture lui répondit. Le génie milliardaire ferma la porte et regagna sa chambre. Ces quelques semaines de vacances avaient été reposantes pour lui et Pepper, mais terriblement éprouvantes pour la jeune fille. Elle avait bien mérité un peu de repos.

-Elle dort? lui demanda Pepper en dépliant les vêtements des valises.

Le créateur d'Iron Man s'approcha de la femme rousse et passa ses mains autour de sa taille, l'enlaçant tendrement par l'arrière.

-Comme un bébé. C'est rare, profitons-en.

Il embrassa le cou de la jeune femme.

-Monsieur, une personne vient d'entrer dans la propriété, l'informa J.A.R.V.I.S.

Tony leva les yeux au ciel.

-Pas une minute tranquille... 

Pestant contre cette intelligence artificielle incapable de repousser les intrus, contre les malades qui voulaient s'en prendre à sa fille et contre la grand-mère maternelle de celle-ci, il descendit. La sonnette retentit. Le milliardaire alla ouvrir. Devant lui se tenait une femme rousse, les cheveux en un carré négligé, habillée de noir. Elle tenait un sac. A côté, un homme l'accompagnait et il tenait un arc.

-Elle est où? demanda l'agent Romanoff en entrant sans demander l'autorisation.

-Je ne crois pas vous avoir autorisé...

-La gamine, elle est où? l'interrompit Barton. Fury nous envoie aux nouvelles, elle ne l'a pas contacté depuis un moment.

Tony croisa les bras sur sa poitrine en haussant un sourcil.

-Je ne sais pas si je dois plus m'étonner de la présence de deux types infréquentables dans mon salon ou du fait que ma fille corresponde avec Fury...

-Elle lui exhorte du chocolat tous les mois, alors ils ont entamé une correspondance, lui expliqua Natasha en lâchant son sac au milieu du salon. Elle va bien?

-Lia exhorte du chocolat à Fury? J.A.R.V.I.S., fais moi penser à augmenter son argent de poche. Ma fille est géniale. Et, pour votre gouverne, elle dort pour le moment. Je tue le premier qui ose tenter de la réveiller, compris?

-Pourquoi a-t-elle disparu des écrans radars? s'inquiéta Barton. Pas de nouvelle depuis un moment, ça nous a inquiété.

-Un petit voyage en Turquie! leur répondit Pepper en descendant les escaliers. Chéri, tu aurais dû me prévenir que Lia attendait du monde. Vous restez diner?

RealtaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant