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EP. 4

« THIS MURDER THAT DESTROYS TWO LIVES »

«AHHHHHHHHHH !!!! »

CLAC !

Je me réveille en sursaut après avoir deux bruits. L'un ressemblait à un cri et l'autre à quelque chose qui s'était brisé.

Je me lève. Mon bras me fait encore mal. Mais j'étais lucide, plus fatigué. Et heureusement,  car hier, à cause de mon inintention causée par la fatigue, j'ai baissé ma garde et  été blessé.

Je ne referai plus cette erreur.

« AHHHHH !!!! »
Un autre cri de frayeur résonne .
Je sors de ma chambre et descend en courant.

De toute mes forces, je dévale les escaliers. Dans ma course, mon bras se cogne dans l'un des mur. Je fais mine de ne rien ressentir et cour encore.
Arrivé au hall, je m'arrête net.

Je reste tétanisé. Et essoufflé.
Le cri venait de Madame Kanaïs.
Et le bruit était une assiette, qu'elle semblait avoir lâchée, brisée en milles morceaux à ses pieds.
Elle avait les yeux équarquillés et de grosses larmes qui coullaient à flots sur ses joues.
Mon cœur ratta un battement.
Au pieds de la pâtissière il y avait le corps sans vie du gérant.

Il gisant au milieu d'une mare de sang.

Une mare de son sang.

Son corps était perforé mais il n'y avait pas d'arme.
On ne pouvait savoir comment il avait été tué.

Le voisin arrive bientôt et me regarde, moi, tétanisé devant ce corps sans vie.
Lorsque qu'il le vit, il cria et tomba à la renverse tout en tirant ses cheveux et en répétant « nan... Nan... Ça ne devait pas se passer comme ça... »

Quoi ? Je pense avoir mal entendu ou peut être pas.
Je n'avais pas toute ma tête à vrai dire et je n'arrivais pas à réfléchir.

Je n'ai pas pleurer car la peur m'en empêcher.

Je me força à avancer un pied puis l'autre.
Je devais en être sûr.
Je devais le confirmer à moi-même.

Il faut aussi que je donne une raison à cette peur.
Je me demandais pourquoi j'étais si réticent envers ses habitants. Pourquoi j'avais si peur d'eux et n'avait pas confiance.

Je me baisse vers le corps sans vie du gérant.
Madame Canaïs pleurait encore à chaudes larmes,et criait aussi.
Tandis que l'autre était toujours en train de marmonner derrière moi.
Je ne savais quoi penser.
Je décide d'approcher mes doigts et de toucher son cou.

Rien.
Il n'avait plus de pouls.
Le bruit des battements de mon cœur remontait jusqu'à mon cerveau.

Je vomi juste à côté de moi.
J'avais des hauts le cœur horribles et insupportables.

Je recula instinctivement de son corps ensanglanté.
Je ne pouvais devier mon regard de son corps.
Madame Canaïs et moi finirent par être tachés de son sang, des pieds à la tête.
Elle me regarde. D'un regard désespéré, car elle attend une réponse positive mais elle sait très bien que je ne vais pas lui mentir.
Je lâcha en bégayant et en regardant vers le bas, mes mains sali par son sang serrant mon pantalon :
«- Il... Il est mort. »

Il était mort.
C'était sûr.
L'homme que je détestais et qui me rendait la vie difficile, est mort.

Je ne lui souhaitais pas la mort.
C'était pour moi, la seule personne, un peu sensée de ce quartier.
Mais je ne ressentais à son égard qu'un petit sentiment d'embêter tement.
Je ne le détestait pas autant. Donc sa mort m'a un peu attristé.

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