Pdv Externe
Depuis un moment, Iwaizumi se posait une question. Une seule question qu'il ne pensait pas se poser un jour : "Il lui arrive quoi à Oikawa ?"
Normalement, son meilleur ami lui disait toujours tout. Vraiment tout. Mais là, ça faisait deux semaines qu'il n'avait aucunes nouvelles du brun, et que d'après Matsukawa qui allait à la même fac que lui, ça faisait également deux semaines qu'il n'y avait pas mis les pieds. Iwaizumi en vient donc à supposer que son ami est soit déprimé, soit mort, et il espère vraiment que c'est la première option.
Alors aujourd'hui, il a décidé de se rendre chez le concerné pour vérifié. En arrivant devant sa porte, il toqua, et il entendit un grognement ennuyé, signe qu'il était en vie. C'est déjà ça.
2 minutes plus tard, la porte s'ouvrit enfin, et il découvrit Oikawa, un plaid sur les épaules, des cernes sous les yeux et en train de bailler.Oikawa : ah, c'est toi...salut.
Iwaizumi: salut. Je peux entrer ?
Oikawa : si tu veux. Ferme la porte derrière toi.Et il repartit lentement pour aller s'affaler dans son canapé lamentablement. Il tendit ensuite faiblement son bras jusque la table basse pour appuyer difficilement sur play, remettant en route la série qu'il regardait.
En entrant dans le salon, Iwaizumi cru être en plein apocalypse. Il y avait des assiettes ou des bols partout, et une seule fourchette qui semblait avoir servie pour deux semaines. Et surtout, un sac de courses énormes avec des nouilles instantanée.
Mais le plus surprenant et surtout incompréhensible, était qu'Oikawa avait déplacé son micro-ondes sur la table basse. Et pourtant, sa cuisine est assez spacieuse, ce n'est pas comme s'il n'avais plus de place. Non. Il semblait juste que le joueur de volley soit atteint d'une flemme cosmique.Iwaizumi : euh...tu comptes rester sur ce canapé jusque quand ?
Oikawa : je sais pas. Je suis bien moi là.
Iwaizumi : t'as la flemme de tout où quoi ?
Oikawa : ouais. Parle moins fort s'teu plait, j'entends plus les dialogues.Iwaizumi arrêta de parler, tellement il était choqué de le voir comme ça. Oikawa a toujours été énergique, et adorait sortir avant qu'il se mette à vouloir fusionner avec son canapé. Alors là...c'était l'incompréhension totale pour le pauvre Iwaizumi.
Mais heureusement, lui n'avait pas changé, et il avait toujours la même façon de régler les problèmes. Foncer dans le tas et frapper.
Alors c'est ce qu'il fit. Il enjamba les vestiges de la vaisselles de son ami, retira son plaid de son corps, s'apercevant par le même coup qu'il était seulement vêtu de son bas de pyjama, et tira sur son bras pour le faire se lever.Oikawa : oye ! Tu fais quoi là ?!!
Iwaizumi ne répondit rien, et traîna Oikawa jusque la bas de son immeuble. Il le laissa dehors, et lui dit qu'il avait quartier libre pendant deux heures, avant de claquer la porte devant lui. Ainsi, Oikawa se retrouva torse nu, dans la rue, pendant que son meilleur ami remontait dans son appartement pour le nettoyer et le ranger.
Et comme annoncé, deux heures plus tard, il redescendit et vit Oikawa assit devant la porte, attendant qu'il lui ouvre.Oikawa : ah bah enfin ! Il fait froid abruti !
Iwaizumi: certes, mais au moi ça t'as réveillé je suppose. Allez entre, il faut qu'on parle.Les deux amis remontèrent dans l'appartement maintenant nettoyé et rangé à la perfection. Oikawa remercia Iwaizumi, et voulut se rallonger dans son canapé, mais Iwaizumi le retint, le fit s'y asseoir et resta devant lui, debout, les bras croisés.
Iwaizumi : bon. Tu m'expliques là ?
Oikawa : quoi donc ?
Iwaizumi : ça fait deux semaines que tu es dans ce canapé et que tu ne parles plus à personne, et tu oses me répondre "quoi donc ?" ? Tu te fous de moi c'est ça ?
Oikawa : non ! C'est juste que...ma série est vachement bien.
Iwaizumi : n'importe quoi ! Explique moi. S'il te plait. Tu ne me fais plus confiance ?
Oikawa : si...mais...
Iwaizumi : mais quoi ? Tu peux tout me dire, tu le sais.
Oikawa : ok...Le brun baissa la tête pour ne pas regarder son ami, et respira un bon coup avant de se lancer dans son explication.
Oikawa : en fait...l'autre jour...mon ex m'a largué, et...la raison m'a étonné. Et ça m'a fait réfléchir. On en a même parlé, avec mon ex, et quand j'ai finalement accepté ce qu'elle me disait...bah je sais pas trop, je suis rentré, j'ai fais les courses pour un mois et je me suis posé dans le canapé pour ne rien faire.
Iwaizumi : et c'est quoi cette raison ?
Oikawa : euh...elle...elle a dit que c'est parce que...je ne l'aimais pas. Et que je ne pouvais pas l'aimer parce que j'aime quelqu'un d'autre. En fait...elle m'a dit que je t'aimais toi. Au début je n'y ait pas cru. Enfin, je veux dire...je pensais que c'était normal de vouloir embrasser son meilleur ami parce qu'il est canon ! Et en fait...bah non. Et je pensais que c'était normal de sauter sur son téléphone et de sourire comme un con quand on reçoit un massage de son meilleur ami. Mais non. Elle m'a même dit que j'avais l'air plus heureux de recevoir un message de toi que d'elle ! Et le pire c'est qu'elle a raison...en fait je t'aime depuis des années, et je le savais même pas.
Iwaizumi : Oikawa...
Oikawa : oh mon dieu tu vas me détester...
Iwaizumi : Oikawa.
Oikawa : je vais plus jamais pour te voir ou te parler c'est atroce !!
Iwaizumi : Oikawa !!!!
Oikawa: quoi ?!
Iwaizumi : regarde moi une seconde.Le brun releva la tête verse son ami, les yeux pleins de larmes menaçant de couler sur ses joues. Il vit alors le visage heureux et souriant d'Iwaizumi qui venait de s'agenouiller, et qui posa une main sur sa joue.
Iwaizumi : je pesais que jamais tu ne m'aimerais en retour.
Oikawa : hei-Oikawa ne termina jamais ce mot d'incompréhension, car ses lèvres furent bloquées par celles d'Iwaizumi, qui n'avait eu qu'à se pencher pour assouvir son envie irrépressible de l'embrasser, chose qu'il voulait faire depuis des années. Au début, le choc fit que le brun ne bougea pas, les yeux grand ouverts, mais il répondit finalement au baiser en fermant les yeux, passant ses bras derrière le cou de son désormais petit ami.
Quand il se séparèrent par manque d'air, Oikawa rougissait mais regardait tout de même son petit ami dans les yeux.Iwaizumi : je t'aime Tooru.
Oikawa : moi aussi Iwa-chan.
VOUS LISEZ
Iwaoi Week 2020
FanfictionBon, bah pour cette semaine Iwaoi 2020, je vais publier un OS par jour, ça en fera donc 7, sur des thèmes prédéfini que vous découvrirez au fur et à mesure. Voili voilou, sur ce bonne lecture ^^